Nom: Lysis
Age : 110 ans
Race : Elfe sylvestre
Sexe : Féminin
Religion : Athée, sauf si on considère l’amour de la nature pour une religion
Taille : 1m80
Poids : 45 kg
Caractère : Lysis a toujours été de ceux qui protègent la nature. Comme tous les autres elfes sylvestres, elle calme et réservée. Toutefois, elle a quelques difficultés à retenir ce calme lorsqu’elle voit quelqu’un faire des horreurs à la nature. Elle est un être très solitaire, ayant passé son enfance renfermée. Elle a de fortes réticences avec les humains et les nains, considérant les premiers comme des fautifs qui s’en prennent à la nature sans arrêt, et les nains parce qu’ils sont simplement des nains. Elle n’est jamais méchante ou cruelle avec ces deux races, mais elle ne voudra jamais leur rendre service ou les aider. La majorité des choses qu’elle pense, elle les garde pour elle, ce qui fait qu’elle est une créature plutôt mystérieuse. Lorsqu’on obtient son respect, on obtient une fidèle amie. Au niveau intellectuel, Lysis est très mature pour son âge, ce qui équilibre avec son niveau physique (voir plus bas).
Physique : Plutôt grande et mince pour sa race, Lysis semble encore plus frêle que les autres elfes. Elle porte les cheveux légèrement ondulants d’un roux qu’elle a gardé très long. Comme tous les autres elfes sylvestres, Lysis est de couleur cuivrée. Lorsqu’elle passe plusieurs heures au soleil, sa couleur de peau devient légèrement plus pâle. Ses yeux sont d’un vert forêt et lui donnent l’allure d’un regard perçant en permanence. Une personne qui la rencontre pour la première fois pour trouver son expression faciale très sérieuse, vu ses traits légèrement tirés. Elle n’a pas encore totalement développé ses formes physiques, ce qui lui donne encore l’allure d’une adolescente.
Peurs : Lysis fait parfois des cauchemars au sujet de sa mort. Bien qu’elle est une elfe, et qu’elle a encore 600 ans à vivre, le moment de sa mort lui fait peur. Cette peur l’empêche de tuer quelqu’un sans raison. Les seuls moments où elle peut attaquer quelqu’un au point de tuer, c’est s’il fait une offense très grave envers la nature (bruler une forêt par plaisir, tuer un animal sans raison, etc.). Ayant perdu sa mère très jeune et ayant quitté son père le jour de ses 110 ans, elle a peur de trop s’attacher à quelqu’un pour ensuite le perdre, lui aussi. C’est pourquoi son respect est si difficile à obtenir.
Particularité(s) : Elle porte toujours un souvenir de sa mère, qu’elle garde dans une minuscule pochette autour de son cou. Elle ne sort jamais l’objet. La pochette étant sous sa tunique, il est peu visible par les autres. (Sérieusement, entre nous, je ne sais pas du tout en quoi il s’agit. Je verrais en RP, ça vous va?)
Statut, métier, pouvoirs, compétences: Lysis a toujours vécu en clan, avec les autres êtres sylvestres et son père. Ayant un don pour la magie (elle est ensorceleuse), elle a développé très tôt des petits pouvoirs magiques. Vers l’âge de 20 ans, elle arrivait à déplacer des petites choses sur de petites distances. Ainsi, dans sa tribu, elle ne faisait pas partie des célèbres archers. Elle passait ses journées à développer ses dons en « entrainant » ses pouvoirs. Passant toutes ses journées seule ou presque, elle n’avait pas vraiment d’amis. Sa réticence envers les nains s’est développée avec son clan. Ayant tous une haine envers ces créatures depuis de longues années, bien qu’on ignore l’origine exacte, Lysis a été élevée avec cette pensée. Elle n’était personne en particulier dans sa tribu. En fait, elle était plutôt ignorée, car elle ne faisait pas grand-chose pour le clan. Son père, un archer très agile, usait de diplomatie pour que les elfes, surtout les jeunes, n’aillent pas l’accuser de ne rien faire. Aujourd’hui, elle est devenue une voyageuse à travers le pays, depuis ses 110 ans. Elle est à la recherche de sa mère, qui l’a abandonnée vers l’âge de 25 ans. Portant une dague à la taille, elle utilise sa magie et de sa dague pour survivre.
Votre histoire : Lysis raconte son histoire :
J’ignore tout de mon entrée dans ce monde. Je n’ai jamais demandé à mes parents de me raconter ma naissance, je n’en voyais pas vraiment l’intérêt. Mes vingt premières années sont plutôt dénudées d’intérêt, car je vivais comme tous les autres bébés elfes. Je dirais que je commence à devenir différente à l’âge de 20 ans. Je voulais la pomme qui était à quelques mètres de moi, dans l’arbre, mais ma mère était occupée plus loin, tout en me surveillant. Dans ma tête, je ne cessais de dire : * Je veux la pomme, je veux la pomme, j’ai faim, je veux la pomme *, et ainsi de suite durant plusieurs minutes. La fixant sans arrêt, j’ai vu qu’elle bougeait, comme si elle allait bientôt décrocher de la branche. Remarquant cela, mon entrain à vouloir la pomme devint plus grand. À présent, je désirais la pomme. Soudain, un petit ‘cric’ me fit comprendre qu’elle allait tomber. Je regardai le sol, qui était rocailleux. J’avais peur de m’aventurer sur ce sol incertain, moi qui étais encore inquiète sur mes deux jambes. Relevant la tête vers la pomme, je remarquai avec joie que la pomme ne tombait pas vers le sol, comme le font toutes les autres pommes, mais s’approchait lentement de moi. Je tendis les mains pour l’attraper « au vol », mais elle tomba devant moi, à mes pieds. Joyeuse, je pus la prendre dans ma main. C’est à ce moment que ma mère arriva. Elle avait vu la scène, je crois. Elle attrapa la pomme et la lança au loin. Évidemment, j’ai pleuré, mais je n’ai jamais compris son geste. Du moins, jusqu’à tout récemment.
Cinq ans plus tard, je me réveillai un matin et ma mère n’était plus là. Mon deuil fut très difficile, car j’étais en âge où on tient beaucoup à sa mère et mon père ne voulait pas m’expliquer ce qui s’était passé. Était-elle morte ou partie? Je ne l’ai su à ma majorité, il y a quelques semaines. Mon père m’a remis une lettre que ma mère avait écrite, la nuit de son départ. Elle était partie en pleine nuit, ne laissant que deux lettres. Une pour lui, et une pour moi. Il me raconta qu’elle les quittait, ne pouvant supporter davantage la vie qu’elle menait. Elle lui demandait de remettre la mienne quand je serais en âge de comprendre. Mon père avait jugé que ce serait le meilleur moment. Je n’en suis pas totalement d'accord, car j’ai passé de longues années à me poser des questions qu’il aurait pu me répondre, mais qu’il n’a pas fait. Ainsi, j’avais une lettre dans mes mains d’une personne que je n’avais pas vue depuis de longues années, ma mère… :
« Ma douce Lysis,
Je te regarde dormir et je suis déchirée. Tu seras toujours ma petite chérie. Je m’excuse de partir à un moment crucial de ta vie, mais il le fallait. Je m’excuse à l’avance, surtout que tu trouveras mes raisons plutôt mauvaises...
J’ai deviné que tu serais une enfant de magie depuis cette journée avec la pomme. C’était tellement difficile à accepter. Tu sais comment notre clan est axé sur nos merveilleux archers. J’ai deviné cette journée-là que tu serais différente. Depuis cinq ans, je te regarde aller et mes craintes se sont concrétisées. Je ne serais pas capable, ma chérie, de te protéger contre ces gens. Je sais que tu seras plus heureuse avec ton père. Je m’excuse, mais je dois me protéger de ces gens…
Je t’aime, ma chérie
Ta mère»
Cette lettre rouvrit toutes les douleurs que j’avais enterrées. J’aurais préféré ne jamais la voir. Je l’ai tendu à mon père et je suis sortie de chez moi en courant. Je veux la retrouver, c’est tout ce que je veux. Je veux qu’elle m’explique davantage. Elle est partie par ma faute et je veux comprendre.
Je ne suis jamais retournée chez moi. Je réalise maintenant que, par ce geste que j’ai fait sur un coup de tête, je ne reverrais plus mon père non plus. La tribu bouge sans arrêt, je ne pourrais plus jamais les retrouver. Avant de les retrouver, je veux retrouver ma mère, point final.
hj: est-ce que ça vous va? J'espère avoir bien fait ^-^''
Dim 3 Fév 2008 - 21:18