Nom :Harzaeldrël (oui? c'est moi.)
Age : estimé à environ 40 ans
Race : Aasimar (Si quelqu'un le traite de fils à papa, il mord).
Sexe : un seul... euh, pardon, masculin
Religion : ni dieu, ni maitre... (surtout pas de dieu, d'ailleurs)
Alignement : Loyal neutre
Caractère : De cochon. Bon, maintenant, la description serieuse: Harzaeldrël a pour principe premier que tout lui est indifférent, et de n'en faire qu'à son humeur du moment. Il prétend ne servir aucune cause, même pas la sienne, et il est vrai qu'il affiche un profond dédain pour l'or, les reconnaissances qu'elles qu'elles soient, les ultimatums, les demandes... Il vient tantot à l'aide des autres, tantot passe son chemin. Mais derriere l'apparence chaotique de son comportement, se cache en réalité une profonde déception, et une mélancolie de tous les instants. Il arbore un profond cynisme, et beaucoup d'humour noir. D'un naturel plutot calme, il peut etre en proie à de violentes coleres, pouvant le faire prendre pour un être démoniaque. Il ne respecte que deux règles, qui sont pour lui des lois inaltérables: La parole donnée, et la mort. Ceci le conduit à faire la chasse aux morts-vivants, d'une maniere impitoyable, et à hair les nécromanciens qui les créent: pour lui, cet esclavage est une torture infligée aux morts, et une grave offense à la vie. Il ne parle pas de “tuer” un mort-vivant, mais de “l'apaiser.”
Peurs : Tomber amoureux, mais surtout par la peur de perdre l'être aimé, ou d'être rejeté par lui. Il craint aussi de devenir mauvais, et de conduire les autres à la destruction, comme il l'a déjà fait.
Physique : “Lorsqu'il enleva son Heaume, l'inconnu révéla un visage maigre, à la peau d'une paleur maladive, presque blanche. Plantés entre des paumettes saillantes et des arcades osseuses, ses yeux entierement d'un bleu très pâle irradiaient une faible lueur froide, qui dégageait à la fois un caractere inquiétant et un coté rassurant. Ses bras, dans la partie qui dépassait de sa cuirasse, paraissaient très maigres, malgré la présence de muscles saillants, et leurs mains partageaient la même couleur blanche que son visage. Des cheveux blancs tombaient dans son cou, réunis en un genre de catogan.”
Lorsqu'on peut le voir sans armure, ce qui frappe est que tout son corps donne cette impression contrastée de maigreur musculeuse, c'est-à-dire que ses membres apparaissent très maigres et les muscles semblent en briser l'homogeneité, un peu comme si un enfant s'était amusé à faire un bonhomme avec des cure-dents et à placer des pois pour symboliser les muscles.
Beaucoup se demandent s'ils ont affaire à un vivant ou à un mort...
Taille : 1m90
Poids : tout à fait incertain...50 à 60 kilos?(sans armure) (en tout cas, trop faible pour sa taille)
Particularités : des yeux opalescents, voire lumineux
Statut, métier, pouvoirs, compétences : Harzaeldrël, dans sa jeunesse, s'est d'abord orienté vers la voie de la magie, cherchant à utiliser la magie profane dont il était capable gràce à ses origines, jusqu'au jour ou il perdit à nouveau sa famille par la cruauté des hommes. Ces événements tragiques ont laissé éclater ses pouvoirs mais ont surtout fait surgir un coté maléfique en lui, désirant plus que tout la vengeance. Il commença alors une longue errance mais en quelques années, son alignement maléfique a recommencé à basculer, sa rage s'est beaucoup dissipée. Il revint alors au jour en tant que tourmenteur. Il posséde une certaine réputation dans cette confrerie en tant que “Chevalier pâle” ou “Cavalier de la mort”, mais ayant fini de s'apaiser aujourd'hui, il est devenu un errant partisan de la plus grande neutralité, connu pour n'obeir à aucun maitre, mais agissant parfois pour le bien des autres. Il ne se mêle néanmoins plus à aucune société, et tous s'interrogent sur ses motivations.
Capable d'une magie puissante qu'il utilise peu, il se sert le plus souvent de deux fauchons qu'il utilise simultanément. Il est d'une habilité moyenne en ce qui concerne l'utilisation d'une arme seule, mais il transforme ses deux sabres en un mortel tourbillon de mithrill.
Il maitrise les sorts de sa classe, et le pouvoir de lumiere de sa race. De ses études de magicien, il garde deux sorts de nécromancie (!): préservation du cadavre et anihilation des morts vivants
Histoire :
Il était une fois, ou deux, une jeune paysanne d'une grande beauté, répondant au doux nom de fael. Elle vivait avec son père dans une gentille chaumiere, sa mère étant morte en la mettant au monde. Le brave homme, bien qu'il ne fût pas bien riche, faisait tout son possible pour apporter une vie décente à sa fille. Alors que les années passaient, il lui vint de plus en plus l'idée de la marier, sentant le poids du temps sur sa constitution. Mais la tâche n'était pas aisée, non-pas qu'elle n'ait pas de prétendants, mais la beauté agrestre les repoussait les uns après les autres, tenant trop à sa liberté. Elle finit néanmoins par consentitr à épouser le fils d'un notable du village, un garçon qui à défaut de gentillesse, avait au moins une certaine beauté et des manieres. Néanmoins, ce mariage n'était très satisfaisant ni pour la fille, ni pour le père, car il s'agissait surtout d'une solution de repli, arrangée un peu à la hate. Cependant, les engagements furent pris, mais puisque l'on était en hiver, on décida d'attendre l'été, periode plus propice aux fêtes.
Durant l'hiver, alors que la neige recouvrait les champs et les routes, un voyageur vint frapper à ma porte de la chaumiere. Fait étrange, ses vetements ne portaient que tres peu de neige, malgré la tempete. Le paysan et sa fille lui firent bon accueil, bien qu'il leur parut inhabituel, car il possédait un regard étrange, et des yeux très lumineux.
Fael ne pouvait pas détacher son regard du grand étranger: ses yeux surtout, étaient un point dont elle ne pouvait pas détacher son regard. Quoi qu'elle fasse, ses pensées revenaient irrémédiablement vers lui. Tard dans la nuit, alors que son père était endormi d'une torpeur surnaturelle, elle vint rejoindre l'être qui hantait son esprit. Celui-ci l'attendait, depuis longtemps, en fait.
Lorsqu'elle se reveilla à ses cotés au petit matin, il lui révéla qui il était réellement: ghaele errant de par le vaste monde, il avait été subjugué par la beauté simple de la jeune fille, et s'était présenté à cette maison uniquement pour l'approcher. néanmoins, le temps était venu pour lui de repartir à l'aventure, et il se changea en boule lumineuse avant de s'envoler.
Cet épisode devait avoir des répercussions importantes, car lorsque le printemps vint, Fael arborait un ventre arrondi qui ne laissait aucun doute sur son état. Le mariage fut bien sûr annulé, et le fiancé entra dans une colére noire, de voir ainsi sa promise lui échapper. La naissance de l'enfant ne fit qu'aggraver les choses: un bébé certes de corps normal, si ce n'est une peau un peu plus blanche que la moyenne, mais dont les yeux étaient entierement d'un blanc/bleu opalescent, voire par moments irradiaient une lumiere douce. Ce dernier caractère était la preuve pour tous que cet enfant n'était pas d'origine humaine. Et dans la médisance et la crainte des villageois, attisée par le fiancé éconduit, il ne pouvait pas s'agir d'une bonne chose: cette brave fille relativement aimée par tous, était devenue à leurs yeux une débauchée lubrique, dont l'enfant provenait de sa luxure avec un démon: un tiefflelin, voilà ce qu'il était.
Mais tant que son grand-père vécut, il le défendit bec et ongles. Bien que surpris par le comportement de sa fille, il l'aimait, et savait que l'inconnu étant un ghaele, l'enfant ne pouvait être une malédiction. Et de toute manière, il était son petit-fils, peu importait qui était le père. Le vieil homme défendit bec et ongles ceux qui étaient sa chair et son sang. Les premieres années de ce jeune enfant n'étaient pas les plus belles qu'on aurait pu réver pour lui, mais elles se passérent néanmoins assez tranquilles et paisibles. Hélas, ce n'était qu'un temps de répit. Au bout de cinq ans, le paysan mourut de vieillesse. La méchanceté humaine ne tarda pas à faire son effet, et quelques jours à peine aprés qu'il ait été mis en terre, une foule enfonçait la porte de la chaumiere, se saisissait de Fael, et l'egorgeait sans autre forme de procés. Son fils, lui, fut saisi pour être tué à coups de fer rouge. Le meneur de la troupe n'était autre que le promis, decidé à se venger. Il tendit le fer qui servait à marquer les boeufs vers l'enfant, dans l'intention de le lui passer lentement à travers le corps. Mais à la surprise générale, l'enfant saisit la partie rouge du fer, qui éclata en une gerbe d'étincelles alors que ses yeux se mettaient à briller d'une intense lueur noire. Les villageois restérent interdits, craignant un autre tour, quand une voix s'éleva...
- Mais vous êtes fous? Arrétez tous!
Un homme se tenait à la lisiere du champ. D'une voix de stentor, il intima l'ordre de reculer a la populace. C'était un demi-elfe, et s'ils avaient pu le reconnaitre, ils auraient tremblé plus encore: il s'agissait de l'archimage Aesir, venu confirmer les doutes du bourgmestre quant à cet enfant. Il s'approcha du corps de la jeune femme, tandis que les autres s'écartaient sur son passage.
-Fous meurtriers, qui étiez-vous pour décider de sa mort? Porter un enfant divin est-il devenu un crime? Répondez-en devant moi.
Et levant la main, il lança une salve de flammes dans la direction des tortionnaires, en faisant perir un grand nombre.
Aesir emmena le jeune enfant avec lui, convaincu que le pouvoir sauvage qu'il avait vu se manifester était le signe d'un potentiel magique très fort. Il entama son éducation, voulant en faire un magicien, et peut-etre son successeur. Harzaeldrël se révéla un bon éléve, très appliqué. Une bonne dizaine d'années se déroula ainsi, jusqu'à ce qu'Aesir prenne un jour son protégé entre quatre yeux, lui annonçant qu'il était temps pour lui d'aller accomplir une tâche importante, et qu'il était fort probable qu'ils ne se reverraient plus. Il se quittérent donc, et Harzaeldrël partit à l'aventure. Il trouva une situation stable en se faisant engager par un prince comme magicien et conseiller, et put ainsi continuer ses études magiques, et mener une vie calme. Lorsqu'il atteint ses 21 ans, il rencontra une jeune femme qu'il épousa avec la bénédiction de son protecteur. S'installant à nouveau dans une maison isolée, ils vécurent dans la paix et dans l'amour, amour qui fut couronné par la naissance d'un fils, ayant hérité des yeux de son père. Malheureusement, ce bonheur ne devait pas durer, car alors que le jeune magicien était en déplacement, une bande de pillards Attaqua sa maison, tuant sa femme et son fils. Lorsqu'il revint, les ruines fumantes et la vision des deux corps calcinés provoquèrent en lui une douleur d'une intensité inhumaine. En quelques instants, Sa raison se désintégra, ses pensées ne pouvaient plus se remettre en ordre, il ne ressentait plus qu'une haine qui le dévorait comme un feu interieur. Il se mit à la poursuite des pillards, ivre de vengeance. Il les retrouva campant dans un bois, non-pas seul, mais en compagnie de malheureux qu'ils avaient fait prisonniers dans le but sans doute de les vendre comme esclaves. Mais cela n'avait aucune importance pour lui: il lança une boule de feu à un garde, pui, ayant ramassé son arme, s'élança en frappant tout ce qui passait à sa portée. La vue du sang le remplissait de joie. Arrivé au milieu de la masse, il sût qu'il ne les tuerait pas tous de cette maniere. Alors, il déchaina toute la puissance dont il était capable dans une veritable explosion d'énergie pure: brisant toutes les barrieres de niveau, négligeant toute prudence élémentaire, il lança un sort dont la puissance aurait du lui être inaccessible. Tuant tous ceux qui se trouvaient autour de lui, il s'écroula, plus mort que vif.
Il se réveilla dans une grotte sombre. Un homme portant des cornes sur la tête se tenait près de lui.
L'être était un tiefflelin qui l'avait ramassé après ses exploits. Venu pour essayer de voler de la nourriture, il avait assisté à son assaut et s'était caché rapidement avant qu'il ne lance son sort. L'ayant reconnu comme un demi-être et ayant senti son alignement mauvais, il avait décidé de le ramener chez lui, se disant qu'un complice aux pouvoirs développés ne pouvait qu'être utile.
Harzaeldrël s'aperçut assez rapidement qu'il avait perdu la memoire, qu'il haissait les humains mais ne savait plus pour quelle raison. De même son apparence avait changée: il avait atteint cette maigreur et ce teint fantomatique qui sont maintenant les siens, et ses cheveux blonds étaient devenus blancs.
Son compagnon d'infortune lui apprit le maniement des armes, ses pouvoirs tardant à se reveiller. L'Aasimar apprit rapidement les bases de l'escrime à deux sabres, et s'il n'était pas aussi doué que le tiefflelin pour les acrobaties, sa dexterité et sa force superieures lui permettaient d'utiliser des armes plus longues.
Ils menérent pendant quelques temps une vie de brigandages, rapines, services comme espions ou assassins, mais au bout de quelques années, l'alignement mauvais de Harzaeldrël commença à glisser lentement vers la neutralité. Qui plus est, il commençait à avoir tout appris de son compagnon, et celui-ci voyait d'un mauvais oeil le fait d'être surpassé au combat par son allié qui, pour sa nature méfiante, semblait devenir un concurrent potentiel.
Leur association se termina lorsqu'ils attaquérent un petit convoi. Deux gardes en brigantines de mithrill, et une voiture qui devait contenir de l'or. Le tiefflelin sauta sur le cocher, tandis que son compagnon affrontait les cavaliers. Ils tombérent facilement sous leurs coups, et tandis qu'Harzaeldrël otait la brigantine du garde pour la troquer contre sa cuirasse, son complice ouvrit la porte pour faire main basse sur l'argent, et tomba nez-à nez avec une jeune femme.
“Eh, Azar, c'était pas de l'or. Pas grave, on va se payer sur la donzelle.” lança-ti-il en arrachant son corset
“ Il n'en est pas question.”
Harzaeldrël venait de rugir ces mots. Debout, torse nu, il menaçait le demi-démon du cimeterre de mauvais acier, tandis que le tiefflelin tenait les deux belles lames de mithrill qu'il venait d'enlever aux gardes
“Tu me menaces? Tu n'es pas d'accord pour la partager, hein, c'est ça... Ce n'est pas grave...”
Et le tiefflelin se jeta sur lui, toutes lames dehors. Harzaeldrël tenta de parer, mais son arme se brisa. Il se jeta alors sur le coté et réussit à le faire tomber. Il profita de ce bref repit pour planter sa lame brisée dans le cou de son adversaire.
Couvert de sang, il ramassa les fauchons du tiefflelin, puis enfila la brigantine qu'il avait préparée. La jeune femme s'adressa alors à lui
- Me...Merci.
- Il m'aurait tué aussi, de toute façon.
- Qu'allez-vous faire?
- Reprendre ma route. Voir si je n'ai rien à faire ailleurs.
- Combien, pour me ramener à mon père.
- Et me faire grimper sur l'échaffaud? Merci bien.
- S'il vous plaît.. Je n'ai aucune chance seule.
- Si votre route est la même que la mienne, je vous confie à la premiere patrouille que je croise. Mais si vous essayez de me dénoncer, je vous passe une de ces lames au travers du corps.
Il la confia ainsi à une patrouille, puis se ravisa et la raccompagna finalement à son père. Il n'attendit pas de récompense, et fut agréablement surpris qu'elle ne le dénonce pas.
Lun 10 Sep 2007 - 17:47
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C'est... pourtant... très proche. 