La guerre des 6 reines

Chapitre 30 : Vacances à la mer

Il faisait encore sombre dans le ciel cacochyme de l’imagination des premiers rayons de l’astre souverain, lorsque Gabrielle apparue au loin de la cité des anges.
Elle portait contre son corps et son cœur de dentelles, dans l’une de ses nombreuses poches parmes une boule de cristal qui contenait son frère, et dans l’autre un être minuscule et féérique, une petite femme bien ridicule qui maugréa soudain.

-« On est bientôt arrivés ? »

-« Oui… »

S’entêtât Léviathan le dragon d’eau et familier de l’archange, qui résidait prisonnier dans son collier mots dits.
Il ne se passa pas une seconde avant que…

-« On doit être encore loin alors… »

-« Oui bordel on est vachement loin, çà te va ? »

Perdue dans les courant cotonneux qu’elle affectionnait tant, l’hôtesse de l’air se permit de clore cette énième discutions stérile entre le puissant dragon et la fée perdue, quoique il y a déjà le pain qui est perdu, alors qu’il ne l’est pas vraiment…

-« Suffit vous deux, sinon je vous dépressurise en bas directement et sans gilet de sauvetage… j’ai un autre rendez-vous alors soyez sage ! »

En bas justement la mer semblait faire ses ravages, sur les côtes escarpées qui vomissaient l’écume.
Lyne qui semblait tout à coup très contente de sa bouée de sauvetage, ne toucha pas un mot, mais Léviathan qui ne craignait pas sa maitresse se permit une boutade.

-« Encore l’un de tes nombreux amants ? »

-« Tu insinue peut être que Velvorn en était ? »

*Qui sais quel poison j’arrive à insinuer dans le plus profond de tes veines…*

Gabrielle porta sa fine main à sa bouche pour rire poliment alors qu’elle amorçait une descente lente et majestueuse au point où se touche le ciel, la terre et la mère…

-« Malheureusement non je dirais, ce n’est pas comme si c’était de première fraicheur.»

*Parles pour toi, grand-mère !*

Elle avait encore les deux traces de brulure de son frère dans le creux de ses mains finement dépliées lors de l’atterrissage.

-« Nous espérons que notre agréable clientèle à apprécié ce voyage sur Gabby air line, veillez conserver vos bulles de verre de protection jusqu’à l’arrêt complet de l’appareil, et vous taire jusqu’à ce que les moteur soient éteints »

Alors qu’elle était sur le sable, des étincelles qui ressemblèrent à des flammes bleues sortirent de ses pommes pendant l’espace d’une seconde sans qu’elle n’y comprenne rien, juste assez pour laisser à Lyne le soin de crier de sa voix fine.

-« Au feuuuuu ! Sortezzzzz moi de là ! »

Contre toute attente, Gabrielle ne noya pas la petite fée dans la mer, trop distraite par l’arrivée de son rendez-vous, elle en oublia presque l’événement intriguant sortit de ses mains.

...

Car de l’océan qui se meure contre la ville de Portlabor, un être d’une beauté trompeuse sortit de l’écume telle une Aphrodite, venue sentir le grain fin de la folie du sable d’or.

-« Nous avons commencés comme vous nous l’aviez ordonné, oracle ! »

Gabrielle semblait satisfaite, elle délogeât du fond de sa robe une dague munie de multiples bijoux qui n’avaient rien de fantaisie, précieuse relique qu’elle gardait sur elle, vestige d’un temps perdu de la mythologie…

-« Vous ne redoutez pas que le conte de Portlabor envoi une mission pour retrouver tout ces… hommes qui ont disparut recemment ? »

L’être glissa entre deux vagues sombres, le levé du soleil dans son dos la fit frissonner ce que Gabrielle attribuât à tord à de l’effroi, ressemblait plutôt à un frisson de plaisir caudal.

-« C’est bien ce que nous voulons, encore plus de chairs pour provoquer le destin que vous nous avez promise… la réalisation de la prophétie des roses ! »

-« La teinte exacte de l’eau dont le sang présuppose… »

Gabrielle tendit la dague mystérieuse à l’être venue de la mer.

-« Tenez Arielle, et prenez en soin !»

L’être commença à reculer vers son territoire, Gabrielle montrant le planétin juste au dessus de Portlabor.

-« Je vous seconderais de là haut… »

L’archange s’envola aussitôt vers le ciel et sa tour, où l’attendait un dormeur solitaire…

*La guerre des six reines est sur le point de commencer !*

[HRP : suite pour gabrielle dans la tour dans anges]

[HRP]Quelques heures plus tards parce qu'il y a des fainéants dans le groupe ...[/HRP]

Le temps était doux et la brise enchanteresse,
Le soleil avait déjà commencé son tour,
Tandis que des tour de reins soulignaient les fesses,
Que des tours de poitrine gonflaient avec amour
Le cœur et le pantalon d'un des trois passants,
Dont les grands yeux profitaient des gorges au vent.
Le parfum acre et salé des embruns fleuris,
Laissait songeur au moins deux de nos trois amis,
Qui se laissaient aller, perdus dans leurs pensées,
Et non les yeux fixer sur un décolleté.
Pour l'un d'entre eux la bataille était bien trop proche,
Quand au second, perdu aux tréfonds de sa poche,
Se demandait comment il allait réagir
Face à de l'eau salée, et s'il n'allait flétrir.
Envisageant toutes les possibilités,
Les deux étaient inquiets, de voir soleil se coucher.
Sur la plage, le sable crissait sous leurs pieds,
Ils firent quelques mètres et ...

... et entendirent des cris de fureur couvrir le bruit des vagues, trente mètres plus loin.
Car non loin d'eux, une jeune demoiselle aux oreilles pointues et aux cheveux bruns, bourse de cuir dans une main et couple de dès dans l'autre, tentait de faire comprendre à un vieux loup de mer que le jeux paye bien si tant est que l'on gagne, et que les perdants se devaient de rester courtois. Ou en d'autre termes:

"Dis donc gros lard, tu as joué et t'as perdu, alors cesse de geindre et va plutôt travailler pour récupérer quelques unes des pièces rondelettes qui viennent d'atterrir dans ma bourse! Ah, mais suis-je bête! T'as trop la trouille de retourner sur l'eau pas vrai?"

Le marin, bedonnant et pataud aux premiers abords, s'empourpra violemment à ces mots et fit craquer ses jointures. Trois autres gars, peu commodes eux aussi, suivaient l'échange d'un regard mauvais.

"Me traites pas de couard, petit donzelle! Ce n'est pas une elfe qui va me dire ce que je dois faire!"
"JE NE SUIS PAS UNE ELFE!" hurla-t-elle en lâchant ce qu'elle tenait dans les mains pour empoigner son arc et une flèche.

Mais elle abaissa vite son arme, non pas à cause des quatre hommes qui la menaçaient à présent de leurs sabres, mais parce qu'arrivait au milieu de la conversion deux voyageurs.

"Ah, messieurs!" dit-elle, déstabilisant ses adversaires par cette intervention. "Vous tombez à pics! J'ai besoin de votre aide!"

L'un des deux hommes, robuste mais à l'air un peu benêt, répondit:

"Je voudrais bien vous accompagner, mais j'ai des obligations, nous recherchons ..."

La demie-elfe fit son plus joli regard de biche, ce qui eu pour effet de faire taire le grand costaud. Tout à fait innocente, elle poursuivit:

"Vous recherchez les marins disparus? Tout le monde les recherches, enfin font semblant! Et justement, celui là est encore là!" fit-elle en montrant le gros marin du doigt, lequel se tourna vers ses camarades, ne sachant plus quoi faire. "J'ai joué aux dès contre lui, il a parié deux orés et j'ai gagné, maintenant il veut me faire la peau! Vous trouvez ça injuste vous aussi, pas vrai?"

Rol'mariane, car tel était son petit nom, offrit une moue boudeuse et un papillonnement de cils aux voyageurs interloqués.

"Oui je sais, vous trouvez cela injuste aussi... Qui plus est, si ce que vous cherchez est bien ce que j'ai supposé, je suis certaine de pouvoir vous aider...donc vous allez m'aider à écrabouiller cette crapule et à m'en aller avec ma bourse et mes dès?"

Dès qu'elle avait pipée, mais c'était là un vulgaire détail qu'elle s'était empressée d'oublier! Un léger silence sceptique lui répondit, avant que le marin retourne à sa colère première:

"Non mais tu vas la boucler, sale petite elfe de malheur!?"

L'arc ré-attérit sous son nez.

"Je-ne-suis-pas-une-elfe-pauvre-mollusque!" siffla-t-elle, menaçante.

Les voyageurs pris au dépourvus de tant d'actions incongrues en un si petit laps de temps ne purent réagir qu'à une chose: l'assaut précipité des trois autres marins déjà persuadés que pour une raison ou pour une autres, ils allaient prendre le partie de Rol'mariane

Les deux hommes dont les sabres luisaient dans la lueur matinale se jetèrent sur lui. Il avait déjà ses haches en mains. La première traça dans l'air un sillon diagonale obligeant le premier combattant. Le deuxième eut le temps de parcourir la distance nécessaire pour lui porter une attaque d'estoc, mais il effaça son profil adroitement et entreprit de lui envoyer le manche de son autre arme dans le front de son adversaire qui sonné ne pouvait plus bouger.
Voyant là sa chance celui qui n'avait pu encore attaquer profitât de l'ouverture laissée par le combattant. Il porta lui une attaque de taille d'un mouvement un peu trop ample. Il vit trop tard un éclair rouge passer de la hache du combattant et remonter le long de sa lame pour continuer sur son épaule.
A ce moment là, le temps ralenti. Il vit clairement une tomate les deux yeux grands ouverts formant un V tellement il était énervé, il commença à reculer sa tête pour éviter le coque, ce mouvement entraina sa colonne vertébrale et son mouvement juste en longueur devint trop court et manqua sa cibSBAF !!! Comment ça « SBAF » ?
Le fruit ne l'avait pas encore atteint et pourtant ... Sa vision se troubla, il vit double, il perdit un peu l'équilibre et, emporté par son mouvement, il continua jusqu'à BOUM !!! Tout devint noir. Le manche de la hache s'était mis en travers du chemin de sa tête.

« Finalement, il n'est pas si inutile que ça ton entrainement avec Zaz ... »
Et c'est pas tout ... compléta la petite tomate, laissant apparaître les points de suspension à l'oral (ou presque oral).

Rol'mariane était TRES en colère. C'était toujours ainsi lorsqu'un idiot comme pouvait l'être ce lourdaud dont elle ne connaissait pas encore le nom osait la prendre pour une elfe. Qu'avait-elle d'une elfe, hein?! Elle n'avait pas le langage d'une elfe, elle n'avait pas le maintien d'une elfe, elle n'avait pas même les moeurs d'une elfe! Juste ces deux affreuses longues oreilles pointues... et ça ne faisait pas d'elle l'un de ces êtres débiles et arrogants!
L'arc bandé, la flèche encochées, Mariane sautillait à droite et à gauche avec un sourire moqueur, évitant les moulinets brutaux et malhabiles de son adversaire. Les autres faisaient du bon boulot, et lui laissait le plus facile. Qu'à cela ne tienne, elle s'en contentait bien! Et un, et deux, et un, et deux, et...

"Tu danses bien pour un thon!" gloussa-t-elle en continuant de sautiller, sans jamais baisser sa propre arme.

Elle attendait le moment propice pour tirer, elle voulait qu'il se fatigue d'abord. C'était plus drôle. En se rapprochant d'un rocher, elle remarqua une voyageuse qu'elle n'avait pas vu arriver en même temps que les deux hommes. Elle semblait fascinée par la transe de ce qui semblait être aux yeux de Rol'mariane un sorcier. Sauf que là, les deux la gênaient dans ses déplacements! Elle ne voulait pas non plus les blesser!

"Tant pis, c'était marrant le temps que ça aura duré." soupira-t-elle, ennuyée.

Elle s'arrêtât net, non loin des voyageurs, visa et tira en un temps record. Hélas pour elle, un dernier petit bond lui aurait été fort utile. En même temps que le gros marin hurlait la douloureuse perte de son oreille droite, tranchée par une flèche incisive, le bout de la lame du dît marin griffa son flanc avec vigueur. Pliée en deux sur le coup, un vulgaire gémissement passa ses lèvres serrées. Un peu de sang, si peu, empourprait son vêtement déchiré. Qu'importe, elle n'était pas coquette.
L'homme, pitoyable et sanglotant, se tenait le moignon d'oreille, et le sang filait bien plus et bien plus vite qu'elle. Rangeant son arc et son sourire narquois, elle s'approcha de lui et dit, sentencieuse:

"Assumer sa défaite, c'est le premier pas vers la sagesse. Quant aux pièces que j'ai gagné, elles reviendront au premier mendiant que je croiserais."

Puis elle se tourna vers les autres aventuriers et leur sourit à nouveau:

"Bon et bien, merci pour votre aide messieurs! Au plaisir de vous revoir un jour!"

Et oui, elle allait filer comme une voleuse! Rol'mariane faisait ça si bien... et puis elle n'aimait pas promettre aux voyageurs des informations qu'en réalité elle n'avait pas...

Crânement assis sur un rocher à quelques distances de là, un être avait assisté à toute la scène de combat et à l'arrivée étrange de la donzelle bien plus étrange encore. Il regardait, tirant silencieusement quelques bouffées de sa vieille pipe de corne, aussi silencieux qu'à son accoutumée.

A en croire ses camarades, il était beaucoup de choses mais certainement pas un bavard et ces derniers temps, la majorité de ses mots étaient des malédictions à l'encontre de la boule puante qui le suivait partout en posant sur le monde son œil unique qui ne cillait jamais.

Cela aussi était étrange : un accord presque contre nature qu'avait passé son Big Boss avec son homonyme. On racontait que le zhom-à-l'odeur-de-mort et le Big Boss aurait une sorte de lien... Des histoires de gretchins pour effrayer les snotlings, rien de plus ! Non, lui pensait qu'il y avait autre chose... Lui, TufNab, pensait qu'il s'agissait de quelque chose de beaucoup plus important que ce simple pacte d'entraide. Sur cette pensée, il posa brièvement un regard dégoûté sur l'Oeil qui lui rendit en crissant une remarque désobligeante sur leur position actuelle...

"Va crever..."

L'idée était clair et les mots, les premiers de la journée... Une journée qui s'annonçait déjà longue...

TufNab se leva, s'épousseta tranquillement, la pipe coincée entre ses dents massives et s'étira tranquillement. Inutile de se presser, les cliquetis des derniers coups de sabre déchiraient encore le silence marin, couvrant le paisible bruit du ressac. Suivi par le sac noir et puant qui sautillait pour le rattraper, la créature à l'âge remarquable, du moins pour sa race, s'approcha lentement du combat, droit sur le rocher où s'était assis la dernière arrivée.

Ses jambes arquées et sa position voutée aurait presque pu le faire passer pour n'importe quel vieux marin si on exceptait totalement sa peau verte et épaisse, ses bras aux muscles noueux et ses crocs semblables à des défenses de sanglier. Parvenu à proximité, l'Ork se racla bruyamment la gorge avant de lancer :

"Dites, ça va encore durer longtemps votre boukan ? Allez donc jouer plus loin ou je rétablis tout de suite les comptes à ma sauce... Et vous n'y gagneriez pas..."

Une phrase bien longue... Surtout pour lui, si tôt le matin... D'avoir dû dire tout ça commençait déjà à l'irriter grandement, s'il devait répéter, ce serait à grands coups de kikoup' dans la tête du trouble-fête.

Aaaaah ! Son cher kikoup' ! Une arme "légère" de combat rapproché au poids négligeable de 40 kg ! L'arme préférée de ceux de sa race qui maniait ça d'une seule main en rigolant... L'odeur des tripes répandues dans l'air iodé du matin...

Huuum...

Le souvenir d'un autre intrus sur "sa" plage s'imposa alors à son esprit... Mara ? Tant de questions et si peu de membres à donner en échange des réponses... Mais le découper en morceaux avait été d'un réconfort inégalable.

Les oiseaux et autres bestioles du coin l'avaient remercié longtemps... TufNab ignorait si elles le remerciaient pour le repas ou parce qu'elles non plus n'avaient pu supporter tant de conversations stériles...

Un sourire assez inquiétant pour tout spectateur potentiel naquit sur les lèvres du vieil Ork. Par qui commencerait-il ?


N.B. : Hop, j'en profite pour "tuer" Mara... Je ne sais pas pourquoi je l'avais mis de coté, plus aucun message de ce compte, donc pas de fiche de perso, donc, théoriquement privé de mort RP... Je ne sais même pas si c'est un homme ou une femme...
TufNab = "Petit Vieux" = grincheux ?

C'était toujours la même histoire depuis plus de 140 ans. Ses rêves avaient commencé dès la mort de son père au terme d'un terrible combat, qui avait obligé Zhao à tuer son géniteur, et qui était passé à deux doigts de perdre son meilleur ami, qui perdit une grande partie de ses pouvoirs, et son frère, plongé dans une sorte de coma depuis tout ce temps, son corps se trouvant caché dans une maison de Tylen, sous l'oeil bienveillant d'Arkan. Toutefois, Zhao avait trouvé un moyen de voir son frère, en se plongeant dans la méditation. En réalité, il ne s'agissait pas vraiment de son frère, l'esprit de ce dernier ne pouvant quitter son corps, mais d'une déformation de l'esprit du mage de l'eau, qui en réalité conversait avec lui-même. Mais ce lui-même avait l'aspect de Yotaruu. Ceci venait probablement du fait que Zhao désirait plus que tout revoir un jour son frère. Et c'est pourquoi il appelait cette partie de lui-même affectueusement petit frère, bien que Yotaruu était son jumeau.

« Tiens donc ! C'est gentil de rendre une petite visite à ta conscience....j'imagine que tu ne viens pas me parler de la pluie et du beau temps. Alors ? Toujours tes rêves inexplicables et inexpliqués ?
- Oui. Mais....
- Tu es inquiet c'est ça ? Tu as beau te cacher derrières tes vêtements excentriques, l'expression de tes yeux ne trompent pas. Au final c'est toujours la même discussion. Tu ne viens me voir pour que je t'aide à élucider ce qui reste pour toi un mystère. Mais un mystère pour toi l'est également pour moi.
- Tu as sans doute raison mais....
- Mais rien du tout. La réalité mon cher, c'est que tu te caches. Tu viens vers moi car tu ne veux pas affronter la réalité en face. Depuis tout ce temps où tu viens me voir, combien de fois t'ai-je été utile ? Sérieusement ?
- ....
- Le problème avec toi, et je suis bien placé pour le voir, c'est que tu ne te poses plus les bonnes questions, et tu t'enferres sur une chose qui n'a, au final que peu d'importance.
- Alors si je suis ton raisonnement, je ne devrai pas me prendre attention à mes rêves ? Probablement. Mais dans ce cas, je ne devrais pas non plus me fier à toi.
- Nuance très cher, je suis beaucoup plus réel que tes rêves, mais tout ça est une question de point de vue bien entendu....
- Et même si mes rêves évoluent ?
- Ils évoluent ? Ben fallait le dire plus tôt mon choupinou....
- Il y a des jours je me demande vraiment si tu es ma conscience ou celle de Kozor ! Ils évoluent, et ce depuis hier. Il y a un nouveau personnage qui est apparu. Mais je ne parviens pas à m'en souvenir. Pourtant je reste persuadé qu'il était là. Je me demandais si toi, qui n'est concerné que par le « non-réel », pouvait m'en dire plus.
- Je crains que non. Tu le sais très bien, si tu n'as pas la solution, je ne l'ai pas non plus. En revanche, je peux te la décrire.
- Ah ?
- C'est une belle femme, avec de très beaux yeux. Et avec quelque chose....d'angélique je dirai.
- Et se trouvant dans un rêve qui ne reflète que la mort et la désolation....ça promet. Enfin bon, je suppose que je finirai par comprendre de quoi il s'agit.
- Tu as l'air abattu. Pourtant tu sais bien que nos discussions tournent toujours de la même façon non ? Il y a autre chose ?
- Oui et non. Je me pose des questions en ce moment.
- Ooooooh. Une remise en question ? J'adore ça ! Racontes-moi tout !
- Depuis tout ce temps où je voyage, depuis tout ce temps, je ne me suis jamais posé, ni même un temps soucié de moi je dois l'avouer. Cela ne me déplaît pas, mais est-ce que ça a servi à quelque chose au final ? Par ma faute, mon frère est endormi et ne semble pas prêt de se réveiller, mon meilleur a perdu ses pouvoirs à cause de mes histoires de famille et se trouve obligé de jouer les nounous, le grand-père et le père de Kozor ont acceptés de m'aider mais sont mort avant d'avoir vu une quelconque réussite, et Kozor va finir par mourir aussi sans avoir eut vraiment le temps de profiter de sa vie. Il y a aussi Thöm At, dont je ne sais pas si je parviendrai un jour à lui faire retrouver sa forme originale. Au font, je n'ai fait que faire des malheureux autour de moi, et en essayant d'améliorer les choses, je les ai aggravées. Je me dit qu'il serait temps que je jette l'éponge, avant de faire d'autres malheureux.
- ....
- T'en penses quoi ? »

La conscience de Zhao, qui s'était tenue assise sur les genoux à côté de lui durant tout ce temps, déploya ses ailes d'anges, et se positionna face à lui, plongeant son regard dans le sien.

« Il n'appartient qu'à toi de prendre cette décision. Mais rien ne t'en empêche d'en parler à tes amis. De temps à autre, une bonne discussion s'impose. Et ils ont sûrement leur mot à dire dans l'histoire. Mais rappelle-toi une chose : tu n'es pas responsable de tout le monde. Tu as beau tout faire pour rattraper des erreurs qui ne sont pas obligatoirement tiennes et tout faire pour aider les autres, tu ne pourras pas sauver tout le monde. C'est du fatalisme certes, mais c'est ce que tu appelles la « dure réalité ». Tu portes plus de poids que nécessaire sur tes épaules. Il te faudra te reposer un jour ou l'autre....
- J'y songerai à l'occasion. Mais je vais suivre ton conseil, j'irai leur en parler. De toute façon je ne crains pas grand chose, je sais qu'ils me diront ce qu'ils en pensent.
- Tu fais comme tu veux ! Je ne suis pas toi. Quoique, tout bien réfléchi, si je le suis, mais je te laisse faire, je suis sûr que tout finira par s'arranger. Aller, file mon grand, j'ai comme l'intuition que l'on va avoir besoin de tes talents, de mes talents, de diplomate.
- Que ferais-je si ma vieille conscience n'était pas là....
- Pas grand chose j'en ai peur. »

L'image de l'ange aux ailes déployées en train de sourire chaleureusement s'effaça alors petit à petit, et l'univers vide blanc laissa place à la réalité, vue à travers une mince bulle d'eau, que Zhao fit éclater d'un simple toucher. De nouveau sur ses pieds, il regarda autour de lui. Les marins venaient de prendre ce que Thöm At appelait une « peignée monumentale digne d'une loutre cuitée », un étrange personnage à la peau verte se tenait non loin de là et observait la scène, l'air visiblement mécontent, et une fort jolie demoiselle se tenait juste à côté de lui, et avait probablement attendue que Zhao finisse sa méditation.

« Oh, bonjour mademoiselle, fit le magicien avec un grand sourire qu'elle ne pouvait distinguer. Puis-je vous être utile ? »

[hrp/ n'ayez craintes pour la couleur du texte de la conscience de Zhao, elle n'apparaitra que dans ce genre de discussions, et ne croisera aucune autre personnage à part Zhao (et peut-être son frère mais ça reste à voir]

- C'est long...

Il devait vraiment être affaibli, car le Soleil disparaissait derrière l'horizon lorsqu'il entendit enfin le bruit des vagues se brisant sur la grève. Perpétuellement perdu dans ses divagations coutumières, la notion réelle du temps lui était de toute façon étrangère, sans qu'il n'ait conscience de ce fait.

Son regard se perdit dans la contemplation de l'étendue infinie de sable, qu'il appréciait pour sa quiétude, rendez-vous quasi-quotidien quand il venait à saturer du brouhaha de la ville...
Pas si infinie que ça... La linéarité fut bientôt brisée à sa vision par une silouhette qui se détachait en contre-jour, plusieurs, même. Machinalement, les pas de l'elfe le menèrent dans cette direction.
Lorsqu'il fut assez près pour distinguer vaguement les visages, le voyageur solitaire se souvint de son but premier. Il se détourna de la scène, jusqu'à ne plus entendre les voix qui semblaient le poursuivre, marchant au bord de l'eau à la recherche de solitude.

Il marcha longtemps, peut-être. Il n'en avait aucune idée. Finalement, il s'arrêta, et se tourna face à l'océan. Sa majesté immense l'impressionnait toujours, et l'apaisait au plus profond de son être... non qu'il en ait besoin... Il s'assit finalement, laissant l'écume lui caresser les doigts de pieds, et laissa son regard s'égarer au loin, son esprit vagabonder par delà les limites de la terre... Il était bien.

Cette situation ne plaisait vraiment pas au vieux TufNab qui tapa rageusement du pied dans un caillou à demi-enfoui dans le sable.

Pour n'importe qui d'autre, ce geste d'agacement aurait été la cause d'une douloureuse fracture du pied. Mais pour l'Ork, chaussé de lourdes bottes ferrées, ce ne fut qu'une source d'irritation supplémentaire alors que le débris arraché au rocher enterré volait à plusieurs mètres.

S'avançant d'un pas lourd, il fit passer sa pipe d'un coté à l'autre de sa bouche en lançant sa main droite dans son dos où il décrocha un pesant et imposant hachoir de facture grossière. D'un rapide moulinet, le peau-verte fit tournoyer son arme devant lui en faisant un second pas...

"Vous allez déguerpir de ma plage les enfants... Et maintenant !"

L'Ork était très mécontent d'être ainsi ignoré, autant par les deux personnes les plus proches, mais également par ceux qui se battaient plus loin. Ils pourraient arrêter de se taper dessus le temps de lui répondre ou de l'écouter tout de même !

"Triiilili priiiilwiiii" surenchérit la créature sphérique, toujours à ses trousses. Ce qui eut pour effet de faire grandir d'autant l'irritation du guerrier qui se tourna vers le gros oeil à pattes.

"Peu m'importe ce que dit le vieux pourri, c'est ma plage ! Tu peux lui dire ce qui se passe ici : que des gens sortent de l'eau, que des fous se tapent dessus ou que n'importe qui se promène sur mon sable. Je n'en ai que faire..."

Ayant résolument pris sa décision, il fit un pas supplémentaire en direction des deux qui se trouvaient à présent presque à portée de main, bien décidé à les faire partir rapidement...

Après avoir fièrement battu son adversaire, il aperçu un elfe rêveur qui paraissait quelque peu endommagé, ce denier semblait distant et vraiment perdu dans ses pensées, loin dans ses pensées.
Son doux visage amoché lui rappelait quelque chose, sa bizarrerie l'attirait, comme une sorte de lien emphatique qu'il ne pouvait ignorer ... Il glissa donc le long de la plage.
Sous son champ de répulsion, le sable s'écartait. Ah ! C'est horrible !!! Il créait un champ de répulsion, le sable s'écartait sous lui, il le relâchait, cela ne suffisait plus pour avancer et trop, il tombait.
La moindre petite bosse dans le sable était comme une montagne, de plus, le vent lui rabattait des poussières dans les yeux et lui fouettait sa tendre peau, les embruns salés (dont il ignorait l'odeur iodé) le desséchaient, ça y est, il est en haut de la première vague de sable, glissant subrepticement et dans un silence sournois, la crête s'écoule sous lui et le fait glisser sur le coté, l'éloignant de son but.
C'est donc péniblement, avec un effort de volonté énorme qu'il parvint petit à petit à maîtriser la glissade sur sable. Pour vous donner une idée de l'effort qu'il faisait, attachez vos des bouées aux pieds et marcher sur l'eau par un vent force 4. Vous y êtes ? Bien, maintenant, pour ramener sa taille et la distance à parcourir à la votre, il faudrait que vous parcouriez deux cents mètres, et ce d'un point à un autre, sans compter les détours que vous seriez obligé de faire.
Je vous laisse imaginer l'état d'esprit dans lequel il se trouvait lors de son arrivée vers l'elfe, sachant qu'à peine après une dizaine de minutes de lutte, il était dans un état suffisant pour manger un ogre, s'il avait eu une bouche évidemment.
Imaginez une longue, très longue journée de boulot : le patron vous engueule parce qu'il aime pas votre rapport que vous avez passez plusieurs jours et paquets d'aspirine à faire, et que vous devez refaire, les collègues qui se foutent de votre gueule parce que leur blague à particulièrement bien réussi (à savoir, vous vous retrouvez trempés pour une réunion méga importante et en plus vous avez oublier vos notes chez vous pour présenter le projet) et quand vous rentrez chez vous, pensant que vous auriez mieux fait de rester au lit mais que maintenant ça va mieux, vous entrez sous la douche, et là, malheur !!! De l'eau froide, coupure de gaz à cause d'un voisin qui a percé la colonne en faisant des travaux chez lui et qui n'a pas prévenu GDF. Furieux, la rage au lèvre (ou la bave, mais là, on ne fait plus la différence), vous entendez votre conjoint rentrer : un peu de réconfort !!! Mais non, celui-ci imperméable à vos suppliques vous envoie chier en un « Oui, oui ... » et va se coller devant la télé. Sur ce, une de vos amies qui vous gave avec ses problèmes de cœur d'artichaut dans un corps de déesse et conne comme pas deux vous appelle. Déjà que c'était une journée de merde, en plus vos connards de collègues vous ont fait une de leur blagues pourries avec votre patron pour saquer le travail que vous avez effectué à contre-cœur, mais consciencieusement, pour lui, ensuite ce putain de voisin de merde qui est incapable de bosser correctement vous sabote votre moment de détente, là dessus, votre partenaire se tape totalement de votre état d'esprit et en plus cette connasse vient vos les hacher menu. Ben maintenant, vous élevez ce taux d'énervement au carré, et vous avez une idée de la détermination avec laquelle notre tomate avançait. Ça vous aide pour savoir dans quel état il était lors de son arrivé près de l'elfe ?
Le calme rêveur de celui-ci et la manière dont il ignora superbement toutes les tentatives de notre vaillante boule rouge aurait dû l'énerver d'avantage et le pousser à lui faire le plus mal possible, mais curieusement, il se calma petit à petit devant la plénitude du tableau.
Tout se passait pour le mieux jusqu'à ce qu'une mouette défèque proprement sur l'épaule du rêvasseur ... A ce moment là, il entendit les appels maintenant calmes et modérées du légume fruité.

Ceci est le RP du PNJ Arielle, jouée par Gabrielle.
[HRP : Il vous est impossible de détecter visuellement ou magiquement sa présence à ce stade, mais vous avez le droit de vous sentir observer…]

Dans l’eau vrombissante à son tour, le règne des fous alentours sur la plage ensanglantée, aux grains de sables décharnés, grillait au soleil leurs dernières taches vermeilles.
Une tête invisible sortit à peine de l’eau, ces cheveux telle l’écume blanche, s’assoiffèrent à l’horizon du liquide comme les multiples bras d’un poulpe inquiétant, dont on ne voyait que le nez charmant dépasser du miroir secoué par des vagues ensorcelées.
La créature observait, tout en cherchant son ultime proie.

-« L’un trop vieux, risquerait d’avaler de travers… »

Des petites bulles se formaient autour du demi-visage d’Arielle.

-« L’un trop rouge, l’autre trop vert… »

Finalement, vaincue par le nombre impressionnant de gens qui s’étaient donné des rendez-vous, amoureux de leurs épées sur la plage, elle replongeât en silence pour plus loin, préparer leurs naufrages…

…

[HRP : Vous prouverez votre valeur dans la guerre des 6 reines, un peu plus loin sur la plage dans la direction opposée à Pov’naz que semble suivre Satolas, si tenté qu’il suive une direction ^^]

Ses yeux perdus au loin, les cheveux au vent, fine paille d'or dans la lumière du couchant, l'elfe ne semblait pas vouloir revenir.
Des gestes accompagnaient la contemplation magnifique, irréfléchis, incompris. Le peigne précieux dans sa main rencontra son cœur, comme s'il voulait le remplacer. Le voyageur égaré et insouciant le replaça bientôt dans sa chevelure, retenant une mèche qui voulait s'évader, ancienne tresse défaite par le temps qui n'avait plus d'importance.
Un voix intérieure lui soufflait des mots que lui seul pouvait entendre, et il commença à fredonner. Un doux refrain, inconnu et pourtant enveloppant, facile à retenir alors qu'il était composé en plein émoi.

Le chant mélancolique de l'étranger atteignit son paroxysme alors que celui-ci suivait des yeux une ombre, flottant à la surface de l'eau comme si elle était de glace. Elle disparut de son chant de vision aussi vite qu'elle y était venue, et l'elfe cligna des yeux. Il ne se posait jamais une question sur ce qu'il percevait au delà du sens commun, mais en restait toujours confus. Ce qui ne le changeait pas beaucoup. Sa voix s'était tue, et il regardait à nouveau la mer, plus éveillé cependant, comme une fatalité.

Un léger poids sur son épaule lui fit tourner la tête. Il souffla sur la fiente, qui se dissipa dans le vent salin, ne laissant aucune trace sur son habit pourtant peu soigné. Puis, un sourire caressant sur ses lèvres, il leva le bras. Un trait partit de sa main noire, guidé par le son mélodieux. Plus loin, un oiseau blanc s'abattit, se décomposant en gerbe de plumes et d'écume.
L'elfe continua sur sa lancée, chantonnant sur cette nouvelle harmonie, plus souple et plus entraînante, joyeuse sur un fond martial. Le chanteur ferma les yeux, c'était comme si une voix lui faisait écho. Mais bientôt, il la trouva éraillée, sans aucun rythme... Il ouvrit soudainement les yeux et chercha autour de lui, pour finalement sursauter. Il avait trouvé l'origine du mirage de son esprit.
Se frottant les yeux, le rêveur n'était pas certain d'être parfaitement réveillé. Il avait trouvé... mais était-ce son imagination ? Incertain, le regard toujours vague, à présent désorienté, il décida de tenter le coup.

- B... Bonjour...

L'elfe dégagea ses cheveux lâches de devant son visage, pour être sûr de ce que ses yeux voyaient, puis les laissa de nouveau battre au rythme de la brise, paillettes or et rouille dans un air bleuté. Il n'était pas beaucoup avancé. Plutôt gêné. Ses mais se croisèrent sous ses manches, il regarda à nouveau l'océan.

- Désolé... pour ça.

Le chanteur montra son récent méfait, d'une main absente. Il semblait impatient de replonger dans ses rêveries hivernales. Parler à une tomate, même si elle avait des yeux très expressifs, et même si c'était lui, semblait vraiment très étrange...

Quand à notre cher ami bourrin, après avoir dépolarisé de ses haches ses deux adversaires, il s'en alla quérir celle qui, par ses pulsions exacerbés par le combat, l'attirait le plus. Le temps clair et doux, le sable chaud de la rosée, tout cela, si l'on exceptait la chose verte, les blessées et le sang ... Mais il pouvait faire abstraction de tout cela, penser avec son cerveau en ignorant ses pulsions était quelque d'inconnu pour lui, son bon sens se résumant à écouter ceux qui en avait, il vola donc aux pieds de la non-elfe lorsqu'elle dit :

« Bon et bien, merci pour votre aide messieurs! Au plaisir de vous revoir un jour!
- Au plaisir, répondit-il de son sourire le plus charmeur, de vous garder avec nous mademoiselle ...
- De me garder avec vous, hein ? fit-elle en le toisant de toute sa hauteur... Même pas en rêve. Ciao !
- Déjà, du ton de l'étonnement naïf face à un acte qui parait déraisonnable ? Mais nous venons à peine de nous rencontrer ? Peut-être si vous laissiez suite à celle-ci, nous pourrions nous entendre ?
- Hem... voyez-vous, je n'ai pas assez de patience pour 'laisser suite' à cette rencontre. A moins bien sûr que je n'y trouve un intérêt particulier! Vous avez quelque chose à m'offrir? Ou mieux, quelque chose à parier ? son regard était d'un coup tout scintillant.
- Que vous ne pourriez supporter l'un de mes compagnons plus d'une semaine ? Répondit-il du tac au tac sans même réfléchir tant la tomate était insupportable.
- J'ai supporté plus d'un mâle macho et dérangé dans ma vie, je gagnerais à coup sûr ! Si j'accepte ce paris gagné d'avance, qu'est-ce que ça me rapporte ?
- Deux pièces d'argents, convaincu que jamais elle n'avait parié autant et que l'appât du gain lui ferait accepter n'importe quoi en cas de défaite !
- Trois pièces ou je pars !
- Je ne pourrais aller plus loin que ce que je possède, désolé, mes promesses sont sures et tenues, se glorifia-t-il en omettant celles sur la fidélité.
- Alors 2 pièces d'argent ... Plus l'assurance que vous ne tenterez rien à mon encontre, ni vous, ni votre ami qui pionce en altitude. elle était pas si méfiante que ça apparament.
- Bien sur, quand à votre défaite, je prendrais en nature, répliqua-t-il s'avançant un peu trop vite, un peu trop loin.
- ... ... Je gagnerais. Alors ne te fais pas trop d'illusions mon gars. C'est bon, je reste ! » hurla-t-elle en revenant sur ses pas, les bras grands ouverts.

C'est en se tournant vers Zhao qu'il aperçut la demoiselle cachée dans les rochers dont la robe encore humide collait à la peau de celle qui la portait et laissait imaginer ses formes non pas généreuses, mais extrêmement bien faites, harmonieuses, et surtout terriblement excitantes ... Le subjectif étant bien plus érotique que le réel, le combat et le fait de l'approbation de la non-elfe à de telles propositions, le guerrier qui n'avait pas besoin de grand chose pour s'enflammer en était à l'extase et ne pouvait décrocher son regard du magnifique spectacle qu'il avait sous les yeux. Il était subjugué par cette beauté et ne pouvait s'en défaire. C'est dans cet état de transe qu'il entama la conversation par un vague ''Bonjour'', perdu dans ses pensées ...

[HRP] Post co-écrit avec Emerthys en direct ...[/HRP]

Double post pour séparation de personnage ...

Dans l'ombre de ses yeux, un regard torve et suspicieux, il n'a plus aucun doute sur cet elfe fielleux, il l'observe comme un sire, il voit clair dans son jeu, cet artiste de la lyre n'est qu'un jeune talentueux ! Très bête fut le réveil soudain, d'un doux rêve sans fin, dont le dépositaire se retrouvait à se terre devant une tomate en émoi pour un tour de bon aloi. Il était impressionné par ce être au port altier, il de le reconnaître, comme barde cet elfe était un maître. Observant le jeu de son chant ainsi que la défaite, inéluctable de la mouette, il était ébaubit de ce tour pourtant d'un cri. Fallait-il que ce maître chanteur lui rappelle quelque oiseaux de bonheur qui eussent pu égayer dans son village quelques-unes de ces longues soirées ? L'avait-il croisé ce tantôt en ville ? Il en doutait. Mais ce visage lui évoquait indubitablement quelque chose. Toujours est-il que cet onirique personnage l'intriguait et le fascinait.

Ce qui était captivant chez lui n'était peut-être pas tant ses pouvoirs ou encore son port majestueux, pas plus que des vêtements froissés quand un souffle peut tout arrangé, pas plus que ses cheveux blonds flottants au vent ou encore la brise qui soufflant sur son visage semblait produire de la musique, qui chez lui arrivait à être présente de partout. Non, c'était cette impression qu'il dégageait, une impression de quiétude mais surtout de liberté. Dés que notre rouge héros l'eut entraperçu, c'est ce qu'il avait pensé, et maintenant qu'il était près de lui, il en était sûr. Il engageât donc la conversation :

Bonjour à vous ! Ne vous excusez pas, ce temps clair n'est pas là pour déplaire et quand une mouette vient en troubler, nul mal de se venger. Je suis impressionné de tant de pouvoir et ne peut qu'être admiratif devant l'humilité dont vous disposé !!! Il s'emportait. Qu'est-ce ? Musique ? Chant ? Est-ce cela qui vous emmène au pays des rêves ? Je ne peux y pénétrer que consciemment car cette forme m'interdit l'accès au monde onirique, pourriez vous m'aider à trouver le calme suffisant pour cela ? Il s'excitait de plus en plus. Dites s'il vous plaît, comment faites-vous ? Vous semblez si libre, tellement ... Enfin bref, aimez-vous la poésie ou la musique est le seul art que vous révérez ? Puis-je vous faire part de mes appétences en matière de diction ? N'attendant pas la réponse il déclama :

A la gloire de ceux perdus
A jamais dans le monde des songes
A qui jamais je ne puis plus
Et ceci me ronge
Parler dans mes pensées
Et par mon imagination, me laisser porter.

Mais, vous me paraissez perdu, avez-vous besoin d'aide ? Un but ? Cherchez vous une noble quête et désirez vous aider de pauvres gens ? Préfèreriez-vous peut-être la recherche de la tranquillité ?

Bien évidemment tout ceci aurait été dit d'un souffle s'il en avait possédé un ... Disons que ce fut pensé d'une manière rapide, plus comme un torrent dévalant une pente raide dans un passage étroit (ouais, des rapides quoi ...) et encore, le débit de pensé était tel qu'il laissait entendre un tourbillon, et que l'on avait encore vu que la partie émergée de l'iceberg.

Et la tomate parla. Enfin, parla... Exprima pensées, émotions, sentiments... et un sacré bavardage. Impossible de s'y tromper, ses paroles ne pouvaient en aucun cas être un murmure porté dans le courant câlin. L'elfe écouta donc le discours incessant, gratifiant même le fruit enthousiaste d'un regard éberlué. Etait-ce seulement possible ? Certainement, ça l'était. Cela ne dura qu'un instant, mais il paraissait que jamais les yeux du chanteur n'aient un jour été aussi ouverts. Puis il tourna à nouveau la tête vers le calme lointain, attendant que la tempête ne se calme.
Et finalement, la tornade se dissipa vite, laissant le beau parleur sans souffle aucun écouter la réponse du vent plaisantin qui prenait la place du rêveur. Au bout d'un moment, comme s'il venait de réaliser la clarté du silence, ce dernier se décida à en briser la beauté.

- Je ne rêve pas.

Statue éphémère dans les lueurs dansantes du couchant, l'elfe restait immobile, seule se mouvait sur son cou sa chevelure indélicate qui le privait de sel. Il ne quittait pas l'océan des yeux, horizon d'une promesse aux paroles mystérieuses. Pourtant, sans le laisser voir, le musicien aux airs insolents composait déjà sous son masque de distraction, un air pour les quelques vers à ses pieds posés. Il fredonnait, secret accomplissement pour un étranger aux allures de verger.
Une mélodie douce et entraînante se répandit sur la plage, invitant au voyage et à la danse qu'inspire une nuit de songes. Seul pour l'entendre un petit être aux grands yeux, qui n'avait pour oreilles que son coeur... Le reste du monde importait peu.

Taro était perdu dans ses pensées, cela faisait un moment déjà qu’il ne s’était pas retrouvé aussi bien. Le bruit du reflux, l’odeur salée et fraiche de la mer celle ci s’étendant à perte de vue. La quiétude s’empara du jeune homme. L’homme à côté de lui était également plutôt apaisant, ça manière de ne rien faire … longtemps … était-il au moins encore vivant ? Après vérification, aucun mort ne se trouvait à côté de lui. L’affaire était expédiée, tant mieux, peut être que lors de son réveil celui-ci pourrait donner quelques informations à Taro sur le chemin à prendre pour se rendre en ville.

Taro espérait d’ailleurs que ce réveil serait d’ailleurs imminent, il n’avait pas non plus envie de poireauter trois plombes sur une plage. Le sable chatouillait ses pieds, cela aurait put être plaisant si ça n’était pas aussi désagréablement grattant. Et puis, l’odeur de la plage n’était pas si fraîche au bout du compte, surtout avec les poissons mort plus loin … la mer quand à elle s’étendait bien à perte de vue, mais ça n’était pas plus beau qu’autre chose … et puis, Taro était plus montagne que plage au bout du compte. Les grandes randonnées montagnardes sous le cagnard, c’est tout de même plus revigorant que de l’eau, surtout quand on pense à tout ce que peuvent y faire les poissons. Et les gens, tout gros et gras agglutinés les uns contre les autres pour faire brunir leur peau blafarde de porcs pourris par le système. Taro n’était pas dans le système, il en profitait, ce qui était complètement différent …

Un mal de tête suivit sa colère montante et au même moment l’homme assit à côté de lui s’éveilla est lui demanda s’il avait besoin du quelconque aide. Taro se laissa emporter sans réfléchir. Le fait de s’être laisser aller auparavant avec Färvien l’avait vicié, il devait en subir les conséquences.

- Ouais, j’ai besoin d’aide … je … me calme déjà. Je, je suis désolée. Désolé. Rahh. Je suis calme. Ne me prenez pas pour un fou … une folle. Je crois, oh et puis merde !

*Je ne sais vraiment pas ce qui m’arrive, je suis ridicule, c’est une horreur, il faut se ressaisir. C’est important. Self control. Respire, détends toi, ouvre la bouche, parle.*

- Je … je suis désolé d’avoir était brusque, j’ai effectivement besoin d’aide. Je recherche … c’est … mince … comment elle s’appelle déjà, c’est … oui, euh, je dois me rendre dans une ville, qui s’appelleuuh …

*MAIS JE FAIS QUOI LA ! TAIS TOI, TAIS TOI*

- …

Taro, jugeant que la situation était bien trop embarrassante, se leva brusquement, la bouche ouverte plaquée sur un regard mi affolé mi désespéré et commença à faire les cent pas.

*Ca commence par … c’est … un … D ? Noon … rahh, un … un T ? Oui, un t, ta, te, ti … Ti, ty, ty … *

- HAHA ! s’écria-t-il avec assurance

*Mon dieu, je suis crétin, me taper contre se rocher serait sans doute moins douloureux et tout aussi ridicule …*

Il se rassit sur le rocher et continua.

- Je recherche Tylen, c’est une ville, oui, pas un village, d’après ce que j’ai vu, je crois qu’il y a un château, mais je ne suis pas sûr, et puis c’est … je … je suis où là en fait ? Non parce qu’en fait je me suis réveillé … réveillée ? Oh, non, rien … Oui, donc, ici. Et je ne sais pas où je suis. Je crois …

*Et je suis surtout pathétique. C’est une exécution publique, achevez moi bourreau. Faites votre office rapidement, j’en ai assez de tout ça …*

- Rooh … n’importe quoi … oh … euuh … je veux dire …

*Rooh … n’importe quoi, bordel, irrécupérable !*

- Oui, je … je veux dire, rooh, n’importe quoi, je ne dis pas pourquoi je dois aller à Tylen, haha. C’est amusant, n’est ce pas. Hum, haha. Bref. Je, j’ai oublié quelque chose d’assez spécial là bas, enfin, je ne l’ai pas oublié, j’ai un peu été forcé de le laisser là bas vu que je suis ici mais que je ne sais pas où je suis vraiment et que je ne suis pas arrivé ici tout, toute, seul, euh, seul- euh , d’ailleurs je ne sais pas qui, il faut vraiment que je respire désolé. HUAAAA … oui, donc, c’est ça. Plus ou moins, j’ai l’impression qu’il a déteint sur moi l’autre zouave.

Rol’mariane avait réglé son paris. Bien ! Maintenant elle allait éviter tout contacte physique avec ce satyre de Kozor… ce mec lui filait déjà des démangeaisons. La preuve ! Elle se grattait la nuque ! C’était toujours comme ça quant un homme l’agaçait, ou bien quant elle était…
La demie elfe (bien malgré elle, rappelez vous !) se tourna brusquement vers l’horrible créature verte.

« Ah bah oui. » constata-t-elle avec un détachement gêné. « On était bel et bien menacés… »

Elle regarda tours à tours chaque membre de cet aggloméra de personnalités insolites et haussa un peu le ton, les mains sur les hanches.

« Dîtes ! »

Première tentative, premier échec. Et la chose verte avançait résolument dans leur direction. Pas bon. Pas bon du tout même…

« Hey ! Désolé de vous déranger, tous, mais y’a un machin très moche avec une arme assez massive qui menace de nous exploser tous d’un trait, alors on devrait peut être BOUGER DE LA ??? »

Et sans perdre de temps elle chopa le bras des deux personnes les plus proches d’elle, heureusement pas Kozor, et les traina au pas de course dans la direction opposée à la créature.

« J’vous explique, j’aime pas me servir de mon arc deux fois dans la même journée, encore moins dans la même heure ! Et surtout pas contre une grosse créature comme ça ! Les orcs, les gobelins, et autres bestioles du même acabit, et moi, on est pas copains… »

Elle regarda en arrière, refusant de ralentir sa course. Elle n’avait vraiment aucune envie de parlementer. L’orc voulait qu’ils virent, ils allaient virer, et fissa.

« Ceux qui traînent, je les attendrais pas ! » prévint-elle sèchement.

[HRP]Pour raison de voyage en Angleterre, ceci aurait dû être posté avant l'intervention du meujeu[/HRP]
Toute la folie (dé)clameuse de la petite chose rouge avait été emporté, d'un souffle de deux mots de cet elfe. Toute sa folie créatrice, toutes ses idées, pensées, tous ses mots, envolés, balayés par ce silence. Comment se faisait-il qu'après tant d'inspiration, le néant d'un coup surgisse dans son esprit ? Cela avait été tellement brusque que le rouge fruit avait délaissé son champ de répulsion et se retrouvait la peau sur le sable brulant. Il était tellement abasourdi qu'il y resta quelques instants, puis, l'elfe parla, rompant le charme, et réveillant la sensibilité de la petite tomate qui extériorisa tout cela de manière très poétique en un SALOPERIE DE CHIER CON MERDE !!!! Overdose de chagatte folle, pourrissement scrofuleux du scrotum et du gland !!! Gono, bleno, tréponèmes et chancres mous !!!!! Ça arrache !!! brisant ainsi l'harmonie du moment et la beauté du paysage. Sa douleur était telle qu'il réactiva avec tellement de puissance son bouclier de répulsion qu'il fit un vol de deux mètres de hauteur avant de retomber, piteux, auprès du barde. Il ne savait comment s'excuser de tels paroles devant une telle personne. Mais c'était un bien étrange personnage, et nul ne savait ce qu'il allait lui répliquer. Alors, piteusement, il remis intérieurement à l'elfe quelques des plus belles images que ses haïkus avaient créés.



Il attendit ensuite patiemment que son étoile ne lui réponde.

L'harmonique avait enfin trouvé son rythme entre les lèvres de l'elfe, qui se laissait aller avec mélancolie à cette mélopée ouverte sur un autre monde, espoir de renouveau rempli de tendresse. Il ne songeait pas encore à la terminer, la complétant au fur et à mesure de vers affables, mais l'interruption fut cette fois plus que brusque.

SALOPERIE DE CHIER CON MERDE !!!! Overdose de chagatte folle, pourrissement scrofuleux du scrotum et du gland !!! Gono, bleno, tréponèmes et chancres mous !!!!! Ça arrache !!!

Clignant des yeux, la bouche entrouverte sur une note en suspens, le rêveur tourna lentement la tête. Il espérait seulement que cette manifestation bruyante de mécontentement n'était pas à l'encontre de son chant... Visiblement non, car il eut juste le temps de voir le fruit décoller de sa position, pour revenir, plutôt violemment, juste à côté de lui.

Quelle étrange petite tomate. Le garçon - l'elfe était convaincu que malgré le genre utilisé, il était bien un garçon - paraissait tout honteux d'avoir ainsi troublé la muse indéchiffrable. S'il n'avait déjà été mûr, sans nul doute que sa peau aurait rattrapé son retard, prenant une teinte rouge qui lui était des plus seyantes.
L'interprète ne lui en tenait pourtant aucune rigueur, simplement surpris par la dissonance du discours spontané de l'orateur à présent intimidé. Il écouta donc ses excuses maladroites présentées sous forme de poèmes stylisés, et y consentit un sourire.

- Tu as un don, petite tomate.

Quelque soit son apparence, l'esprit qui habitait ce corps ingrat avait du potentiel. L'elfe était sincère en lui disant cela. Il prit le fruit entre ses mains, constatant avec désarroi les ondulations irrégulières de la peau brûlée.

- Le sable et le sel ne te réussissent pas, dirait-on...

Malheureusement, le chanteur n'y pouvait pas grand chose, et après avoir regardé les grands yeux tremblotants de la tomate émerveillée, il fut contraint de la reposer sur le sol invivable. Ses sens avaient repérés dans la douce brise caressante un mouvement, une perturbation inhabituelle, même pour ce lieu qu'il avait choisi. L'agitation qu'il avait évitée restait à proximité, et maintenant, elle s'approchait. Dangereusement. Le solitaire se leva.

- Te rencontrer fut un enchantement, mais je dois partir.

Le sourire éternel du rêveur se perdit dans le lointain alors que ses yeux se tournaient déjà, vers la contemplation inconsciente du firmament.

- La nuit sera bientôt là.

Son sourire adressé aux étoiles naissantes s'éteignit un peu quand l'elfe porta son corps vers les lumières de la ville. Un dernier regard, doux et amène au fruit désemparé, il partit. Bel esprit, les dernières lueurs du jour éclairaient chacun de ses pas, salués par les rayons multicolores et endormis. L'ombre l'engloutit bientôt, laissant l'accent sur un étrange chapeau oublié dans le vent...

Ceci est le RP du PNJ Arielle, jouée par Gabrielle.

Plus loin sur la plage abandonnée, alors que les derniers grains de sables d’or mentent à l’écume blafarde, vous entendez des cris déchirants et assourdissants d’une source inconnue ; dans ce désert liquide, où vous avez fuit l’orc vert et incessant qui menaçait réellement votre vie…
Et ici, vous découvrez qu’elle s’en est allé du corps d’un homme portant des vêtements mous, sales haillons ; une femme à genou sur le sol, laisse tomber sa prosternation d’un pieu déchirement de l’âme, et ses cheveux d’un rouge écarlate fouettent son visage baigné par ces doigts crispés de larmes.
Vous vous approchez encore et vous voyez du sang sur ces mains, qui ont du toucher celui qui dort dans ses fluides, la mâchoire inférieure complètement arrachée et curieusement absente de la scène du crime imparfait à qui il donne sa langue violette et ensablée.
La jeune femme porte une robe blanche, cousue tout d’un bloc et nouée à sa ceinture par un vieux nœud de marin.
Vous l’interrogez, et entre deux sanglots, elle vous apprend qu’il s’agit de son frère qui est étendue là.
Vous la questionnez pour les marins disparus, elle vous répond que son frère comme beaucoup d’autres on été tenté de se rendre sur l’ile qu’elle vous montre au loin.
L’ile ne semble pas inaccessible, il y a d’ailleurs un petit monocoque échoué sur la grève, probablement appartenant à celui qui en crève.
Vous arrivez à lui faire quitter la scène, elle vous dit en recherchant du réconfort dans vos bras, debout sur ces pieds nus, qu’elle l’avait prévenue :
Qu’elle lui avait supplié de ne pas faire comme tous les autres qu’on avait plus revus pour ces chimères, colportées par les gitans du coin.
Elle vous demande de venger son frère, elle a compris que vous étiez un aventurier en quête, elle vous dit que si vous ne venez pas avec elle pour trouver qui est responsable de sa mort, elle partira seule ; elle sait manœuvrer l’embarcadère de son frère, et de tout manière, elle lui offrira la mort digne du marin qu’il était, en jetant son corps dans l’océan nourricier.
Elle semble en colère, et sèche ses larmes sur ces joues rouges, elle vous parle de créatures mystérieuses gardant le trésor des Noés ; ce sont ces légendes gitanes qui sont à l’ origine de l’intérêt des marins pour ce bout de terre flanqué sur l’océan et de leurs soudaines disparitions.
Elle n’y croit pas trop et soupçonne les pirates locaux d’en faire une cache.
Et lorsque vous lui demandez son nom, elle vous répond :

-« Je m’appelle Arielle, je suis la fille du tavernier Roger, et serveuse au Poséidon. »

Sa voix ne tremble plus…

Peu effrayé de la menace, devant la fuite de ses compagnons, stupide mais pas au point de mourir, notre fier guerrier aux haches affutés s'en va suivant celle qui sera sa proie. Elle s'est promise, son pari l'y tient et comme elle est joueuse elle le respectera. Ensuite elle s'attend à quelqu'un de chiant dans mon genre, le gros lourd de service, mais la torture mentale et le vrillage d'esprit qu'est ce fruit à la limite de sa conscience... N'importe qui craquerait. Enfin, non, pas tout à fait n'importe qui, puisque Zaz y arrivait. Telles étaient les pensées de Kozor quand leur fil fut subitement brisé par un cri retentissant. Le cri étant manifestement féminin et de désespoir, il se précipita en dépassant le groupe. Après une brève discussion avec la petite nymphe qui pleurait le cadavre de son frère, il se déclara prêt à aller venger le frère de cette demoiselle. Le groupe arrivant sur ces dernières paroles reste quelque peu choqué mais le guerrier expliquant, ils comprennent l'avantage qu'il vient de prendre, particulièrement dans le cœur de la jeune femme. C'eût pu réussir si une jeune autre demoiselle n'était pas intervenu prévenant qu'il ne fallait pas prêter attention à cet homme car ce n'était qu'un rustre qui ne pensait qu'à coucher sans vraiment d'égard pour les sentiments des dames à qui il s'adressait et que s'il apparaissait charmant ce n'était que séduction et non bienséance. On aurait pu avoir droit au long réquisitoire de celui qui est en tort et qui veut se défendre, mais une pensée bien plus maligne se profila dans son esprit. Alors la réponse fut oui, que ce n'était qu'un séducteur, s'il avait pu connaître ce terme il aurait ajouté un Don Juan, mais qu'il avait quand même des égards pour celles qu'...
STOP ! C'est bon, ça m'saoule, tu peux garder ta diarrhée verbale et on va se mettre en quête, et maintenant tu me prends sur ton épaule parce que j'commence à avoir mal au-dessous, j'ai la peau qui cuit...