L'âme des poupées

Poupée n°1 : L'insomnie

Ces longs cheveux défaits d'or roux, et soigneusement peignés avant le sommeil par Gwendoline, contrastaient avec l'ombre dévorante des couloirs vides du chateau de la princesse.
Une petite fille parcourait les chemins labyrinthiques ; ces pieds nus sur le sol invisible l'amenant à bifurquer telle une somnambule vers une destination d'encres inconnues...
Loin des attentions de régente de sa gouvernante, Cascendre qui affichait un modèle d'éducation et de bonne tenue le jour, occultait passé les vèpres de merveilleuses facultés d'insomies qu'elle occupait à sa manière.
Arrivée prêt des chambres de services, elle toqua deux coup sec à une porte sans distinctions, qui s'ouvrit sans autre forme d'artifice après quelques secondes, sur un jeune commis de cuisine de deux ans son ainé.
Sebastien avait 15 ans, il portait un simple haut de corps farineux, et sans manches d'où sortait de frêles bras musclés par le service de table, qui se terminaient sur la poignée de la porte qu'il referma discrètement.
Il la regarda à sa hauteur, le visage de sa jeune visiteuse arborait un sourir énigmatique qui le fit déglutir, alors qu'il s'empressait de la suivre dans les couloirs d'antant.
La robe rosie et bouffante par leurs seules lumières, glissant dans la ténèbre environnante était son seul point le mire, relevant les épaules dénudés de la meneuse qui semblaient le faire souffrir.
Finallement ils arrivèrent devant l'entrée de la chapelle, et Cascendre marqua un temps d'arrêt, comme si une voie mystérieuse la conduisant, soudainement se serait tue...

- "Et maintenant, que fait t'on ?"

Brisa le silence du lieu, derrière la porte en apparence close, Sédastien semblait s'impatienter, non pas de la fraicheur de sa tenue, mais de l'angoisse qui doucement montait.

- "C'est fermé, rentrons... Ce n'était pas une bonne idée..."

- "Attends !"

La voie cristale de la jeune fille ne donnait pas l'impression d'un ordre, ni d'une supplique, mais enracinait le mâle dans sa faible conduite, permettant par sa simple assurance, une parfaite attention.
Puis montrant une boite en bois apposée hors du sol, en union avec le mur.

- "S'il te plait Sébastien, ouvres là pour moi !"

Elle s'était retourné vers lui, la bougie à la main, l'autre occupée de serrer contre elle sa poupée préférée.
Plus préoccupé par ladite poupée qui le regardait, le commis déglutit à nouveau, et sans trop poser de conditions qui tournaient en rond dans sa tête, fixée sur les yeux de perles, il se mit en positon.
S'aggrippant pour sauter, à la boite aux lettres d'une hauteur peu commune, même pour un enfant, il s'aida de ces muscles secs pour en saisir l'ouverture, et à ce moment il hésita.

- "Vite, où la garde va passer !"

Engouffrant sa main gauche dans le gueule de la receveuse, il en extirpa une lettre toute simple, qui ne lui arracha pas le bras.
Une grosse goutte perla de son front adrénergique, lorsqu'il eut retrouvé le sol.

- "On ne devrait pas être ici !"

Tout en lui tendant la main, elle se saisit du plis avec prudence pour ne pas faire tomber sa poupée, et l'encre verte s'alluma au travers des reflets de la bougie.

- "Frère Evanescent ne ferme jamais la nuit, comme il est abscent, nous aurons la crypte rien que pour nous..."

Sébastien frissona, son plaisir inavoué pour la jeune fille de 13 ans rendait à cette dernière phrase tout son sens énigmatique, pleines de promesses d'un dès de cent...
Cascendra poussa alors la lourde porte en bois, d'un revers de son coude portant la lumière, et crissante à peine cette dernière ouvragée, se referma sur leurs pas d'enfants, en marge d'expériences interdites...

Poupée n°2 : L’initié

Dans le cloitre environnant, sombre et noir se glissait à pas de louve inassouvie le blancs des dents t’elles sourire de sa robe, une lettre à la main…
Cascendre s’arrêta devant l’autel de pierre, lieu de culte séculaire d’Ilo entouré des pilonnes du jardin couvert, planté dans la nuit comme un archipel saint.
S’approchant des reliefs sculptés, hell en actionna un mécanisme qui fit entendre son déclic singulier, sans que rien ne bouge…

-« Tu as appuyé sur quoi ? »

-« Ce petit bitoniau, là ! Aides moi à pousser pour rentrer dans l’autel»

Il ne serra pas préciser que depuis ce temps là, l’hôtel garderait un sens qu’autrefois il n’avait pas ; lorsque deux jeunes gens du sexe opposés, en loue une chambre, plutôt que d’y prier…

Avec des efforts insensés, le commis abusé poussant l’arrière de la table sacrée, qui sans autres artifices libéra sur le sol, une entrée !
Empoignant la bougie à pleine main, l’enfant des ténèbres s’engouffra dans la crypte oubliée, suivit par son acolyte peu rassuré, qui jouait des regards vers l’entrée, avant de finir lui aussi avalé.
Dans le fond de l’escalier conduisant à leurs repaires, loin des adultes, nos deux jeunes chérubins dans leurs pays imaginaire et gothique, firent les préparations du rituel.
Sébastien prit la bougie qu’elle lui tendait, et s’occupant d’allumer la multitude de ses jumelles à la cire noire autour d’eux ; son amie posa au centre de la pièce sa poupée laconique et commençait à desserrer dans son dos les fils serrés de sa robe violine…
L’adolescent déglutit en se penchant pour allumer une nouvelle bougie, en voyant Cascendre se mettre ainsi et sans aucune pudeur en sous vêtements.
Le pyjama n’avait en cela rien de provoquant, mais plutôt un pantalon de soie blanche avec de belle fioritures de dentelles et de fils roses que porte les jeunes filles modèles avant d’aller se coucher, bien loin des regards masculins...
Se tournant vers lui, se sentant épiée, elle lui décocha une œillade avant de jeter loin du cercle qu’elle traçait d’une craie sur le sol, sa robe trop encombrante.
Lorsque Sébastien eut terminé, il la regarda faire de ces signes cabalistiques qui pour lui ne voulaient trop rien dire, sa bougie initiale toujours bêtement entre ses deux mains moites ; elle s’étendit lorsque Cascendre s’approchant de lui jusqu’à toucher sa cuisse de sa tenue légère, lui souffla sa chandelle dressée comme pour un défit.

-« Viens ! »

Et elle l’entraina au milieu du cercle, l’obligeant à s’assoir avec elle accroupie, elle lui chuchota :

-« Ce soir, nous allons appeler les esprits des morts ! »

Sébastien était un garçon très facilement influençable, et ceci depuis tout petit lorsque son père le cuisinier en chef du château, lui racontait des histoires de méchants qui cuisait les enfants dans d’immenses fourneaux, pour en faire des gâteaux…
Alors il ne se priva pas de trembler autrement que de froid, ce qui obligeât instinctivement Cascendre à lui prendre une épaule de sa main nue pour la frotter doucement afin de le rassurer…
Comprenant mal son geste intime, il se pencha vers elle pour l’embrasser.
Elle accepta sa langue dans sa bouche pendant l’espace d’une petite éternité, puis de son autre main intercala entre leurs lèvres mouillées pour stopper leurs échanges…
Sébastien la regarda un moment, puis sans qu’elle ne lui dise rien, ce mit à scruter avec circonspection la poupée posée sur le sol, qui semblait le surveiller ; puis regardant à nouveau la jeune fille.

-« Ce n’est pas le moment, tu sais quoi faire lorsque l’esprit se sera emparé de moi ? »

Ce n’était que pure rhétorique, il ne répondit même pas, hochant seulement la tête comme un pantin de bois.
Cascendre se mit en place, dans sa main droite elle tenait la lettre à l’encre verte et féminine ; ne prenant même pas la peine de l’ouvrir, elle se mit à réciter de plus en plus vite des mots inquiétants et sans aucuns sens…



Le chant envoutant emplit la crypte, l’enfant était prise de convulsions frénétiques alors que ces longs doigts arachnéens essayaient de déchirer frénétiquement l’enveloppe, cette dernière se mit à chauffer.

-« Il arrive celui qui est mort dans la violence… Esprit es tu là ? Si tu es là, frappes-moi deux fois !»

Une lueur verdâtre s’échappa de la lettre, tandis que Cascendre la lâcha en criant comme une folle, les mains comme des feuilles mortes, avant de se calmer brutalement.
Le silence avait reprit possession de l’endroit, à ces pieds le pli n’était qu’à moitié consumé, et on pouvait en lire encore une bonne moitié ; Sébastien prit ce qu’il restait de la lettre en prenant bien soin de ne pas déranger l’était de somnolence feinte de son gourou en transe.
Il s’épara ce qui restait de l’enveloppe consumé, et portant à sa connaissance les mots verts encore intact, il se risqua alors en ayant lu la signature grignotée…

-« Esprit de Alia'a, est ce vous ? »

Voyants que Cascendre ne réagissait pas à l’appel de ce nom, il se risqua à s’approcher d’elle pour lui mettre à son tour une main innocente sur l’épaule…
Mais alors qu’il allait la toucher, celle-ci s’empara de son membre avec une force que la fillette de possédait surement pas, qui lui arracha non pas le bras, mais un cri ; puis elle scanda avec une drôle de voix en relevant la tête dans ces yeux…

-« Qui es tu ? »

Poupée n°3 : L’envoutement.
[HRP : Ce RP contient quelques scènes choquantes]

Sébastien avait déjà commit une erreur sur le nom à moitié brûlé de l’esprit qui possédait maintenant le corps en dentelles de son amie.
Et alors qu’il fouillait la lettre, fuyant du regard les yeux vides de Cascendre qui continuait de lui tordre indifférente le poignet ; de l’autre tenant le pli brûlé, un nom revenait sans cesse.

-« Raphael ? »

Aussitôt l’esprit abusé de la morte sembla se calmer, on sentait comme une mélancolie triste s’échapper progressivement pour se mettre à emplir de la crypte froide, l’espoir d’un amour meurtri.
Elle attira donc le poignet de l’adolescent tendrement contre elle, et inclinant la tête de la petite fille dans le creux de l’oreille gauche du commis, elle lui susurra tremblante.

-« Tu ne peux pas savoir depuis combien de temps j’attends cela ! Il a donc tenu sa promesse…»

L’initié déglutit lorsque l’âme de la défunte vint se plaquer tout contre lui, lui embrassant le cou, remontant vers sa bouche interdite avec les larmes que Cascendre voulait bien lui offrir.
Elle monta sur lui avec la dextérité d’une femme qui ne lui appartenait pas, les bougies alentours seules témoins du drame, alors qu’il lui défaisait ces atours.
Elle lui fit l’amour avec ce corps qui n’était pas à elle, ces cheveux roussies dans les larmes bien vite taries par la virilité du jeune homme.
Du dehors résonnait dans le cloitre, les gémissements du spectre vaincu, sur la pierre froide étendue, l’hybride siamoise goutait aux plaisirs défendus.

Mais soudain elle convulsa tel un serpent empalé au dessus de ces reins, les mains empruntées par la morte se saisirent du cou de leurs amants.
Il se passait quelque chose bien loin de là qui scinda en deux fragments, l’esprit qui s’acharnait sur le suffoquant toujours en elle.
Si le sang ne montait plus à son cerveau, il finirait bien par partir autre part.

-« Dit mon nom, charogne ! »

Sébastien l’ignorait, aussi tentât t’il à moitié essoufflé, son membre de plus en plus, dur de se rappeler la moitié que contenait la lettre.

-« Alia'a... Aenor? »

Elle desserra vivement son emprise, tout en le regardant reprendre son souffle avec un sourire de femme fatale, sa poitrine nue et immature se lovant contre lui, elle posa sa langue contre son cou pour le lécher.
Convaincu d’avoir réussit à tromper à nouveau le fantôme, Sébastien enserra la poupée qui le chevauchait entre ces deux bras de cire, pour la plaquer encore plus contre lui.

-« J’ai… j’ai soif ! »

Il interprétât mal ces dernières paroles, alors qu’il se sentait venir en elle ; car ce n’était pas de sa semence dont l’esprit vampirisé parlait.
Et c’est de ses petites dents de lait, que Cascendre possédée par l’esprit d’Alia’ane, déchira la chair carotide alors que Sébastien en expulsait le fluide.
Criant comme un damné, il la repoussa avec force alors qu’elle cherchait déjà sa transfusion ; se relevant nu, une main contre sa déchirure, de lui coulait en bas de l’eau, et en haut du sang...
Et entre eux deux, se trouvait la demi-lettre à l’encre verte, soulevée par leurs ébats et débats vitaux, sujette de leurs toutes leurs nouvelles attentions ; à qui la saisirait en premier, la victoire ou la vie assurée…

Poupée n°4 : Doll’s inferno
[HRP : Ce RP contient quelques scènes choquantes]

Comme Adam découvrant sa propre nudité, l’homme-enfant se précipita sur la demi-feuille volante comme pour s’en cacher le sexe encore bandé… les yeux de Cascendre se mirent à luire dans l’ombre des bougies alors qu’elle se retrouvait folle à faire des nœuds de leurs mains, à qui s’en saisirait en premier.
Finalement l’homme qui se prenait pour un dieu repoussa Eve violement, amortissant sa chute sur son muscle le plus rebondis, contre ces pierres froides elle réprima un juron ; maitre des tablettes sans loi, le sang debout coagulait déjà de sa blessure, contre son torse haletant.

-« Je vais te renvoyer d’où tu viens, vipère ! »

Alors qu’il voulait joindre le geste à la parole, un poison froid semblant le paralyser, lorsque la jeune fille possédée se relevant en passant une manche déchirée contre son maxillaire pour en effacer le sang goûteux, de se mettre à réciter une formule dans la langue des anges espagnols.

-« Lic lac, lic lac, you enter in my doll’s inferno! »

Derrière la femme-enfant des fils rouges transpercèrent l’illusion de son envoutement, comme pour un pantin de chair et de sang, elle était reliée maintenant à chacune de ces articulations, ces mains, ces pieds, son aine.
Sept de chaque cotés, blanche-blême avançait de manière saccadé, guidée par un marionnettiste invisible, vers le poète immobile.

-« Lic lac, lic lac… »

Les dents serrées comme sa démarche, elle continuait de psalmodier l’inquiétude et la peur.
Sébastien n’arrivait pas à fuir, elle arriva donc en son temps contre la statue pétrifiée par sa mascarade, la lettre à l’encre verte dans une de ses mains pendantes, comme sa virilité.
Cascendre inclina la tête sur le côté d’une manière peu naturelle, et se mit à grimper sur lui en se servant des cuisses à demi-fléchies pour venir se hisser sur lui, frôlant au passage quelques prises déformés de ce mur d’escalade.

-« Lic la, lic lac… »

Elle lui prit la tête dans ces deux mains libres et effilées, ces cuisses enserrant, tel un singe vicieux, le bassin de sa victime favorite.

-« Cà va trop loin là, Cascy réveilles toi ! Mires ! »

Alors qu’insensible à ces menaces, elle allait une fois encore boire à sa source, elle trempa amoureusement ces lèvres dans la blessure fragile qui s’apprivoisa aussitôt ; tout les membres de Sébastien se raidirent à mesure qu’elle l’embrassait dans le cou, l’un deux cherchant déjà une entrée dans la poupée aux multiples ficelles.
Léchant et lâchant tout à coup la lettre, celle-ci inconsciente vient finir de se brûler sur la flamme indécente d’un cierge relevé.
A mesure que la lettre finissait de se consumer, Cascendre se révulsait sur Sébastien qui la consommait involontairement une fois encore.
Les fils couleurs sang s’agitèrent pour la faire reculer en arrière dans leurs enfers, mais décidément bien accrochée à son amant, ils ne firent que la faire resserrer son étreinte dans sa fusion orgasmique.
Le marionnettiste invisible tirait tellement fort, que les membres de Cascendre s’arrachèrent un à un, révélant non pas de la chair, des os usés, mais les fausses articulations d’une crash-test-dummy.

-« Pourquoi m’as-tu fais cela, Raphaël ? Combien de siècles devrais-je encore t’aimer seule ? »

La jeune femme qui ressemblait autrefois à Cascendre était en morceau, désarticulée et tachée de blanc comme une mariée triste.
Sur le sol, des derniers mots de la garde chasse Alia'ane pour le frère Evanescent, il ne restait rien...

Poupée n°5 : La Révélation

-« Lic lac, lic lac… »

La mâchoire de la femme-poupée en morceau, ouverte et rouillée dans l’articulé de son dernier son, brisait le silence dégoulinant de la sève du jeune homme.

-« Ra… ra… ra… »

Sébastien avait une mine un peu interdite, il regardait tour à tour les cendres, la femme transpercée, son membre le plus mit à contribution et les fils rouges encore tendus qui en sortaient.

-« Lic lac, lic lac… »

Des ombres d’un vieux pilier de pierres qui soutenait la crypte souillée, la vraie Cascendre reliée à son effigie qui gisaient possédée aux pieds nus de leurs amants, sortit enfin de sa cachette.
Elle portait la même tenue que sa jumelle désarticulée, mais en moins maculée de tâches diverses ; au bout de ces doigts filiformes, elle agitait distraitement les fils, de faire bouger pitoyable l’esprit prisonnier d’Alia’ane.
Elle arrivait enfin au niveau de son jouet, le marionnettiste se pencha sur sa création.

-« Mais… quand as-tu fait cela ? »

Sébastien comprenait qu’il venait de faire par deux fois, l’amour à un objet ; cependant l’adolescente ne lui répondit pas tout de suite, songeuse.
Puis elle le regarda immobile, dans l’ombre des bougies coupables.

-« Tu as cassé ma poupée ! »

Elle lâcha un moment les fils de sang, qui disparurent un à un en poussière d’illusion.

-« Je suis désolé, je ne savais pa… »

Mais déjà elle était sur lui, il déglutit alors qu’elle l’attrapa, le caressant il baissa la tête vers la main douce qui le tenait par sa virilité, puis il posa un regard interrogateur dans les yeux de sa geôlière amusée.

-« Regardes, toi aussi tu crées des fils… »

En effet un fils d’une couleur bien pâle en comparaison avec les siens, coulait de l’appendice avec un charme… incertain.
Elle le lâcha enfin, qu’il put à nouveau de respirer normalement ; posant sa tête contre son torse, elle se fit plaindre.

-« Qui jouera encore avec moi, maintenant que mon nouveau jouet est tout abimé… »

Le commis ne put que la prendre dans ces bras épuisés par l’amour avec la poupée… dégonflée.
Soudain, l’esprit Alia’ane sembla essayer de se relever, et pointant un doigt tordu en direction du couple.

-« Ra… ra… Raphael… vo… vous payerez de vo… votre igni…ino… ignominie ! »

Cascendre prit un air faussement affolé, en s’agitant d’inutile façon contre Sébastien.

-« Par Ilo, mais la poupée cassée parles toute seule ! Tu as vu cela Sébastien ! Jack protèges moi de la vilaine qui me menace moi, sa mère !

-« Jack… ? »

Encore plus loin du centre de la crypte où elle avait posée au départ sa poupée fétiche, on entendit dans le noir un bruit inquiétant difficile à définir, autrement qu’après avoir entendu le bruit des fils du Doll’s inferno, on put voir surgir de la ténèbre d’autres, mais ni rouges, ni blancs cette fois, d’un noir qui absorbait la lumière des bougies à son passage, pour se saisir du jouet défectueux par la gorge, l’attirant vers lui pour le faire disparaitre en dehors du champ de vision de l’homme aux bras protecteurs.

-« On… on aurait dit qu’elle pleurait… vraiment ! »

-« Objets inanimés, avez-vous donc une âme, qui s’attache à la notre, et qui nous fait rêver… »

Cascendre ferma enfin les yeux, blottie comme pour ne pas entendre les bruits déchirants qu’on entendait du centre de la salle, où les ténèbres occultaient toutes lumières.