Nom : Adiel
Age : 669 ans
Race : Archange
Sexe : Sans artifice… Masculin
Religion : - (Il faudrait que je trouve quelque chose de spirituel à dire... Haha)
Caractère : Adiel est un ange plutôt discret. Le calme et la sérénité sont les attributs qui le caractérisent le plus, on peut le définir comme sage. Ce principal trait de caractère pourrait le faire passer pour indifférent, mais il est toujours très conscient de ce qui l’entoure. Rêveur, artiste dans l’âme, on pourrait pourtant facilement croire que la réalité lui échappe. Ce n’est pas le cas, pas plus que cette impression qu’il peut donner d’être au dessus de tout, et des autres en particulier. Malgré son air taciturne, il est très ouvert, et sera toujours une oreille attentive pour qui en a besoin.
De nature solitaire, Adiel est pourtant moins seul qu’il n’y parait. Il aime la compagnie, même s'il se complaît à rester un spectateur de la vie, observateur fin et délicat, que ce soit d’un côté ou de l’autre de la barrière. Il plonge souvent dans un état méditatif, proche de la transe, mais qui de l'extérieur ressemble plus à de la somnolence. On peut d'ailleurs difficilement différencier cette stase de son sommeil, d'autant qu'il a un rythme décalé et inconstant. Il donne ainsi (encore une fois) l’impression d’être difficile à atteindre alors qu’il est par essence très accessible.
Adiel n'est pas d'un naturel très bavard. Il est très difficile de savoir ce qu'il pense, d'autant qu'il ne se confie qu'aux personnes qui ont toute sa confiance (et encore, il ne leur dit pas tout). Elles sont peu, au nombre de trois, exactement. Ainsi, ses secrets et ses faiblesses sont bien gardés. Il possède un charisme et un charme indéniable (qui ne voudrait pas d'un beau ténébreux avec un très joli sourire, énigmatique à souhait ?), mais les femmes ne l'intéressent pas.
Cet ange est également un pur pacifiste. Il déteste se battre et préfère de loin user de diplomatie pour éviter toute sorte d’affrontement. D’ailleurs, son côté absent doit jouer là-dessus, mais il ne porte jamais aucune arme… physique, bien entendu. (Est-ce la peine de préciser ?)
Peurs : Tout d'abord, une peur bénigne et pragmatique : Adiel est craintif des yeux. Il ne laissera personne lui toucher le visage, ne serait-ce que pour protéger ses yeux d'une main imprudente... La raison de cette peur ? Allez savoir...
Mais ses plus grandes peurs sont liées aux pouvoirs qu’il possède (pour mieux comprendre : voir particularités et statut). La première, déjà réalisée et qui le hante de façon récurrente est la peur de ne plus savoir à quoi il ressemble, mais surtout de ne pas savoir comment les autres peuvent le percevoir à cause de cela.
La seconde est de perdre son emprise sur le monde des rêves. Non qu’il le contrôle réellement, mais cela reviendrait à se perdre lui-même. Cette peur est complètement irrationnelle, car impossible. Il est le seul à posséder les capacités pour assurer sa fonction, et il est inconcevable qu’il les perdre ou puisse y renoncer.
La troisième est le pendant inverse et complémentaire : il a peur de se retrouver lui-même coincé dans un rêve, et ne plus pouvoir en sortir. Ce n’est pas réellement le fait d’être endormi et de rêver indéfiniment qui l’effraye, mais d’être coupé du reste du monde.
Lui qui touche en permanence les rêves des autres est sans doute celui qui les connaît du plus profond de leur âme. Que ce soit dans le monde réel ou celui des songes, ses trois plus grandes craintes résument au final une chose : la peur d’être seul.
Physique : L’une des premières choses qui se dégagent d‘Adiel est une impression de fragilité. Plutôt fin de corps, il n’a rien d’un athlète et aurait du mal à faire penser le contraire. Une ossature d’oiseau ne ferait pas un effet très différent. Malgré tout, il semble parfaitement équilibré, et outre sa carrure fine, rien ne ferait vraiment penser qu’il est un ange. De longs cheveux noirs aux reflets étranges tombent sur ses épaules et son dos, sa peau est d’ordinaire plutôt mate et hâlée. En revanche, personne ne peut jurer de l’aspect de ses yeux, car chacun peut les percevoir différemment. Ils ont toujours une apparence assez commune (humaine), mais leur couleur change en fonction de la personne qui les regarde. Ainsi, ils seront bleus pour l’un, verts, voire violets, selon la sensibilité (en gros à vous de choisir si votre personnage le rencontre).
Comme tous les archanges, Adiel possède des ailes qu’il peut faire apparaître et disparaître à l’envi. La singularité des siennes réside dans le fait qu’elles n’ont rien de commun avec celles de tous les autres anges : il s’agit en effet d’ailes plus semblables à celles des papillons. Point de plume ou d’os, elles sont légères et fragiles. Elles sont recouvertes de fines écailles, noires sur leurs bordures, mais de couleurs très vives sur tout le reste. Leur couleur change d’ailleurs régulièrement, lors de sortes de mues, qui sont au gré des humeurs de l’ange.
Taille : 1m79
Poids : 58 kgs
Particularités : Outre ses ailes un peu particulières de papillon, Adiel a une autre spécificité : tout comme pour les vampires, les miroirs ne lui présentent aucun reflet.
Statut, métier, pouvoirs, compétences : Adiel est le plus ancien des quatre archanges dirigeant la Cité des Anges après Uriel.
Archange des songes, Adiel a accès à un univers insoupçonné. C'est un monde qu'il a créé, mais il ne porte pas son surnom d'Archange des Mystères pour rien, il est le seul à savoir ce qui s'y trouve...
La spiritualité étant son point fort, Adiel excelle dans l'art de l'illusion. Illusion et manipulation de l'esprit son étroitement liées, et il a connaissance des deux, mais répugne à utiliser la seconde méthode, au profit de la première. Le libre-arbitre est sacré pour lui, et il se fait un honneur de le respecter autant que possible.
Archange de l’air, Adiel sait contrôler cet élément mieux que quiconque. Il utilise cette aptitude de temps à autre quand le besoin s’en fait sentir. Ses ailes fragiles ne lui permettant pas en tout temps de voler, l’air lui sert régulièrement de support pour se rendre d’un endroit à un autre. Il n’aime pourtant pas faire les choses de façon conventionnelle, alors sa méthode pourrait en surprendre plus d’un.
Histoire :
Dès sa mise au monde, il fut évident qu’il était et serait toujours un ange singulier. Né sans ailes, on l’aurait cru humain. Mais même pour un humain, il était handicapé. Ses membres semblaient atrophiés, et ses paupières couvraient des orbites vides. Ses parents le contemplaient ainsi, malheureux d’entrevoir un avenir si gris pour leur progéniture. Mais le père attentionné se pencha sur sa femme alitée, et souleva quelques mèches blondes pour déposer un baiser sur sa joue.
- Ce n’est pas de ta faute, tu n’as pas à avoir un quelconque remord...
La femme serra son enfant contre son cœur, renfrognant son air coupable.
- Tu as sans doute raison, mais...
- Mais quoi ? Nous l’aimons déjà tel qu’il est, il en sera ainsi toute sa vie. Nous ferons de notre mieux pour qu’il vive heureux.
La jeune maman sourit et acquiesça en silence, regardant encore son fils nouveau-né, avec toute l’affection qu’une mère peut avoir dans les yeux. Son mari posa sa main sur la tête de son fils, caressant ses cheveux que lui avait déjà noirs, ce qui lui valu le regard amusé de l’ange à ses côtés.
- Il te ressemblera, Amael.
- Je n’en suis pas si sûr, Minori.
Une chose était pourtant certaine, dans cette maison de la basse noblesse où il avait vu le jour, cet enfant particulier reçut plus d’amour que ne peuvent l’espérer la plupart des enfants. Et ses parents, qui l’élevaient avec une patience infinie, ne cessaient jamais d’être.
- Il nous reconnaît quand on passe la porte de sa chambre.
- Il reconnaît surtout l’heure du biberon !
Amael arrêta de rire au regard que lui lança sa tendre épouse, elle était sérieuse, elle.
- Je plaisantais, chérie.
- Je sais, mais avoue que c’est vrai.
- Oui, il paille quand on va vers lui...
- Et il n’y a pas que nous...
En effet, il reconnaissait toujours ceux qui l’approchaient, comme s’il les connaissait déjà...
Puis vint l’âge où les enfants apprennent à marcher. Légèrement inquiétés par le résultat attendu, le couple dût prendre une décision.
- On sera là pour l’aider.
- Et s’il n’y arrive pas ?
- Il sera le même pour nous...
Ils tentèrent donc le coup, et sortirent leur enfant du berceau cette fois, pour le poser sur le sol. Comme s’il savait ce qu’on attendait de lui, et malgré sa malformation, il commença à se déplacer à quatre pattes.
- C’est merveilleux !
Amael laissa son épouse s’émerveiller tout son saoul, mais appréhendait plutôt la suite. Mais dans l’immédiat, il eut tort, car jamais une seule fois leur fils ne se cogna dans un mur ou un meuble, et revenait toujours vers eux.
Lorsqu’il fut question en revanche de le mettre sur ses deux jambes, tous les essais furent déçus. Le corps de l’enfant ne pouvait visiblement pas supporter cette charge, malgré tous les efforts accomplis. De même, les jeunes parents avaient déjà assimilé que leur fils ne parlerait sans doute jamais. Il émettait des petits bruits, compréhensibles pour qui en avait l’habitude, des piaillements qui lui avaient valu le surnom de petit oiseau, mais aucune autre forme de communication ne s’était manifestée.
Au fil des années, l’inquiétude grandissait au cœur de la petite famille. Car le jeune garçon grandirait avec ces tares qui l’excluraient de la société. Il avait déjà un tempérament doux et agréable, que l’on avait peu de peine à apprécier malgré ces défauts dont il n’était pas responsable. Mais ses parents le craignaient, il risquait même de n'être jamais reconnu comme un ange à cause de ses ailes manquantes...
Dim 1 Juin 2008 - 20:19
