Nom : Rol’mariane Ramurdor
Age : 100 ans
Race : Demie-elfe
Sexe : Féminin
Taille : 1m73
Poids : 55 kg
Caractère : Rol’mariane est quelqu’un de foncièrement indépendant. Elle ne supporte pas que l’on dicte sa conduite et le fait bien savoir. Du même coup, elle en devient dominatrice parfois, arrogante, et elle se retrouve en retrait, exclue. Pourtant elle sait être un tant soit peu sociable, à l’occasion de parties de cartes et de paries. Rol’mariane est une flambeuse et une tricheuse, elle aime parier tout et n’importe quoi, pour n’importe quelle raison, et à n’importe quel prix. Elle aime la solitude lorsqu’elle la choisit elle-même, et non quant on la lui impose. Enfin elle ne supporte pas les autres elfes, elle n’est pas du tout habituée à eux et les trouve trop différents des humains qui l’ont élevée. Elle est d’alignement chaotique-bon.
Physique : Même si elle aimerait le cacher, Rol’mariane est une elfe jusqu’au bout des doigts. Grande et svelte, elle arbore un teint de pêche, un visage angulaire et de grandes oreilles pointues. Ses yeux couleurs noisette sont en amandes, et ses sourcils soulignent une espièglerie latente. Son nez est long, très fin, ses lèvres à peine dessinées et pâles. Ses cheveux, coupés à la garçonne, sont bruns. Elle a de longs doigts habiles et des pieds légers. Ses sourires sont rares et en coin, son regard est plus éloquent que ses gestes, jugés rapides et d’avantage utilisés à la tricherie et aux jeux.
Peurs : En même temps qu’elle semble les détester, Rol’mariane a peur du contact avec les elfes. Elle se sent marginalisé auprès d’eux et ne sait comment réagir face à eux. Elle a aussi très peur du temps qui cours et qui emporte tout ce qui lui est cher, ne prenant que trop conscience de sa propre longévité. Pour finir elle a horreur des endroits clos, elle est claustrophobe. La seule chose qu’elle ne pariera jamais, c’est qu’elle peut rester seule enfermée dans une pièce pendant plus de cinq minutes.
Particularité(s) : Il paraîtrait qu’elle ait un tatouage sur la fesse gauche. Personne n’a pu le prouver, mais l’embarras de la jeune elfe chaque fois que l’on mentionne ce détail en dit long. Que représente-t-il ? Hmm… c’est un mystère qu’il faudra bien élucider un jour !
Statut, métier, pouvoirs, compétences: Rol’mariane est rôdeuse. Depuis qu’elle a quittée son village elle parcourt les terres et les forets, sans autre but que d’apprendre au contact de la nature qui l’a vue naître, acceptant ça et là de participer à quelques quêtes, histoire d’évacuer un trop plein d’adrénaline et d’escroquer quelques aventuriers malhabiles et naïfs. Elle sait parfaitement manier l’arc et elle sait monter à cheval, même si elle déteste ça. N’ayant pas été élevée par d’autres elfes sylvain, ses pouvoirs en temps que tel sont limité, encore enfouis en elle.
Votre histoire : Rol’mariane, nommée plus couramment Mariane par ses congénères, est née de l’union peu probable d’un elfe sylvain et d’une paysanne, dont la petite hérita le fort caractère. L’elfe sylvain, prénommé Daliel, en apprenant que sa bien-aimée humaine, Lucia, attendait un enfant de lui accepta de renoncer à sa vie d’ermite et à la rejoindre pour élever leur fille ensemble. Hélas, il fallait s’y attendre, cette décision n’enchanta personne dans le village humain, pas plus qu’auprès du peuple sylvain dont Daliel partait si librement. Quelques rixes furent déclanchées sous ce prétexte, de plus en plus violentes, et Daliel tenta de s’interposer. Il mourut, de la main de son propre frère, alors qu’il voulait protéger celui de sa femme. Cet acte mit fin aux combats, mais laissa Lucia seule et sans ressources. Avec l’aide bienvenue de son frère elle éleva tant bien que mal Rol’mariane, laquelle s’identifia dès son plus jeune âge aux humains qui l’entouraient. Espiègle et joueuse, elle pensa grandir en même temps que ses camarades de jeux. Mais cela ne dura pas. A vingt ans, ceux qui furent ses frères (et non pas sœurs, car elle refusait systématiquement toute association avec de jeunes filles bien élevées) de récréation devinrent avec le temps des grands frères protecteurs, des hommes aux allures paternalistes, des vieillards prévenants. En atteignant ses 100 printemps, elle avait perdue tous ses amis, sa famille, ses proches. Son oncle elfique ne lui avait jamais rendu visite, rongé de culpabilité depuis la mort accidentelle de son frère, aussi réfutait-elle toujours ses origines. Elle avait vue passer près de quatre générations d’hommes dans son village, et était devenue la cible préférée des jeunes hommes. Elle apprit alors à se défendre, à coup de remarques cinglantes et de paries culottés. Le goût du danger et le besoin de solitude devinrent ses armes, et c’est ainsi qu’elle partit du jour au lendemain sur les chemins. Depuis plusieurs mois cette elfe proche des hommes aura accumulée les kilomètres, les rencontres et les apprentissages, les quêtes et les arnaques, et les renvois successifs d’une cinquantaine de soupirants qu’elle aura tours à tours provoqués, plumés puis menacés de castrations. Elle évite toujours les citées et sociétés elfiques. Mais viendra un jour où elle ne pourra plus se voiler la face. Elle le sait. Elle le sent. Elle l’attend avec appréhension. Elle espère, au fond, que ce sera le plus tard possible…