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 Le Consortium des Alchimistes

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Mangolds
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Mangolds


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MessageSujet: Le Consortium des Alchimistes   Le Consortium des Alchimistes Icon_minitimeSam 17 Jan 2009 - 17:36

*Deuxième à droite....là à gauche....ici la rue des Inquisiteurs....*

Mangolds courait à travers les rues de Tylen depuis une dizaine de minutes, se dirigeant droit vers l'endroit où il habitait avec sa soeur et son neveu. La ville était en proie au chaos. De nombreux bâtiments avaient brûlés, apparemment du fait d'un grand incendie qui s'était vite propagé. Derrière lui, Liod'hua et le dernier rescapé des arbalétriers de la Phalange du Phoenix qui le pourchassait, s'était fait ensevelir sous les gravas d'un grand hôtel particulier rongé par les flammes. Mais le tueur s'en fichait éperdument, seule sa famille l'inquiétait pour le moment. Lorsqu'il arriva dans le quartier, il constata que l'incendie n'était pas arrivé jusque là, et qu'avec l'intervention des services de sécurité de la ville, le feu serait maîtrisé rapidement. Seulement lorsqu'il arriva devant la porte de chez lui, celle-ci ne s'ouvrit pas. Verrouillée qu'elle était. Sans plus attendre, Mangolds partit en direction du Nord de la ville, sans courir cette fois-ci mais avec un pas pressé tout de même. Après quinze minutes de marche intense, la silhouette des bâtiments qui lui étaient plus que familiers se dessinèrent devant lui. La puissante organisation du Consortium des Alchimistes occupait tout une moitié de quartier dans Tylen. Autrefois un simple regroupement de quelques alchimistes de renoms, le Consortium s'était considérablement développé. Devenu une véritable entreprise, sous la direction des Grands Maîtres successifs (le dernier en date et actuel étant Zaartius Selmotte), l'organisation se divisait désormais en plusieurs départements (entre parenthèses le nom du chef de département) :

Le département de l'alchimie (Gerro Grundwärd)
Le département des sciences mathématiques, physiques et philosophiques (Professeur Mito Nu)
Le département des sciences magiques (Archibald Shaft)
Le département de la voyance et de l'occultisme (Soeur Terziä Dzuentes)
Le département des armes et nouvelles technologies (Emhet P.Qiu)
Le département des sciences religieuses (Cardinal Richter Domenicalli)
Le département de la médecine (Docteur Lapi Kouze)
Le département architectural et de la construction (Jay Omaittre)

Ces huit départements étaient donc dirigés par un chef, lequel tenait ses ordres des deux seules personnes ayant autorité sur l'ensemble du Consortium, le Grand Maître Selmotte et son second, le conseiller Bartholomey. Mais ne rentrons pas plus dans le détail, qui sera dévoilé le moment venu. Les bâtiments du Consortium était aussi gros que la moitié du palais du Prince Färvien, sans être aussi imposant, car il s'agissait de toutes les maisons et hôtels particulier qui étaient reliés les uns aux autres par des couloirs et des accès creusés dans les murs. Ce qui fait que de l'extérieur, seule l'entrée principale avec son grand portail laissait deviner qu'il s'agissait des locaux de l'organisation. Apparemment le feu ne s'était également pas propagé jusque là, ce qui rassura définitivement Mangolds. Le tueur franchit la grille, sans que les gardes ne l'arrêtent, reconnaissant au premier coup d'oeil l'un des employés externes les plus utilisés par Zaartius Selmotte. Traversant la cour, il entra dans le bâtiment, et pris le second escalier à gauche dans le grand hall d'entrée, et descendit quatre à quatre les marches qui l'emmenèrent vers le département des armes et nouvelles technologies. Ouvrant la porte en trombe, il eu l'agréable surprise de voir, dans le grand laboratoire du département, sa soeur Maria, dont le sourire illumina immédiatement le visage quand elle aperçut son frère.


« Mand' ! Enfin tu es là. Ça fait des jours qu'on s'inquiète pour toi.
Je suis désolé. J'ai eu quelques problèmes. Tout le monde va bien ici.
Oui ça va. Will est en train de dormir dans le bureau d'Emhet. Kinshassa s'en occupe. Mickaël est venu nous chercher dès que les incidents ont commencé en ville. »


Elle serra son frère contre elle, et l'embrassa tendrement sur la joue, soulagée de le savoir en vie. Contrairement à Mangolds, Maria était petite. Mais pas moins jolie. Blonde, avec une longue chevelure bouclée qui lui descendait sur les omoplates, et des yeux bleus perçants, qu'elle tenait sans conteste de sa grand-mère maternelle, qu'elle avait pourtant très peu connue. Cependant, elle était très proche de son frère au niveau de son caractère. Dotée d'un fort tempérament, elle ne se laissait pas faire et savait prendre les choses en main quand il le fallait. Et elle était très débrouillarde. Ce dernier aspect s'était renforcée après l'échec de son mariage. En effet Maria, qui avait aujourd'hui 28 ans (10 ans d'écart avec son frère), s'était mariée il y a deux ans. Trop tôt semble-t-il, car le mariage ne dura que trois mois. Malheureusement, elle découvrit peu après qu'elle était enceinte, et ne put avertir son ex-mari, car celui-ci voyageait beaucoup. De cette union naquit ainsi Will, qui avait aujourd'hui deux ans, et dont Mangolds était devenu en quelque sorte un père de substitution.
Après de courtes retrouvailles avec les assistants d'Emhet présents, Mickaël, qui retourna travailler sur son projet « Les ailes d'Icare » et Fillius, à qui « Mand' » confia sa nouvelle arbalète, Maria et son frère se retrouvèrent dans le bureau d'Emhet, chuchotant doucement pour ne pas réveiller Will, dormant dans les bras de Kinshassa, elle-même dormant sur le fauteuil du chef du département des armes et nouvelles technologies.


« Elle a passé la journée à s'en occuper. Et tu sais comme Will est turbulent dès que tu n'es pas là.
- J'imagine. Au fait, où est Emhet ?
- Zaartius a convoqué une assemblée générale d'urgence. Tous les chefs de département y sont, ainsi que Bartholomey naturellement.
- Situation d'urgence oblige j'imagine.
- Tu peux le dire. Au fait, Zaartius m'a quand même chargé de te dire qu'il voudra te voir une fois la réunion terminée. Il a un autre boulot pour toi semble-t-il.
- Tu gardes encore ce vieux gri-gri avec toi ? »


Maria tenait dans ses mains un collier de perles, qu'elle malaxait dans ses mains depuis plusieurs minutes. C'était l'un des seuls cadeaux qu'elle tenait de son ex-mari et qu'elle gardait encore.

« - C'est à croire qu'il te manque.
- Kozor n'était pas un mauvais mari tu sais. Mais nous nous sommes précipités, et nous n'étions pas fait pour vivre ensembles. Pas dans les circonstances actuelles.
- Je me demande ce qu'il est devenu. On en a jamais vraiment entendu parler de nouveau. »

Un silence se fit, ponctué par les ronflements de Will et de Kinshassa.

« - Bon et toi ça s'est bien passé pendant mon absence ?
- A part la moitié de la ville en feu, ouais ça va. Rien de bien spécial. Le palais est toujours autant stressé par la disparition du Prince Färvien, mais à part ça rien de neuf. »


En effet, Maria travaillait depuis ses 18 ans comme domestique au palais du Prince, sous la direction de la gouvernante principale.

« Ah si. La vieille servante Amahora est morte il y a trois jours.
- La vieille foldingue ?
- Tu exagères. Elle était dans son monde mais elle était gentille.
- Elle est morte de quoi ?
- Son coeur a lâché d'après le médecin du Prince. Faut dire qu'elle était vieille.
- Comme moi. Décidément je supporte de moins en moins les réunions de crise. La vieillesse sans doute. Salut Mand', t'en as mis du temps à revenir. »


Emhet P.Qiu fit son entrée, l'air fatigué et énervé, caressant sa barbe, réflexe dû à l'énervement. Maria se leva alors et s'esquiva pour lui laisser son siège.

« Je vous laisse, vous avez des choses à vous dire je pense.
- Merci chère enfant. Alors ? Tu l'as eu ?
- Non, la Phalange m'a piégée. Ils l'ont tué à ma place.
- Au moins il est mort c'est déjà ça. Comme quoi je ne vais plus chercher à avoir d'autres assistants. Ces trois-là me suffisent amplement. Bon par contre toi....
- Je ne toucherai pas la prime comme convenu. J'aurai dû mieux me démerder. Bon et cette réunion ?
- Je peux rien dire, Zaartius t'en touchera quelques mots lui-même. Mais lui-même nous a caché des choses j'en suis sûr. Il avait l'air très inquiet, plus que d'habitude.
- Vous dites ça à chaque fois.
- Bartholomey aussi, et c'est ça qui m'inquiète. C'est la première fois que je le voyais comme ça. On aurait dit qu'il allait fondre sur son siège. Crispé et ultra-angoissé. Ça annonce rien de bon tout ça....mais tu vas vite le savoir. Ils t'attendent dans son bureau. On va s'occuper de ton matos pendant ce temps. T'as besoin de quoi ?
- J'ai déjà confier mon arbalète à Fillius, faudrait également que tu regardes également le FDL. Il a des ratées par moment. Sinon munitions habituelles plus des carreaux supplémentaires et ça ira.
- Pas de problème mon grand je m'en occupe. On va laisser Kinshassa dormir. Elle arrête pas depuis trois jours. Elle a presque fini son boulot sur la poudre noire.
- Oki. A toute à l'heure. Je reviendrai te faire un petit topo de ce qu'il s'est dit. »


Avec un petit clin d'oeil, Mangolds quitta le bureau, traversa le laboratoire, et retourna au grand hall, puis il prit la direction du bureau du Grand Maître Zaartius Selmotte, sans un mot, le bruit des semelles de plomb de ses chaussures résonnant dans les couloirs.
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Mangolds
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MessageSujet: Re: Le Consortium des Alchimistes   Le Consortium des Alchimistes Icon_minitimeSam 24 Jan 2009 - 14:13

Mangolds attendait depuis cinq minutes dans le vestibule du bureau de Zaartius Selmotte, et son inquiétude croissait, à mesure qu'il entendait des brides de phrases venant de la discussion houleuse qui se tenait dans le bureau.

Debout derrière son bureau, Selmotte tentait de rester calme. Il faisait les cent pas, les mains crispées jointes dans le bas de son dos. De l'autre côté du bureau, sur le fauteuil de droite, le conseiller Bartholomey, les mains sur l'accoudoir, tentait de calmer l'atmosphère très chargée. A côté de lui, soeur Terziä Dzuentes, la capuche de son ample toge rabattue sur la tête, silencieuse et mystérieuse comme à son habitude. Debout derrière elle, Archibald Shaft se caressait la barbe tout en parlant à la dernière personne présente dans le bureau, le cardinal Richter Domenicalli, le tient rougeaud contrastant avec sa tenue blanche de clerc du culte d'Ilo, du fait de son incroyable animosité qu'il exprimait :


« Cette fois-ci c'en est trop Selmotte ! L'Ordre du Coeur ne toléra pas une fois de plus un incident de la sorte ! C'est une hérésie !
- Hérésie ? Vous perdez la tête mon ami
, souffla Shaft. Et vous osez vous prétendre des nôtres ? Vous avez élu chef du département des sciences religieuses à la demande même de maître Selmotte, alors sachez tenir votre rang.
- Mon rang m'oblige à dénoncer ce que vous vous apprêtez à faire tous ici. Et en vous basant sur quoi ? De l'abstrait mal fondé ! Vous rendez compte que vous allez plonger tout le pays dans la terreur avec vos prévisions ?
- De l'abstrait ? Vous êtes bien culotté pour un religieux mon vieux ! Aux dernières nouvelles, vos dieux ne sont toujours pas apparus à Tylen, ni à Portlabor, ni ailleurs que je sache ! Alors restez à votre place au lieu de déblatérer de telles arguments peu valables.
- Archibald, Richter. Du calme je vous prie. Rappelez-vous qu'il y a eu un mort aujourd'hui. On ne peut l'ignorer. Après vous avez chacun vos idées, vos principes, vos pensées, vos croyances. Soeur Dzuentes, votre prédiction est-elle sûre ? »


Le voix de la vieille femme se fit entendre, douce mais ferme et assurée :

« Des prédictions d'un mort il s'agit Zaartius. Tu sais aussi bien que moi qu'il peut s'agir d'un futur proche ou d'un futur qui n'aura pas lieu. Mais les incidents de la ville ne sont pas une coïncidence, ni les signes que mes assistants et moi-même avons entre-aperçu depuis plusieurs jours. Cela annonce quelque chose, et de terrible je le crains.
- Quand bien même l'apocalypse sonnerait aux portes de Tylen, que pouvons bien faire ? On a rien retiré de cette vision.
- Il vous faut apprendre entre les lignes Richter. C'est une chose que vous ne semblez point disposer à faire. Pour ma part, je ne change pas d'avis. Je me prépare au pire.
- Soit, c'est vous le patron, mais je suis aussi membre de l'Ordre du Coeur. Je me vois dans l'obligation d'informer le Prince Färvien de la tournure des évènements.
- Faites ce qui vous semble le plus juste Richter. Mais rappelez-vous que nous sommes vos amis avant tout. Pas des ennemis. »


Le cardinal se dirigea vers la sortie, non sans avoir jeté un dernier regard sur l'assemblée. Archibald Shaft se lança à sa poursuite :

« Je vais essayer de lui parler et de la calmer Maître Selmotte. Je le connais assez pour trouver les mots justes et le calmer.
- Bien. Quand vous aurez fini Archibald, j'aimerai que vous et votre département travaillez avec le département de Soeur Dzuentes. Je veux savoir comment cela est arrivé, et si la magie utilisée est assez puissante pour qu'on ne puisse pas savoir d'où elle est provenue. Mais je vous en prie, faites attention.
- Oui monsieur. »


Sans un mot, Terziä Dzuentes se leva, salua le Grand Maître et s'en alla à son tour. En passant devant Mangolds qui attendait le vestibule, elle lui ajouta avec un petit sourire :

« La suite vous plaira mon garçon. »

Mangolds rentra alors dans le bureau. Zaartius venait de s'affaler sur son fauteuil, avec un visage grave et des traits tirés. Ce fut Bartholomey qui prit la parole, de sa voie grave :

« Asseyez-vous mon ami.
- Eh ben, c'est pas la fête les gars, c'est le feu qui vous met dans cet état ?
- Nous avons eu un mort au département de la voyance et de l'occultisme ce matin Mangolds. Bartholomey et moi-même avons passé la journée à calmer les différents chefs pour éviter qu'ils ne s'étripent les uns avec les autres.
- Ouais j'ai entendu ça. Encore Richter qui souhaite brûler la moitié du monde pour hérésie c'est ça ?
- Si ce n'étais que ça, nous ne ferions pas appel à vous.
- Ah ?
- La mort de ce matin a été très violente. Il s'agit d'un médium qui travaillait pour nous. Il était en transe, en vision, quand il a commencé à se tordre de douleur dans tous les sens, son cœur a fini par lâché. On aurait dit qu'il était possédé par un démon et....
- ....l'autopsie pratiqué par les médecins ont révélé que son cœur avec littéralement été broyé
, renchérit Bartholomey.
- Broyé ?
- Par une force magique sans conteste. Tous nos mages et voyant en ont ressenti la puissance lors de « l'attaque ».
- Qu'est-ce que je viens faire là-dedans ? La magie c'est pas mon domaine, sauf si c'est pour dégommer du mage !
- Avant de mourir, le médium a eu le temps de dire plusieurs choses, dont un nom : Aria'ane.
- En gros vous voulez que je zigouille cette personne ?
- Non, vous allez la trouver et nous la ramener. Elle va nous apprendre beaucoup de choses j'en suis sûr.
- Des choses ? A propos de quoi ? »


Bartholomey ferma les yeux, tandis que Zaartius s'enfonça un peu plus dans son fauteuil. L'atmosphère silencieux était l'une des plus lourde que Mangolds ressentit durant son existence. Il compris qu'il avait posé la question à 10000 pièces d'or. Au bout de deux minutes où les trois protagonistes s'observèrent, Zaartius rompit le silence.

« Savez-vous pourquoi, malgré l'avis du culte d'Ilo et du Cardinal Richter, j'ai décidé d'établir un département de la voyance et de l'occultisme dans mon organisation ?
- Je sens que vous allez me le dire.
- Quand j'ai rencontré pour la première fois Terziä Dzuentes à une conférence d'alchimistes donné par Gerro Grundwärd, elle m'a annoncé un malheur proche si je ne rentrais pas immédiatement chez moi. Je ne l'ai pas écouté. Le soir même, alors que je continuais de boire et de discuter avec les nombreux convives, mon fils a été vidé de son sang par un vampire, avant d'être coupé en morceaux et brûlé. »


Les larmes montèrent aux yeux du vieil homme, qui se prit la tête dans les mains. Bartholomey, en bon conseiller, pris la suite.

« Depuis ce jour, nous avons décidé de prendre Terziä avec nous, et nous ne l'avons pas regretté si je puis dire. Surtout vous.
- Moi ?
- Oui vous. Nombreux contrats qui vous ont été fourni provenaient d'une vision de Terziä ou de l'un de ses assistants. Elle ne s'est que rarement trompée. Et c'est pourquoi nous craignons qu'elle ait une fois de plus raison. »


Mangolds marqua une légère pause.

« Et qu'a-t-elle prévu cette fois-ci ?
- La fin du monde. La mort. La désolation. 
- Ah....c'est pas top ça.
- Vous comprenez aussi pourquoi les éléments d'aujourd'hui ne sont pour nous pas une coïncidence. Richter n'y croit pas. Il refuse de croire qu'il existe un culte voué au mal qui pourrait supplanter l'ordre du Cœur.
- Un culte voué au mal ?
- Oui, le médium a fait allusion à une secte. Mais il n'a pu nous en dire plus. Et nous n'avons pas d'autres éléments pour nous aider.
- Je crois que j'en ai un. »


Les deux hommes tournèrent leur regard en direction du tueur, l'air visible surpris mais avec une lueur d'espoir.

« Ma sœur travaille au palais du Prince Färvien. Elle m'a dit qu'une des vieilles servantes est morte ce matin.
- Je ne vois pas bien en quoi ça nous aide.
- Cette servante se disait voyante, moi je l'ai toujours pris pour une folle. Mais je doute que ce soit une coïncidence. Ma soeur m'a dit que son coeur avait « lâché » lui aussi.
- Ça voudrait dire que les médiums et voyant courent un grand danger. Bartholomey, allez avertir Archibald et Terziä. Qu'ils prennent toutes les précautions nécessaires. Il semblerait que ce soit encore plus grave que je ne le pensais. »


Sans un mot, le conseiller se leva et fila accomplir sa mission. Se retrouvant seul avec Selmotte, Mangolds lui adressa un sourire chaleureux.

« Ça va aller Zaartius ?
- Je suis fatigué Mand'. J'ai bientôt 75 ans, mon corps n'est plus aussi résistant qu'autrefois. Et j'ai peur. Oui j'ai peur. Peur d'avoir failli dans ma mission et d'avoir déshonoré mon prédécesseur, maître Tohorn. Peur de voir cette organisation dissoute par les querelles de plus en plus fréquentes et les rivalités entre les chefs des départements. Et j'ai peur de ce qui va arriver. Un mal profond va s'abattre sur nous, je le ressens. Et j'ai l'impression d'être impuissant face à ce qui nous attend.
- Vous avez fait du bon boulot patron. Le Consortium ne s'est jamais autant développé sous votre commandement. Vous êtes respecté, considéré comme l'un des personnalités les plus respectées du royaume, et les gens se tournent fréquemment vers vous, car vous leur inspirez confiance et protection. Alors que l'ordre du Cœur semble décliner, Richter en est l'illustration parfaite, vous restez droit selon vos engagements. Vous avez accompli de grandes choses monsieur, et vous en accomplirez d'autres je le sais. Ne vous tourmentez pas inutilement. Le mal n'est pas encore arrivé. Et nous ferons tout pour le combattre.
- En avons-nous seulement la possibilité ? Pouvons-nous vraiment choisir ? Ou notre destin est-il déjà scellé ?
- On a toujours le choix. Même dans lorsque l'on est au bord du gouffre.
- J'envie vos certitudes mon jeune ami.
- Je n'ai fait que suivre vos conseils depuis que je vous connais. Rien de plus.
- Et il serait bon que je me les remémore. Merci mon ami. Vous venez de me redonner espoir. Filez, une mission vous attend. Mais auparavant, tenez ceci.
- Qu'est-ce ?
- Un avis de recherche d'Aimé Bedonnaire, le maire de Portlabor. Un criminel sévit depuis quelques temps. Avant de rechercher Aria'ane, trouvez-le et tuez-le. Ça ne devrait pas vous poser trop de problèmes, mais réglez ça vite tout de même.
- Comptez sur moi patron ! »


Adressant un petit clin d'œil, Mangolds fit demi-tour et quitta le bureau, laissant un Zaartius Selmotte fatigué mais apaisé. Le tueur reprit le chemin du département des armes et nouvelles technologies.
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MessageSujet: Re: Le Consortium des Alchimistes   Le Consortium des Alchimistes Icon_minitimeVen 20 Fév 2009 - 1:27

En cinq minutes, Mangolds rejoint le laboratoire d'Emhet, dans lequel ses assistants étaient occupés à la tâche. Le tueur se dirigea vers le bureau de Fillius.

« Une bien belle arme que vous détenez là mon cher. Surtout depuis que je l'ai amélioré. C'est incroyable comme les inventeurs sont prévenants de nos jours. A croire qu'ils savent que je vais trafiquer leur produit.
- Ah ? Ça a été facile ? 
- Facile ? Un gamin aurait pu le faire. J'ai mis vingt minutes montre en main.
- Plutôt une bonne chose non ? 
- Non, notre nain préféré aime la difficulté. Tu devrais le savoir depuis le temps Mand', souffla Mickaël, dont le bureau jouxtait celui de Fillius.
- Alors j'ai modifié le stock de munitions, pour y loger deux fois plus de carreaux. Le système de tir aussi, tu peux envoyer deux carreaux au lieu d'un, et le chargement est semi-automatique, il te suffira d'actionner ce petit levier comme ça : « en-avant, en-arrière ». Les carreaux sont aux dimensions habituelles, donc si t'en as plus, tu sauras t'en fabriquer.
- J'imagine qu'il y a un inconvénient ? 
- Malheureusement, je n'ai pas réussi à alléger l'arme. Elle est même un peu lourde, mais pour un gars dans ton genre, ça ne sera pas trop g....
- Et puis si l'arme est trop encombrante, tu la jettes et tu utilises ton « fdl », interrompit Emhet. Alors cette réunion ? Demanda-t-il en tendant l'arme au tueur.
- Intéressante, et inhabituelle. Je pense que tout le Consortium aura droit à un compte-rendu détaillé en trois exemplaires. 
- Très malin. Quelques grains de sable et de poussière, voilà la cause des ratées de ton arme. Si ça te le refait, un peu d'huile et ça repart. Et alors cette réunion ?
- La fin du monde est proche, j'ai deux personnes à trouver, une à Portlabor et dont les autorités locales n'arrivent à mettre le main dessus, et une autre dont j'ai que le nom, Zaartius est dans un état de nerfs épouvantable et j'ai même pas eu le droit à un gâteau avec mon thé. 
- Ben ça promet. Bonne chance mon garçon, tu en auras besoin.
- Mand', tiens c'est pour toi. »


Ses cheveux châtains tirant sur le roux, ses yeux verts perçants, ses formes généreuses mises en valeur par la tenue moulante qu'elle portait (pour travailler hein) Kinshassa arriva à son tour. De tous les assistants, elle était de loin la préférée de Mangolds. Ceci venait du fait que leur relation avait toujours été floue et spéciale. Tantôt amie, tantôt amante, ils n'avaient jamais clairement défini ce qui devait l'être et, à vrai, ils n'avaient jamais trouvé le temps pour le faire. Elle tenait dans sa main un sac au contenu fort étrange.

« Cadeau pour toi. Ma toute dernière invention, issue du projet « poudre noire ». Ces cinq boules doivent être utilisées avec soin. Tu allumes la mèche ici, et tu te casses en courant. Idéal pour tout faire péter.
- Un truc qui produit une explosion ? 
- Exact. Tu en as que cinq, pas plus, alors utilise-les avec discernement mon chaton. Allez, fais bon voyage, et reviens nous entier. Oh, Maria t'attend à l'entrée, et tu as un gros bisous de la part de Will. Il dort, donc évitons de le réveiller.
- Ouaip pas bête. Bisous ma vieille. Emhet. Fillius. Michaël. A un de ces quatre.  »


Prenant tout son attirail, composé de ses armes et quelques gadgets surprises planqués par Mickaël dans son sac, Mangolds se dirigea vers l'entrée principale du Consortium. A peine il franchit la porte du laboratoire d'Emhet que Mickaël poussa un long soupir.

« Et dire qu'il va voyager avec le plus bel homme de la ville. Je l'envie. »

*Bon, encore un long voyage en perspective. Je vais enfin pouvoir m'arrêter dans ce rest....* 


Plongé dans ses pensées, le tueur se figea sur place lorsqu'il arriva à l'entrée principale. Il aperçut sa soeur, discutant avec un jeune homme aux cheveux noirs avec quelques mèches blanches qui lui tombaient sur le visage, dans une tenue de voyageur noir également. Cela n'aurait pas interpellé Mangolds si le jeune homme en question ne s'était pas mis subitement à embrasser sa soeur, sans que celle-ci se débatte (bien au contraire). S'approchant doucement, il attendit une minute que les deux amants finissent.

« Je dérange peut-être ? 
- Mand'. Tu es là. Ah....oui....euh....je comptais t'en parler et....
- Gerro Grundwärd, chef du département alchimie, enchanté de faire enfin votre rencontre, fit le compagnon de Maria.
- Enchanté. Euh, je dis juste au revoir à ma soeur et je vous la rends. On va éviter la scène de ménage hein ? Et puis j'imagine que j'ai pas mon mot à dire n'est-ce pas ? 
- Non pas vraiment. Par contre il faut que tu saches, Gerro part avec toi.
- Quoi ? 
- J'ai été dépêché par Emhet P.Qiu, dans le cadre du projet « poudre noire », afin de valider définitivement les résultats.
- Je croyais que Kinshassa s'en occupait. 
- Nous nous sommes partagé le travail. Après tout c'est un projet commun.
- Je vais être honnête, je bosse en solo habituellement, et j'ai un rythme très élevé. Si vous vous en croyez capable, suivez-moi. Sur ce, je pars. Ah, si, Maria. Dernière chose. J'aimerai que tu t'installes chez Mickaël pendant quelques temps. Simple précaution, mais je me sentirai plus rassuré que de te savoir seule avec Will à la maison. 
- C'est déjà prévu. Zaartius me l'a demandé. Il paraissait très inquiet à mon sujet. Enfin bon, j'imagine que la tournure des évènements y sont pour quelques chose. Aller, partez maintenant et soyez prudents. »


Les deux hommes se rendirent aux écuries sans un mot, et choisirent chacun un cheval, un noir pour Mangolds, un blanc pour Gerro. Ils partirent au galop, et ce ne fut qu'à la sortie de Tylen qu'ils échangèrent quelques paroles. Gerro, avec son accent (type germanique), coupa le silence le premier.

« Je sais que ma présence ne vous plaît guère, et je sais que vous m'en voulez pour la relation avec votre soeur mais....
- C'est pas ça, j'aurai juste voulu qu'elle me le dise. Après, vous êtes à ma connaissance le premier homme avec qui elle a une relation depuis son mariage raté. Donc je ne vois pas forcément ça d'un très bon oeil. Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? 
- Un peu plus d'un mois.
- Eh ben, elle aura bien caché son jeu. Alors je vais vous donner un seul conseil, tout chef de département que vous êtes. Si jamais Will pâtit de votre relation, je vous fais la peau. J'ai été clair ? 
- On ne peut plus clair mon ami.
- Quand au fait que vous m'accompagnez, ben c'est pour votre boulot plus que pour le mien, alors je m'incline. »


Les deux hommes se turent alors, et une impression traversa Mangolds. Une mauvaise impression, comme ça lui était souvent arrivé. Tout avait été un peu vite à son goût. A peine eut le temps de planifier, de mettre ne point une stratégie. Rien. Il avançait dans le floue le plus total pour une mission des plus obscure avec un inconnu qui couchait avec sa soeur.

* Ya pas à chier, j'attire les emmerdes.*
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MessageSujet: Re: Le Consortium des Alchimistes   Le Consortium des Alchimistes Icon_minitimeDim 22 Fév 2009 - 1:22

[hrp]ceci est le RP du Consortium des Alchimistes, vu ici par Zaartius Selmotte, son dirigeant[/hrp]

Bien calé au fond de son fauteuil, Zaartius fixait contemplait le Soleil qui se couchait au loin, offrant de superbes teintes roses-orangées sur les nuages et les maisons de Tylen. La grande fenêtre de son bureau était placée juste derrière son bureau, et il aimait méditer ou se reposer en regardant le paysage par la grande ouverture vitrée. Mangolds venait tout juste de quitter son bureau, et allait dès lors quitter Tylen pour remplir son contrat. Au bout de cinq minutes, Bartholomey revint.

« J'ai fait ce que vous m'aviez demandé Zaartius.
Et je vais encore abuser de votre temps mon ami. Faites convoquer Mito Nu, l'architecte Omaittre, Kinshassa l'assistante d'Emhet et les responsables du département Alchimie.
Encore un problème ?
Non. Il est simplement temps de prendre quelques précautions. Ces bâtiments vont subir quelques modifications. »


Les sourcils du conseiller se froncèrent, et ce dernier marqua une pause, visiblement contrarié par ce qu'il venait d'entendre.

« Vous n'allez quand même pas....
- Si. Vous me connaissez. Prendre une telle décision ne me plaît pas plus qu'à vous. Mais les conséquences pourraient être très graves si la situation tournait mal et que je ne peux pas prendre cette décision. Mais la situation l'exige je le crains donc je n'ai pas le choix. Faites-les venir s'il vous plaît.
Bien monsieur. Vous êtes le seul décideur. »


Bartholomey tourna les talons et ressorti du bureau sans ajouter un mot. Zaartius comprenait son appréhension, et il la partageait, mais il préférait voir le Consortium détruit plutôt que son savoir et ses connaissances pillées si la situation était perdue. Et la tournure des évènements laissant craindre le pire, Zaartius préférait se tenir prêt, au cas où.
Selmotte était très content de son conseiller Bartholomey. Discret, efficace, ne rechignant pas sur les tâches ingrates, et capable de prendre les commandes quand lui-même était indisposé, ce qui était déjà arrivé plusieurs fois. N'étant pas un alchimiste, Bartholomey ne pouvait prétendre à devenir un jour dirigeant du Consortium (car la tradition voulait que seul un alchimiste puisse diriger le Consortium je vous le rappelle) et il n'avait d'ailleurs jamais cherché à l'être. Car nombreux sont les conseillers durant l'histoire du Consortium qui tentèrent, par ambition, de « devenir calife à la place du calife ». Bartholomey n'était pas de ceux-là. Il se contentait de garder sa place et de faire son travail au mieux, ce qui était une source de satisfaction et de soulagement pour Zaartius, car il sait qu'il peut compter sur lui à tout moment.
Au bout de quelques minutes, le conseiller revint avec une dizaine de personnes.


« Bien je vais être bref. Les récents évènements, ainsi que ceux à venir, m'obligent à prendre une décision importante. Mais avant, deux questions. Gerro et Mangolds sont-il partis ?
- A l'instant même, ils viennent de quitter l'écurie
 , répondit le seul non-humain présent, un nain nommé Riskor (mais surnommé Ricco), premier assistant de Gerro Grundwärd et alchimiste également.
- Très bien. Deuxième chose : le projet poudre noir. Qu'on donné les résultats ?
- Succès presque total. Gerro est partit faire un dernier test, pour voir si nous pouvons remplacer un des composants par du sable de Portlabor. Sinon nous pouvons commencer la fabrication et l'utilisation.
- Bien. Alors voilà ce que vous allez faire. Je veux que vous fabriquiez le plus possible de poudre. Voilà ce qu'on va en faire. »


Zaartius ouvrit un tiroir de son bureau et en sortit une grande carte, qu'il étala sur son bureau.

« Je suppose que vous reconnaissez ceci Jay ?
- Oh plutôt deux fois qu'une monsieur
, répondit l'architecte.
- C'est quoi ? Demanda le professeur Mito Nu en mâchouillant un de ses crayons.
- Ceci messieurs, est un plan des bâtiments du Consortium dans lesquels nous nous trouvons. A la différence près qu'elle date de cinq siècles environ. Elle a été dessiné par Peter le Fou, maître du Consortium à cette époque qui, bien que ne dirigeant qu'un groupe de cinq personnes à l'époque, avait vu grand et souhaitait faire construire ces bâtiments.
- Qu'est-ce donc ?
Demanda Bartholomey en désignant sur la carte des murs épais.
- La raison qui a valu à feu Peter Vankvaard son surnom du « Fou ». Brillant alchimiste mais avide. Avide de lumière. Il souhaitait faire couler de l'or dans les murs, afin de montrer à Tylen la puissance et la richesse du Consortium. Il voulait que ces bâtiments soient lumineux, grâce à l'or coulée dans les murs, et non tristes et sombres.
- Cela aurait marché ?
- Ça personne ne le sait.
- Mais quel rapport avec notre présence ici maître ?
- A sa mort, Peter à donner comme instruction à son successeur, dans son testament, d'utiliser ses plans pour construire ou rénover les bâtiments. Sauf que ses successeurs n'ont jamais coulé d'or dans les murs.
- Vous voulez dire qu'il existe de minces ouvertures entre chaque murs de ces bâtiments.
- Exact. Et vous allez vous tous ici les remplir avec la poudre noire mise au point par mademoiselle Kinshassa ici présente. Oh veuillez m'excuser mademoiselle, je manque à mes devoirs. Vous voulez vous asseoir.
- Ça ira je vous remercie,
répondit-elle avec un sourire malicieux. Je préférerai savoir ce que vous comptez faire en remplissant les murs de poudre.
- C'est tout simple. Si le Consortium est menacé, et qu'il n'y a aucun moyen de le sauver, je ferai tout sauter. »


Ce fut une bombe. Tous les occupants de la pièce sursautèrent à l'évocation de ces mots. Mito Nu lâcha son crayon qui tomba à terre, Bartholomey se laissa choir dans un fauteuil pendant que Kinshassa et les assistants de Gerro se toisaient du regard afin de savoir si c'était une mauvaise blague.

« Non mes amis. Je n'ai pas perdu la boule. Mais je préfère que vous sachiez tout. Les récentes visions de soeur Dzuentes et les récents évènements tendent à prouver qu'un mal va bientôt s'abattre sur le monde. J'espère de tout coeur que cela n'arrivera pas. Mais si ça a lieu, je ne pourrai me permettre de laisser tout le savoir et les connaissances acquises depuis des siècles par nos prédécesseurs tomber entre de mauvaises mains. Et sachez que je n'adopterai cette solution qu'en dernier recours, que si toutes mes tentatives pour rétablir la situation auront échoué.
- Vous vous rendez compte de tout ce qu'il faudra comme poudre pour faire ça ? Et comment comptez-vous tout faire exploser ensuite ?
- Les plans ont prévu un systèmes de mèches, à travers les différents conduits, qui se relient en une seule qui donne....ici. »


Zaartius souleva une petite trappe près de la fenêtre de son bureau, de laquelle sortie un bout de ficelle.

« Tout a déjà été pensé, je vous demande juste de le mettre en oeuvre. Et sachez deux choses. Si vous refusez, ou si vous en parlez à quiconque, je vous fait exécuter sans préavis. Je suis désolé d'employer ces termes, mais je ne peux faire autrement. Maintenant allez, vous avez du travail. »

Sans un mot, les scientifiques quittèrent la pièce, visiblement troublés et nerveux. Zaartius se rassit au fond de son fauteuil et ferma les yeux.
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