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 Ghost memories : les limbes dépassés.

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Cascendre
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MessageSujet: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMer 7 Jan 2009 - 19:22

Poupée n°6 : Jack a dit !

Après une nuit courte de sueurs et de cires, l’enfant-poupée se retrouva au petit matin aux prises des bonnes sollicitudes de Gwendoline.
Brossant ces long cheveux miels et roux devant un immense miroir qui renvoyait sa chère gouvernante bien en chair, Cascendre se laissa enfilé… d’une robe simple descendant sur de petites socquette en dentelles fines, et cerclée par des bottines des plus belles ténèbres.
Le thé lui fut servi, autour de toutes ces poupées ; il faut dire qu’on lui passait pas mal de ces caprices depuis la mort de ces parents.


-« Vous avez encore cassé l’une de vos poupées…»

Le ton se voulait celui du reproche, mais ces yeux qui ne cillèrent pas à l’accusation sans preuve que vous sortent parfois les adultes, et essayant de miner une quelconque autorité avec des arguments très… matures.

-« Je vais le dire à votre oncle, et il ne vous en achètera plus d’autres, princesse ! »

Cascendre n’avait pas ce titre, mais dans le cœur de Gwendoline qui avait toujours rêvé d'avoir une fille, elle avait su s’être faire aimer, au point qu’elle lui cédait toujours, lorsqu’elle lui faisait :

-« Jack ne l’aimait pas. »

La poupée nommé Jack, était le dernier cadeau fait de son vivant par le père de la jeune fille ; très sensible à ne pas vouloir la peiner, c’était la règle du « jack a dit » un jeu qui resurgira à la mode dans d’autres temps et d’autres lieux.



Bien plus tard, dans l’après midi.

-« Je ne comprend vraiment pas pourquoi ta mère me fait surveiller constamment par toi… »

Cascendre faisait avancer sa poussette au travers des allées du château qui jouxtent la forêt enchantée et mystérieuse, véritable cimetière d’Ocs depuis que Kyo et sa bande encore soignés à l’infirmerie, avaient épurés les bois des vagissants.

-« Si elle savait ! » -petit rire-

Derrière elle, et sans qu’elle ne se retourna, Sébastien la suivait nonchalant, le regard un peu trop concentré sur son dos et sur ces hanches.
Puis s’arrêtant soudain, elle tira de son véhicule aux roues en bois, une petite nappe de carreaux maniquéens.
Elle installait tout un attirail de tasses et de biscuits secs ceux, sortis tout droit du panier en osier que tenait le commis branlant.


-« Tu crois que j’ai encore envie de jouer à la dinette avec toi, après ce qu’il s’est passé hier soir… Consoles-moi de mon deuil…»

Sébastien l’avait saisie par les poignets pour la stopper dans sa fantaisie, et la plaqua contre l’écorce violine d’un arbre viril sous lequel elle avait décidé de monter sa tante…

-« Ce n’est pas par ce que tu as perdu ta tante, que je vais me prêter à toi aussi facilement ! »

Elle le repoussa et le contournant ; le deuil de sa virginité, n’était pas le sien, et si Sébastien avait perdu sa tante, tuée par des orcs la semaine dernière, il n’aurait qu’à pleurer seul, à la belle étoile.

-« Tu sais que j’ai rencontré frère Evanescent aujourd’hui… »

-« Ah bon, il est rentré ? »

Il n’avait pas eut la nouvelle aux cuisines, pourtant Ilo sait que lorsque le frère arrivait, il n’était pas question pour lui qu’une autre personne, prépare sa salade préférée aux endives.
C’était sur le ton de la conversation et elle ne répondit pas…

Lorsqu’il quitta la vision de l’arbre cynique, il se rendit compte que Cascendre tout en continuant de préparer son pique-nique avec ces piques habituelles, faisait des signes à une silhouette approchante avec timidité.
Lorsqu’il fut assez proche, il le reconnut ; il ne l’aimait pas beaucoup et s’en cacha à peine, lorsque 6 mois plus tôt il avait apprit qu’elle l’avait recueillit, laissé sur la route à moitié mort par des brigands.
Depuis, Cascendre s’en était fait un ami illusionné sur sa gentillesse feinte, qu’elle semblait apprivoiser ; ce qui horripilait encore plus Sébastien, par jalousie sans doute.


-« Viens Oléaron, approches ! »

Ce qu’il ne savait pas en revanche, c’était que depuis le début, il était observé par deux yeux invisibles, et ce n'était pas ceux inquétants de la poupée encore assise dans son landeau...
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Olearon
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 21:13

« Comme cet endroit était grand ! »

Voilà ce qu'avait été l'une des pensées les plus répétitives d'Olearon durant les mois qu'il y avait passé. L'une des dizaines de choses que regardait l'adolescent avec des yeux écarquillés.

Tant de recoins... de salles étranges, des complètement remplies, des vides, des meublées, des sales d'entrainement, des salons, des pièces verrouillées, des lieux où ils étaient renvoyés,(des lieux où ils revenait, sans compter les lieux-secrets - encore invisibles - sans quoi le château ne mériterait pas se nommer ainsi. En fait les pièces qui l'intriguaient le plus était celle où il y avait systématiquement une personne entrain de faire le ménage derrière lui… pourtant il n’avait pas l’habitude de mettre le bazar, il ne faisait tomber que quelques poils de temps en temps, mais ce n’était pas si grave non ?
A ce sujet, il fallut un certain et beaucoup de patience aux gardes en fonction autour des murailles pour le détromper au sujet des appartements princiers :
« Non, il ne trouverait pas la princesse en haut d’une tour ! »
Détail qui devint la cause d’une préoccupation spirituel de l’adolescent-chat, les contes se trompaient ! Cela devait être corrigé, la vielle sorcière/geôlière de l’histoire devra casser sa tirelire et entreprendre des travaux massifs, il fallait rétablir la vérité au sujet des forteresses enchantées !
Tout de l’endroit intriguait Olearon, son architecture invitant à l’escalade et même si les gardes, (encore eux), semblait fâché avec ce sport, mais quand même, de là à l'interdire ...

Mais aussi la forêt. Le peu qu'il avait pu en explorer l'avait fait rêver, il n'avait cessé d'en remercier celui qui l'avait accompagné. Le pauvre fou qui avait cédé suite à le harcèlement qu'il avait subi, ce qui n'avait entrainer que le regret de son geste vu que le peu qu'il avait montré n'avait pas calmé le garçon, mais au contraire avait redoublé sa curiosité à ce sujet .

Et puis les habitants, si amusants, certains toujours étranges lorsque l’on les approchait soit grimaçant comme au théâtre soit s’agitant bizarrement ou essayait d’ignorer la présence de l’intrus.
Intrus qui naturellement, s’empressait de participer au jeu et de faire divers pirouettes ou interpellation pour parvenir à capter l’intention et gagner la partie !

D’autres vous regardant avec de grand yeux, comme si vous aviez un truc sur le visage, comme une moustache de lait ou encore les cheveux en pétards, qui semblait connaître le jeu des premiers, vu qu’ils regardaient ailleurs dès qu’on les regardait aussi.

On encore, et heureusement, des gens plus simples, comme ceux que l’on pouvait croiser tous les jours, c’est d’ailleurs étrangement à eux qu’il pouvait le plus facilement accéder. Les autres semblant se cacher, sûrement pour l’effet de surprise…

Et enfin il y avait les «inclassables », sûrement les plus curieux de tous !
Le prêtre peureux, la belle princesse … les aventuriers de l’infirmerie ! Dommage qu’il ne pouvait pas les voir plus souvent d’ailleurs… pas comme Cascendre, la gentille demoiselle avec qui il pouvait parler tranquillement et s’amuser.
Sans oublier Sébastien, qui apparemment était des gens-joueurs, et qui n’avait rien à envier au talent des adultes en la matière, vu qu’il les dépassait déjà largement.

Et justement, il avait rendez-vous aujourd’hui avec ces deux derniers, au sein d’une des nombreuses allées du château.

Il arrivait vers l’endroit lorsqu’il remarqua la demoiselle et son suivant côte à côte.
Il étouffa un rire de sa main mais décida, dans un élan de compassion pour leur sentiment, de ne pas les brusquer en arrivant à la charge.

C’est donc d’un pas timide qu’il s’avança vers eux…
… Mais une fois qu’il fut arrivé à leur hauteur, il les salua joyeusement.

"Bonjour damoiselle ! Bonjour Sébastien !
Belle journée n’est-ce-pas ?"
… Puis il s’intéressa à la dinette en préparation.

"Super ! J’ne connais rien de mieux que du lait et des biscuits pour se détendre et discuter !"
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Edaen
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeVen 9 Jan 2009 - 23:16

Il parait qu'un arbre est une perpétuelle sources de distraction. Que ses branches recèles de milles cachette pour tout un tas de bestiole, a plume, a poile ou a carapace. Il parait également, que chacune de ses feuilles racontes une histoire totalement différente de la précédente et que l'arbre les dévoiles volontiers a qui sais écouter le chant du vent dans ses branches. Pourtant, malgré tout mes efforts je ne parvenait pas a distinguer le moindre mots malgré la brise légère qui agitait la cime de mon perchoir. Dommage…

J'aurai bien voulu que l'arbre me raconte une de ses épopées chevaleresque que le chaman du Clan avait le don de rendre palpitante, car malgré les épisodes a rallonge et les tournures surprenante que prenait l'histoire, il parvenait toujours a nous tenir en haleine. Cela relevait d'ailleurs du miracle tant son histoire était tirée par les cheveux, mais je crois que personne n'aurais put remettre en doute les paroles de cet homme si proche de nos guides immatérielles, peut était-il même toucher par la grâces des esprits ou que ses derniers nous envoûtait par son biais, sondant nos âmes pour voir quel destin ils pouvait nous réserver. Je n'avait pas été gâté.

Affalée sur une branche je somnolait, observant d'un œil absent toute la vie qui peuplait l'arbre. J'était bien, le dos tout contre le tronc, le soleil jouant sur ma peau sombre, réchauffant chaque parcelle de mon corps, la brise glissant sur mon visage, s'engouffrant dans l'immense manteau qui couvrais mon armure faite de cuir et de plaque de bronze et effaçant la fragilité de mon être, cachant au yeux du monde ce que moi seul pouvait désormais voir.

J'était dans cet état second précédent le sommeil, cet état ou l'âme, si tenter qu'on en ai une se détache du corps et le laisse là, divaguer seul, en proie a la plus simple des béatitudes. J'aurai put aller jusqu'à dire que le monde autour de moi se résumait a quelque concept abstrait tell que le calme, la paix et la volupté, mais que sont dames Calme, Paix et Volupté, mis a part des mots exprimant une idée unique pour chaque être douée de pensée. Mon Clame, ma Paix, et ma Volupté ne correspondrait pas a la votre et au finale, vous seriez incapable de saisir dans toute sa splendeur, la sensation a la quelle je faisait référence, alors sachez simplement que j'était bien.

Le château de la princesse Kuru était un Eden gardée par des arbres en armure, protéger du commun des mortelles par des rempart de protocoles, d'usage et d'autres fioriture dont je n'ai jamais eu que faire. Tell le vents je suis libre, je n'ai que faire des barrières, quelque quelle soit alors je suppose que je n'aurait pas dut entrés ici, pas plus que je n'en avait le droit. Mais au fond, qu'en avait-je vraiment a faire? Rien évidemment. J'avait escalader la muraille sans grande difficulté et m'était installé tout a mon aise. Dans le pire des cas, si je me faisait surprendre, je ferais le garnement qui ne savait pas, les adulte pardonne tout au enfants, du moment qu'ils obtiennent un sourire. Tous des imbéciles.

Je m'était dont choisi un arbres d’où j'avait une bonne vue sur l'ensemble du domaine en toute impunité. Et je crois que j'aurai fini par m'endormir si une agitation inhabituelle n'était pas venue faire frémir ma seconde conscience, silencieuse et froide, lové autour de mon avant bras, a l'abri des regard. J'émergeait rapidement de mon état de veille et constatait l'apparition de deux individus, bientôt rejoint par un troisième, non loin de moi.

J'avait fini par me lasser du vas et viens des fourmis sur le tronc et la distraction était donc bienvenue. Si je ne les voyait pas bien, je n'eu néanmoins pas trop de mal a constater leur jeunesse, des enfants, ou a défaut des adolescents: le garçon devait faire a peu prêt la même taille que moi, il avait d'ailleurs probablement le même age que celui qu'on me donnait si souvent. Mais j'était trop loin pour le confirmer. Je les regardait avec attention, une lueur d'envie dans le regard. Ils vivait une enfance dorée que je n'avait pas même imaginé, a leur ages, j'avait abandonner ma mère et je priait chaque soir pour survivre au épreuve du lendemain.

Mon âme métallique frémit de nouveau le long de mon bras et je la sentie glissée tout doucement. Je ne la retenait pas et bientôt, la tête de l'arme émergea de ma manche. Je sourit, elle ressemblait réellement a un serpent. Se mouvant a sa guise sans que je ne paraisse en contrôler les actes. Elle était étrange, même pour moi car je ne comprenait son fonctionnement qu'en surface.

La chaîne se figea in instant scintillante dans la lumière du soleil, puis sans un bruit disparue de nouveau dans sont abri. Content de moi je reposait mon regard sur le petit groupe en contre bas. Adonner a la l'écorce, nonchalamment installer sur ma branche. Ils me ferais une distraction, tout du moins, le temps que je me lasse, comme je l'avait fait des fournies.
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Cascendre
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeLun 12 Jan 2009 - 23:36

Poupée n°7: The four me.

Allongée avec beaucoup de candeurs habiles, elle trempait de ces biscuits aux goûts délavés par l’encre aromatique de petites tasses de thé, sur lesquelles des motifs originaux étaient peint à la main par les habitants du lointain.
Elle avait apporté avec elle plusieurs de ces arômes aux subtils mélanges de miels, d’herbes séchées au soleil printanier, d’un air doux et équilibré ; les volutes ambrées s’échappaient aux regards à travers un rideau de fumée humée par les délicates narines oblongues de la femme-poupée.


-« Un sucre ou deux ? »

Combien de questions existentielles, contaient leurs existences d’adolescents inconscients sous ce magnifique ciel, lui aussi délavé de nuages tarabiscotés, qui offraient de multiples formes au fond de sa robe céleste ; comme la seule promesse de cieux virginaux, où les dieux aimaient tant se retirer après leurs futiles conquêtes.



Sébastien ne démordait pas du regard de sa belle conquête, tel un chien hargneux face au chat facétieux qui trempait ces moustaches dans du lait de vache, tellement qu’il le rendait chèvre à capter ainsi les sourires malicieux de Cascendre.
Dégrafant le rebord de sa tasse aux motifs d’un cynisme contemporain, de ces lèvres onctueusement humidifié par le breuvage anglais, elle prit donc la parole en s’adressant à son invité.


-« Aujourd’hui est le jour que tu espères et que tu crains… »

Le commis déglutit, cela ne faisait même pas 6 mois qu’elle le connaissait et elle lui accordait déjà cette faveur, il prit garde de ne pas s’étouffer de jalousie, que le liquide brûlant descendant dans sa gorge, alors qu’autre chose en lui montait plus que l’envie, depuis qu’il l’avait saisie contre l’arbre.
Elle ne se retournait même pas vers lui, devinant sa réaction phlycténulaire.


-« C’est le premier jour de ton initiation ! »

Sans ciller des yeux, elle le perçait au jour qui jouait avec ces oreilles chafouines.
Cascendre choisissait toujours avec un soin particulier ces adeptes, et Oléaron était préparé à être le prochain sur sa liste, dans la confidence de ces goût pour l’occulte ddepuis 4 mois.
Comme il paraissait un peu trop sérieux par cette annonce, elle créa sans le prévenir à partir de ces doigts une pelote de fils rouges pâlots, qu’elle lui lançât soudain dans les pattes ; mué comme part un réflexe ancestral il s’en saisit pour jouer avec.


-« Euh, tu es sûre que tu veux le faire… avec lui ! »

Le chaton comprenant qu’il venait de se faire avoir une énième fois, repris de son sérieux aussi instamment qu’il l’avait perdue, à la réflexion assassine du grand brun.
Cascendre de se relever, de faire disparaitre de sa robe ondulée d’invisibles poussières terrestre, elle leurs fit un geste de la suivre.


-« Venez tout les trois, nous allons aux ruines… »

Sébastien et Oléaron se regardèrent en chiens de Fayence, elle ne parlait quand même pas de sa poupée… si ?

-« Attendez nous, princesse ! »

Le ton était volontairement moqueur, pour cacher son aigreur.
Tournant le dos à l’arbre espion, des sentinelles d’une taille minuscules s’approchèrent entre les herbes hautes, la terre s’amusant de leurs innombrables pattes, armée gigantesque qui les encerclaient depuis le début de la dinette, mais qui avait sut se montrer discrète avant d’être oppressive.
Et ce n’est que lorsqu’ils l’usent suivit, alors qu’elle se dirigeait vers l’arrière du château, que des milliers de fourmis firent leurs coup d’état sur les restes de la toile saucissonne.
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Edaen
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMar 13 Jan 2009 - 18:49

Le manège ne parvins a capter mon attention qu'un temps. Leurs jeu me semblait aussi futile qu'inutile. A quoi bon jouer a être des grand alors que le monde de l'enfance s'efface si vite? Ne se rendait-il pas compte qu'a leurs ages, mes paires maniait déjà la chaîne? Non évidemment que non…L'enfance est le luxe de la richesse, ils ne se rendait pas compte de leurs chances insolente, il ne s'en rendrait jamais compte. Mais au fond… que de temps perdu, que de gâchis. Combien d'année perdraient-ils encore avant de s'apercevoir de leur erreur? Ils feraient mieux de ce mettre aux travailles, d'écouter les Esprits et de choisir leurs voie.
Las de leur manége je retournait a la béatitude des songes, ne leur accordant qu'une attention très limitée. Baignant dans le soleil, affalé sur ma branche, je songeait au Clans et a se qui avait été ma famille avant mon départ. Bercé par les voix claires de mes voisins.



-Bon sang! Edaen! Regarde toi! Tu n'arrive même plus a éviter les coups!


Je tentait tant bien que mal de me redresser, mais ne parvins qu'a tousser et a recracher le sang que j'avait dans la bouche. Je croit que je n'aurait jamais eu la force ni le courage de me relevé si une main charitable ne c'était pas portée a mon secours. Il s'appelait Naest' il était mon compagnon le plus proche mais aussi mon adversaire. Son bras droit, celui que les esprit avait désigner comme le porteur de son âme, pendait lamentablement et il ne cachait pas sa douleur. Avec un peu de chance et de persévérance j'avait tout de même réussi a lui démettre l'épaule. Mais a la façon dont il me regardait, je devait être dans un état bien pire que le sien. Je parvenait a me redresser, et constatait que ma jambe droite en plus d'être douloureuse avait prit un angle bizarre et plutôt inquiétant. Mon dos nu, était plein d'amas et de griffure tandis que je passait mon temps a cracher du sang en regardant avec inquiétude de fragment de dent que j'y laissait. J'avait tout juste la force de tenir debout.

"Bravo Naest', tu t'en ai très bien sorti, ton pére peut être fiere de toi, tu fait honneur au Clan."


Il y eu un silence et je sentit le regard de mon précepteur se poser sur moi mais je n'avait plus la force de me redresser, ni de croiser son regard. Je crois que j'avais honte.

"Vous autre! Enter au campement, rejoignez vos campement allez manger, Naest' tu peux retourner parmi les tiens, je te donne ta journée ainsi que demain pour te soigner et te reposer, n'oubli pas d'aller voir le chaman"

Il y eu les soupirs, les grognements, les rires et les boutades, propres aux groupes de jeune garçon telle que le notre, et si l'un d'entre eu me fit la moindre remarque je ne l'entendis pas. Quand tous fure partit je sentit la main de l'homme se poser sur mes épaule meurtrit.

"Tu ne peu pas continuer comme sa Edaen, tu n'a pas la carrure ni la force de subire un tell entraînement je vais parler a ton père, il est fous de persister a croire que ce qu'il te demande est possible!"

Je ne mouftait pas, ce refrain que le connaissait par cœur. J'y avait le droit a chaque foi que je ressortait amocher d'un combat, c'est-à-dire presque toujours. Meantar était plus protecteur a mon égard que mon propre père, je savait qu'il ignorait tout de moi et c'est pour cela que j'acceptait sa compassion. Il avait pitié de moi, parce que j'était chétif, que je n'était pas tailler pour le combat a main nue et il ne se gênait pas pour me le dire, il s'efforçait de forger mes muscles, comme mon père forgeait mon esprit, mais n'y parvenait pas. Il me répétait sans cesse mes défauts, me donnant des conseils sur la manière de les détruire. Je me pliait a sa volonté, faisait les exercices qui m'était donner avec assiduité mais rien n'y faisait, j'était condamné a rester ainsi: une ombre de guerrier.

Lui et moi savions qu'il s'agissait là de la Volonté des Esprits, il entreprit donc de combler mes lacunes en renforçant mes point fort, vitesse, agilité,endurance. Mais cela n'avait pas suffit…J'avait perdu mon combat face a Naest'. J'était en disgrâce.
L'homme me prit le menton et le souleva, il parut surprit de me voire pleuré, son regard lourde reproche s'apaisa soudain, il mit un genoux en terre en me serra dans ses bras, comme un père.


"Chut', sa vas aller, ne t'inquiète pas, je ne dirait rien a ton père, il ne saura pas. N'en parlons plus, je t'en prit, ne me fait pas ses yeux là,tu me rappelle ta mère…"

Je tachait de retenir mes larmes et il me conduit a ça tente pour prendre soin de mon corps meurtrit, m'offrant dans sa grande bonté un soupçon de répit, me protégent encore une fois du courroux paternelle.

J'avais sept ans.




Je faillit tomber de mon perchoir, a l'énonciation du mon "princesse", je me rattrapait de justesse a une branches et regardait, pantois, les gamins s'éloigner. Kuru? Je ne la voyait pas si jeune! Et qu'es que c'était cette histoire d'initiation dont il me semblait me souvenir? Je levait les yeux vers le ciel et avec un soupir je lâchait prise, glissant au bas de l'arbre avec souplesse. La demoiselle et sa suite était déjà loin devant n'avait rien perçue de mon atterrissage. Mes muscle était endolorie par de trop longue heure passée a attendre. Et l'action me ferais le plus grand bien. J'attendais qu'ils aient complètement disparut de mon champ de vision, puis je les suivais. Me gardant de toute imprudence.
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Olearon
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 15 Jan 2009 - 20:29

*Ouah !*

Qu’elle est cette sensation ! Quel était cet enchantement !
On avait changé les saveurs ! On avait volé le croquant, le lait l’avait dévoré !
Ensuite vinrent les regrets :
Il n’aurait jamais du succomber à l’extrême tentation d’un bon bol de lait…


-« Hmm laaiiiiit. »

Voila en résumé, ce que fut les quelques pensées philosophiques de l’adolescente victime.
Quant aux réponses, ce n’était heureusement pas Olearon qui risquait d’en manquer, loin de là.

Ainsi donc, alors que les bols s’enchainaient, et qu’Olearon commençait à s’inquiéter … pour le volume du précieux liquide blanc restant, la petite demoiselle prit la parole.
L’effet fut immédiat : l’adolescent eut enfin l’occasion de se détourner son centre d’intérêt.


-« Aujourd’hui est le jour que tu espères et que tu crains… »

Ces quelques mot avait suffis à chatouiller la curiosité de l’humanoïde, qui regarda la fillette en écarquillant les yeux du mieux qu’ils le lui permettaient.

-« C’est le premier jour de ton initiation ! »

Olearon redoubla encore de curiosité, et dans le tumulte de ses pensées, se demanda si c’était encore un jeu dont elle lui parlait-des histoires d’esprits frappeurs-sans doute aimait-elle les histoires effrayantes, ça tombait bien il en connaissait quelques unes.

Il se préparait à assaillir Mme Cascendre de son flot de questions lorsqu’il s’aperçut qu’il était entrain de jouer avec une boule de fils… et avait perdu celui de sa pensée.
Ce qui ne l’empêcha pas de sourire, et de ranger le cadeau qu’on lui avait fait dans sa poche.


-« Euh, tu es sûre que tu veux le faire… avec lui ! »

Il fut étonné par la remarque de Sébastien, un grand comédien comme lui qui avait peur des quelques histoires de fantômes qu’un autre conteur pourrait lui raconter?

Et maintenant ils partaient pour des ruines, ça semblait être évident, où pourrait-on raconter une histoire à part dans un lieu un minimum sinistre ?
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Cascendre
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeVen 23 Jan 2009 - 2:02

Poupée n°8 : Sombres histoires.

Ils arrivèrent aux ruines, Sébastien serrait de prêt à la gentille Cascendre qui chantonnait pendue à son oreille, se retournant vers le minou qui les suivait avec des gestes emplis de douce et souriante invitation.
Le tableau touchant à la fin d’un soleil de plomb, quelques nuages violaient à l’ombre qui couvrait les vieilles pierres derrière le château de la princesse.
Elle dansait comme la gamine qu’elle était, prenant les pattes de son initié et dans des rondes folles, riait-elle vraiment ?
A un moment son attention se portant sur l’horizon espion, elle lâcha par mégarde son cavalier qui fustigeât le sol dur d’un miawouille réprobateur.
Sébastien l’aida à se relever, d’une main soupirant la sympathie, tandis qu’au milieu de l’édifice dépassé, vestige, elle allumait une bougie de la plus belle cire.


-« Messires… »
-« Princesse ? »

La forêt proche ajoutait à l’ambiance de ces monolithes de pierre taillés que vomissant le sol avare d’histoire.
Ils s’assirent donc autour de la flamme vacillante et vociférant son chaud liquide blanc et sucré.


-« Nous allons chacun à notre tour, raconter l’histoire la pire que nous connaissions ! »

Sébastien cligna des yeux, apparemment encore peu au fait de ces nombreuses lubies, il s’attendait à pire, après ce qu’il avait vécue la veille, mais :

-« Qui sait si la meilleure des trois, ne deviendra pas réalité… »

Ces yeux vides reflétaient une flamme pleine d’énigme, autour de ces petits bras de dentelles, elle serait si fortement sa poupée, que le commis se prit à penser qu’il eût aimé être tenu pareillement, à certains endroits.
D’un clin d’œil, elle le força à commencer.

...

Cela commençait comme une histoire d’amour, une femme et un homme passionné d’un chaste amour dans leurs petites têtes prisonnières d’un philtre puissant que l’on nomme passion, d’une musique sublime qui à jamais les unissait.
Sébastien ne quittait rarement les yeux attentifs de la femme-poupée, pour être plus crédible, il s’était mit debout, et mimait avec de grand geste son histoire, eau de rose, à laquelle la chute ne présuppose.
Les amants séparés, il conte le désespoir de la femme, une flèche psychique dans son cœur qui la sépare des dimensions qui l’a font si souffrir.
D’une affreuse sorcière qui emprisonne l’homme dans ces meilleures geôles, gardées par un être d’une blancheur maladivement spectrale.


- « Au travers de ces lunettes de scientifique fol, celui-ci de lui proposer une quête au-delà des forêts sans lumières, où vit la veuve noire.
Pour la tuer et accéder à un pouvoir qui lui permettra de se débarrasser de sa méchante maitresse, pour retrouver « celui qui est dans l’R ».
Muée par son courage, la belle défie danger, mort, insecte et poussières, elle sait que rien ne la détournera de sa mission, à moins de retourner à la terre.
Alors qu’elle va s’emparer de la vie immortelle de la gardienne d’émeraude, un chant retentit au loin, d’une harpe à laquelle il manque une corde.
C’était leurs musiques à tout les deux, elle se laisse distraire par la musicienne aux longs cheveux bouclés qui se tient invisible derrière un arbre sans feuilles.
Soudain deux dents aussi pointues que les meilleurs couteaux de cuisine fondent sur son cou exposé, elle retient la vie encore un instant, tandis que le vampire la vide de son sang écarlate… »


Tout en racontant, il avait sortit dans le meilleur des effets de sa poche, un couteau d’une largeur appréciable.
Puis le silence se fit, et la musique se tue.


-« Qu’est t’il arrivé à cette pauvre jeune femme ? »

Sans la regarder directement cette fois.

-« On dit qu’elle erre folle dans la forêt enchantée, et chante tristement la perte de son amant, l’âme déchirée en deux et la marque indélébile de son amour dans le cou… »

Cascendre cilla des deux yeux en même temps, puis elle tapa plusieurs fois dans ces mains fines et sans ornements.

-« C’était une belle histoire ! »

Puis prenant sans prévenir le poignet d’Oléaron qui sursauta.

-« A ton tour maintenant ! »

Une drôle d’ambiance commençait à entourer ces ruines muettes, l’histoire de Sébastien avait déjà fait son petit effet.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMar 27 Jan 2009 - 20:43

De gros rocher enfoncés dans le sol… c’était donc là ? Il devait pourtant être un peu chaud pour s’appuyer dessus non ?
Cascendre devait sûrement ne pas vouloir choquer d’avantage Sébastien en l’entrainant dans un endroit plus effrayant, déjà qu’il avait semblé secoué en entendant parler d '’histoire de fantômes.

Le chaton ne put s’empêcher d’accepter la danse qu’on lui proposait. Suivant le rythme des rires de la demoiselle, il ne put que tomber quand ceux-ci se portèrent à l’horizon.


-« miaie »

Heureusement, le sol n’était pas dur, et la fierté n’était pas vraiment un mot coutumier de la bouche de l’adolescent, qui acceptait sans se faire prier la perche qu'on lui tendait.

Il écouta l’histoire de Sébastien avec intérêt, en bon publique il ne tâcha de ne pas interrompre , il regarda simplement à peine la lame du cuistot, brûlant d’impatience que le récit continue !

[...]

C’est ainsi que sans s’en être aperçut, le récit se termina, il fut seulement réveillé par la demande de Cascendre.

Il n’était pas encore artiste de ces mots, préférant l’écoute à la parole, mais il se fit quand même fort d’inventer une petite histoire.

Il se leva, pris une profonde inspiration et se lança.


« Il faisait jour sur le village, une de ces journées claires où l’on pouvait presque toucher le ciel du bout des doigts, où la caresse du vent vous embrasait, réveillant les germes liberté sommeillant en vous, où la pointe des montagnes apparaissaient nettement dans le lointain, chantantes tel des sirènes ces mélodies qui vous entrainaient sans que vous le remarquiez. »

Olearon ponctuait ses phrases des quelques notes d’une flute récemment taillée, insistant sur l’aspect volatile du moment.

« Un jeune garçon rêvait, le corps étendu dans l’herbe, les pensées loin du campement, loin des montagnes, loin de tout.
Les mots du barde tournoyaient dans sa tête, le rêve d’une autre vie, l’espoir d’embrasser l’aventure, un avenir sans aucune barrière. »

Il s’arrêta, se gratta « discrètement » la tête, puis continua son récit.

Allongé tout près de lui, se trouvait sa guitare et son balluchon, n’attendant que lui pour partir sur les routes.

Il posa ça main près d’eux… attrapa le manche de son instrument, se leva et sans plus hésiter un instant, s’élança sur les routes…

Il verrait enfin les monts et secrets que l’on avait temps d’écrits par lui-même, il pourrait enfin se sentir vivant !
Quittant sa famille, amis et connaissances sans regret, comme l’on se débarrasse d’un objet abimé, d’un boulet de métal…
Bien sûr on n’avait pas tenu rigueur de sa décision : les jeunes partent tous tôt ou tard n’est-ce-pas ? On ne pouvait pas non plus lui reprocher son manque de maturité ? Il

Ses voyages l’entrainèrent toujours de plus loin, découvrant les criques secrètes comme un mauvais voyeur, dévorant toujours plus de paysage sans jamais s’arrêter, sans jamais regarder en arrière, toujours en voulant plus.

Bien sûr il rencontra beaucoup des gens, mais il les évita, ceux-ci devenant de jour en jour de plus en plus d’obstacles à son bonheur, recherchant la solitude…

On entendit plus les quelques notes.

Il en oublia même un jour sa soif de liberté… sa quête était devenu la solitude.

Mais rassurez-vous, un jour il fut exaucé.
La nuit venait de tomber, rien éclairait plus les environs, le garçon décida donc de s’abriter dans une grotte qu’il avait découvert quelques centaines de mètres derrière-lui.

Allumant une torche, il s’aperçut que ce qu’il avait pris pour un simple renfoncement dans la roche était en fait un long tunnel.

Il passa donc la nuit là, seul et appréciant sans sa solitude…. Il aurait pu rester là toute sa vie, ne plus jamais se réveiller, mais soudain quelque chose le tira de sa torpeur.

Il haletait et avait un sombre pressentiment, le froid l’engourdissait.

Le pressentiment se transforma en véritable inquiétude, l’inquiétude en peur et la peur en terreur folle.
Il fonça à travers la grotte, comme si sa vie était en jeu, se cognant à toutes les parois… cela lui sembla durer des heures.
Il aperçut la lumière du jour, mais la lumière ne lui procura nul réconfort, et cela le troubla encore plus.

Il voulu fuir ces lieux, échapper à la chose inconnue qu’il le faisait peur, qui le faisait regarder derrière son épaule à chaque pas, il se dirigea vers la sécurité : vers une citée.

En arrivant, il n’entendit rien, sur place il ne découvrit plus rien, tout était désespérément vide.
Il cria à plein poumon son désespoir mais il n’eut nulle autre réponse que celle de la faune fuyante à son cri.

Ce la même chose pour toutes les autres villes qu’il découvrit, il voyagea sans jamais que la terreur se disperse.

Arrivé à son ancien village, l’horreur atteignit son paroxysme : Le village n’existait tout bonnement plus…. Seule restait le ricanement de la montagne, une brise glacée, rappelant les mots du barde.

Pourquoi je suis revenu ? Pour la même raison que tu es ici mon ptit gars, si j’me laissais voltiger dans le vent, qui s’rait la pour me rappeler, c’qui est beau sur l’plancher des vaches ? »

Il s’arrêta et voulu crier une bonne fois pour voir la tête de l'assemblée, mais cette intention fut vite dissipé par le souvenir de la « qualité » de son publique.

Il se rassit au sol et lança à la gentille princesse un regard empli de curiosité.
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Edaen
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MessageSujet: Une histoire...   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMer 28 Jan 2009 - 20:46

On aurait put commencer par un "il était une fois" et finir, par un "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" mais la petite princesse avait un goût pour les histoires différent de celui des autres enfant de son âge. Et ce n'était pour me déplaire, j'avais toujours aimé l'originalité.

J'aurai pus sans difficulté trouver une histoire un peu sombre, d'incident de chasse qui arrivait au mercenaires du Clan. Le genre de bourde qui arrive quand l'esprit vous lâche et que vous vous retrouver avec des vengeurs aux fesses. J'avait déjà été dans se cas là, et je vous assure que ce n'est jamais agréable !

Le pire dans l'histoire ce n'est pas de se dire que l'on a tué un innocent, s'il est mort c'est qu'il n'était pas trop en symbiose avec les esprits, lui non plus. Non, ce qui est gênant c'est de devoir tuer les vengeurs, c'est jamais évident, surtout quand ils savent que vous être un ancien membre du Clan et que vous avez enrouler autour du bras, une arme au allure de serpent mue de sa propre volonté. Le pire, je croit, c'est quand ils savent ou ce situe la source du pouvoir. On a plus qu'a le sceller et se battre "a l'ancienne"en posant des pièges et en se terrant comme de la vermine. Et puis ce n'est jamais plaisant de devoir tuer un homme qui fait le même métier de vous… Après tout, il sait ce que vous vivez. Mais bon, comme c'est la volonté des esprits, y à pas de quoi en faire des cauchemars la nuit.

Il n'y a qu'une chose capable de me réveiller en plein milieux d'une nuits : mon père. Même les esprits n'on pas se pouvoir. Il me suffit de croiser son regard, de le sentir derrière moi dans un rêve…Le réveille est instantané. Je me redresse, les cheveux hérisser sur la nuque, la chaîne déployer tout autour de moi, sur la défensive. Ma nuit foutue, je n'avais plus qu'a l'occuper autrement. En m'entraînant par exemple… Je n'ai jamais été un guerrier hors paire, si j'ai survécu jusqu'au bout de l'initiation c'était plus a cause de la peur viscérale de mon père, et des promesses qu'il m'avait susurré dans mon sommeille que par désir de rester en vie. Ou je sais, dit comme ça, c'est aberrant mais si vous saviez…

Je m'adossais à un mur, lasse des élucubrations infantile des gamins, j'avais passé l'age de jouer à me faire peur. Et puis quand on y pence, la vie est bien assez effrayante pour qu'on ai besoin dans rajouter. Mais pouvais-je leurs en vouloir, ils ne connaissait encore rien de la vie, blottit a l'abris des problème de la vrais vie, ils ne se doutait peut être même pas de la vie dehors. Leurs chutes seraient longues et douloureuse, s'ils venaient à sortir un jour de leurs cocons de soie.

Je bâiller à m'en décrocher la mâchoire, mais faute d'assistance je ne fit bâiller personne d'autre. Dommage, ne dit ton pas "un bon bâilleur en fait bâiller dix autre" j'aurais peut être eu l'occasion de vérifier la véracité du propos. Je m'installe donc plus a mon aise, le dos contre la pierre froide et dure. Je ferme les yeux et tend l'oreille je croit bien que j'ai louper une partie de l'histoire du second gamin, tant pis , de toute façon ça ne m'intéressait pas. La chaîne autour de mon bras s'agite, je la regard, sans comprendre mais ne m'en inquiète pas, elle est comme moi, complètement dans le col tard on a sans doute trop dormi. Je ne peut m'en prendre qu'a moi-même. Je m'ennuie tellement facilement…dormir et un moyen comme un autre de tromper l'ennui, même si c'est aussi ainsi que je me réveille l'estomac nouer par la vision de mon père. Il faudra q'un jours je le dise a un shaman, je le note mentalement sur la liste de mes projet futur que je ne réaliserait jamais, de toute façon je sais ce que l'homme de vie me diras: terrasse ta peur, remet en toi au esprit. Merci bien!

Machinalement je rajuste un a un les sanglon de mon armure légère. Je vérifie que les plaque de bronze son convenablement riveter, constate qu'un rivet joue, il faudra que le lui tapes sur la tête pour qu'il se resserres, ce n'est pas grave pour l'instant. Je peu vivre avec, tant que mes mouvement n'on pas un effet de cisaillement.

Je soupir, je repense a cet curieuse histoire que chacun ce doit de raconter, je ne me sens pas concerner, officiellement je n'existe pas pour eux, officieusement, je suis la, j'écoute, je me tait. Malgré tout je me demande quelle histoire tragique pourrai leurs convenir. Une histoire d'amour? C'est d'un banale…mais ça a la mérite de faire rêver les jeune demoiselles, en y joutant un combat, un secret et une honneur bafouer, on pourrait réussir a faire quelque chose d'intéressent! Mais je n'ai aucune envie d'imaginer une histoire que personne n'entendra! Alors je laisse tomber, referme mon manteau sur moi, j'ai froid, et ne suis plus la discussion que de très loin. Je me sens bizarre, j'ai vraiment dut trop dormir, tout mes muscle sont engourdi…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeLun 2 Fév 2009 - 1:43

Le calme était revenu dans les jardins, à peine le récit terminé, et seul le silence accompagnait les regards des enfants en émoi. Le vent joua dans leurs cheveux, passant entre les branches des arbres paternels, complice de l'auditeur caché. Il leur portait une voix venue du fond des âges semblait-il, une histoire...

« Il était une fois... Non, il ne serait pas judicieux de commencer ainsi... Les enfants, vous connaissez certainement l'histoire du joueur de flûte de Hamelin, cet homme qui délivra la ville des rats et ne reçut aucune reconnaissance... Vous pensez sûrement tout connaître de lui... Mais sachez... que la vérité s'est perdue... ou a été cachée... Le joueur de flûte n'était pas humain. Un buste humain dressé sur un corps de cerf, des oreilles pointues, des bois majestueux...
Lorsqu'il emmena les enfants, il ne les noya pas. Tout comme il n'avait pas noyé les rats. Le son de sa flûte enchantée entraîna les enfants et les animaux à sa suite aux plus profonds des bois. Il joua pour eux, et jouerait éternellement... Et les animaux dansaient. Et les enfants dansaient. Tous, sauf un. Un, restait à écouter, s'imprégnant de la musique.

Les enfants dansaient, encore et encore... Leurs corps infatigables s'adaptèrent à la vie des bois et à la mélodie infinie... Des oreilles pointues, des pattes d'animaux... Les esprits qui dansaient avec eux ne faisaient plus qu'un... Ainsi naquirent les premiers faunes.
Un seul était différent. A n'écouter, ses oreilles s'agrandirent comme celles de ses frères. Mais son corps s'affina, il ne devint pas animal. Il était le premier Avari, le premier elfe.

Un jour, il ouvrit la bouche. Le chant qui s'échappa de ses lèvres était si pur que même le roi s'arrêta de jouer pour l'écouter. Et il vit son visage. Le corps de cerf se leva, et s'approcha. Il s'agenouilla devant la beauté du chant, et lui présenta sa flûte en récompense. L'elfe secoua doucement la tête, refusant simplement : "Si un jour ma voix ne me suffit, je voudrais trouver mon propre instrument." Le joueur de flûte le regarda, acceptant sa condition comme raisonnable. La fête allait continuer. La flûte accompagnait la voix d'une clarté à ce jour inégalée, sur laquelle les faunes et les animaux de la forêt prenaient encore plus de plaisir à danser. Et tous murmuraient : "Il a reçu le don des reines."
Le roi regardait son pupille avec une fierté teinté d'envie. Il vint à lui pour lui dire : "Ton visage me plaît, pourrais-je te l'emprunter ?" L'elfe ne vit de raison de refuser, et accepta volontiers. L'obscurité de ses cheveux fut alors remplacée par la lumière du soleil, ses yeux couleur des forêts devinrent le reflet de l'eau. D'elfe des bois il devint haut elfe. "Tu garderas cette apparence tant que vivra le jour. Je te prends aussi le sommeil de tes nuits, tu resteras à jamais éveillé pour que perdure ton chant." Puis, le roi qui avait volé le visage de l'elfe, le chassa. "Va retrouver tes frères, toi qui n'es devenu mien. Explore le monde des hommes, et reviens me voir quand tu voudras mourir." Ainsi le roi égoïste aux cheveux de ténèbres punit-il le don de l'elfe qu'il jalousait depuis l'aube de sa révélation. Et l'elfe, docile et rêveur, partit pour se mêler aux hommes.

Nul ne sait ce qu'est devenu cet elfe. Dans la forêt, le son de la flûte s'entend quand vient le soir, et nul doute que les faunes dansent toujours... Mais le roi fit sans le savoir un magnifique cadeau aux hommes. La voix des reines s'est élevée pour eux, merveilleuse et magique. Et je pense qu'elle chante encore. »


Un léger bruit métallique tira les auditeurs de leur bienheureuse torpeur. Le conte était fini. Sous leur yeux, un vieux castor, assis sur une branche, réajustait ses lunettes.

- Alors, les enfants ? Mon histoire vous a plu ?

Et le castor s'évapora dans le vent, comme il était venu.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeLun 2 Fév 2009 - 1:44

Poupée n°9 : La mémoire d’un roi.

Après avoir écouté avec la plus polie des attentions l’histoire du vent architecte juste après l'intervention de l'hybride ; la petite fille en dentelle sans un mot, regardait successivement la bougie, le conteur, son amant et des ruines un morceau, derrière lequel un auditeur secret, rejoindrait bientôt leurs destinés.
L'ambiance était donc à son paroxysme, lorsque son tour vint.
Elle ouvrit donc joliment sa bouche de porcelaine, pour en faire sortir la plus belle des musiques.


-« Il était une fois, un grand Roi qui gouvernait le royaume de cœur, ce monarque majestueux rendait heureux toute sa cour, son peuple et les pays voisins, par la clarté humaine et juste de sa vision du monde.
On disait partout qu’il n’y avait Roi plus impliqué dans la vie de ces citoyens, il faisait souvent la charité, édictait des lois justes, et prélevait des impôts en fonctions des revenus de chacun.
Cependant ce Roi était triste au fond de lui, car sa femme la reine de cœur, ne pouvait pas avoir d’enfants ; il fit venir à sa cours multitudes de mages, de prêtres et de charlatans, pour donner un héritier à son pays et à sa douce amie ; mais rien n’y fit.
Plus tard, alors qu’il était désespéré dans son palais, son sage conseiller lui rapportât un jour, qu’une sorcière de Portlabor, avait dit t’on le secret pour briser l’infertilité des femmes ; mais trop vielle pour se déplacer alors, elle n’avait put répondre à la demande promulguée par le monarque, il y a de cela deux années… »


Cascendre prit dans sa main gauche celle de Sébastien, et sa dextre les pattes chatoyante d’Oléaron, instinctivement autour de la bougie à la cire noire d’abeille, ils fermèrent le cercle.
Elle sourit machinalement, puis fermant les yeux sans les commander, ils firent de même.


-« Nous allons appeler l’esprit du monarque qui hante encore les pierres de cet endroit… »

Sébastien déglutit, mais ne risqua pas un œil, alors qu’un courant d’air glacial entourait maintenant les trois (ou quatre) amis.

-« Lic lac, lic lac… J’en appelle à toi fantôme qui à gouverné autrefois ces terres, emplit nous de ton savoir, pour que nous revivions le passé de ta mémoire… »

Le vent de se faire de plus en plus violent entre eux, on entendait comme des houuuuus !!! plaintifs qui caressaient leurs corps, et soudain...

-« Entres en nous, esprit du père de Kuru ! »

Leurs yeux se révulsèrent, un brin de la mémoire du spectre rentra en chacun d’eux, où il fit son nid pour interpréter par la suite, l’un de ces souvenirs.
Le cercle se brisa, ils tombèrent chacun sur le dos, et ne se relèveront qu’un part un, lorsque leurs personnages entreront dans la mémoire du fantôme.
Les ruines autour d’eux serviront à mimer un autre espace, un autre temps, ou un autre lieu avec un peu d’imagination fantasmatique.
Celui qui interprétait le roi de cœur se releva en premier donc, pour se rentre à Portlabor, là où dit t’on, une sorcière détenait le secret de la fécondation…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMar 3 Fév 2009 - 20:13

Il se releva lentement, et passa une main dans ses cheveux.
Tout à coup cette main s'arrêta et une impression étrange le gagna.
Quelques choses n'était pas correct, mais quoi...


-"hmmm...."

-"Ah oui!"

Fut la réponse du royal félin au problème, qui s'empressa de cueillir une fleur trainant par-là pour la poser sur son oreille saillante.
Il fallait bien un peu se camoufler quand on se rendait au cœur du peuple, non?

On n'pouvait pas se permettre de limiter ses efforts dans des situations pareilles, si la vielle-sage n’avait pas les jambes pour se déplacer ( c'est qu'elle devait être vraiment vielle/sage), et bien c'est lui qui se déplacerait !

Il escalada une petit bout de ruine pour mimer son voyage, puis redescendit et se mis à se déplacer de gauche à droite...

Que la ville était grande ! Chaque fois qu’il s’y rendait il s’y faisait prendre… il y avait tellement de truc à regarder qu’il n’était pas possible de ne pas y flâner un peu, non ?
Les gens y étaient tellement curieux, on ne pouvait se priver du privilège de parler naturellement à ses sujets.

Après quelques 2 min de promenade autour de deux morceaux de pierre, sire de la Papatte Royale se mit enfin en route vers le port.

Il n’avait qu’une vague idée de l’apparence de la demeure de la vioque, mais cela ne le dérangeait pas, au contraire, s’il ne trouvait pas, il aurait d’autres raisons de passer du temps en ville !

ps: sauvez un arbre, MANGEZ UN CASTOR!
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeVen 6 Fév 2009 - 0:01

Poupée n°10 : Le carnaval des gitans.

Le roi de cœur battait campagne dans la ville portuaire, c’était jour de mardi gras.
Le peuple en farandole derrière des masques sans identités jouaient, buvaient, et chantaient, bien loin des préoccupations stériles du grand monarque.
De voir ainsi ces gens insouciants, brisez tous tabous ce jour, les langues volages qui viennent se perdent dans l’Eden des gorges arrosés, donnaient t’elles un peu d’espoir à sa quête milles fois avortée.
Pour sa reine, une très belle femme, il arborait donc un loup aux motifs de fleurs pour cacher sa royale apparence, gravée sur toutes les pièces qui cliquetait dans les bourses bien remplies des marins.
Il franchit les ruelles de plus en plus escarpées, blanches et moins chalandes, du quartier gitan de la ville, en proie aux vices.
De ces bohémiennes aux foulards vifs et monochromes, aux hommes avalant de grandes pintes d’un alcool local, difficile d’être clairement renseigné, surtout lorsqu’on se rend visiter une sorcière.
Au dessus de sa tête, le planétin faisait luire son ombre abstraite, lorsque dans l’agonie d’un étranglement, impasse, faux fuyant, à la vitesse d’un éclair à la carrure immense, dans le ciel indemne…


-« Et bien gentilhomme, que cherchez vous ici avec tout vos beaux atours ? »

Sébastien venait de prendre par derrière Oléaron, on ne l’avait pas vu se relever lorsque le morceau du souvenir du roi-fantôme l’avait saisit ; Cascendre par contre restait les yeux inanimés, toujours sur le dos inerte, attendant son heure…
Dans sa main, le roi voyait luire une dague du plus dangereux éclat, à la place du couteau de cuisine qu’il tenait.
Par contre, la fleur que l'hybride portait à l’oreille était autant son masque de carnaval fleurit qui le cachait du brigand, mais ces vêtements restaient trop riches, pour une fête populaire au port.


-« Puis-je vous renseignez, contre un petit arrangement… ? »

L’arme jouait dangereuse proche des parties intimes du Minou, là où devait se trouver une bourse généreusement remplie de pièces d’or et d’argent.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 22:43

-« La fête ! OUUUiiiiiii ! »

Le Roi repensait au nombre d’heures qu’il avait passée à s’ennuyer aux fêtes mornes organisées pour lui-même alors qu’il y avait tant de choses superbes dehors
Il soufflait contre le destin qui faisait de l’occasion de se promener durant ces évènements un évènement rare…
Heureusement qu’il avait sa petite féline d’amour.

Oui, d’ailleurs il avait encore du lait dans le bol à ce niveau-là , il ne s’agissait pas d’arriver en retard !
Il devait ignorer ces rires, ces cris, ces chants… les bonnes odeurs des repas de fêtes, les jolis costumes les… les… non !
Il fallait être courageux et ne pas se laisser distraire !

Il remarqua que plus il avançait, plus les gens qu’il croisait avaient commencé la fête tôt ,ou était en retard sur les festivités : Les ivrognes ronds comme une bille( avant tout le monde !), tandis que les femmes au foulard attendaient encore un retardataire.


-« Et bien gentilhomme, que cherchez vous ici avec tout vos beaux atours ? »

« Oh tiens, en voilà un, ses amis doivent être ceux que je viens d’apercevoir, j’espère pour lui que c’est ceux qui peuvent encore marcher… sinon, c’est malheureux pour lui.», pensa-t-il.

Mais pourquoi se baladait-il avec un couteau… Olearon, curieux de nature, ne put laisser cette question comme cela sans au moins avancer une hypothèse :
Imagine, vous vous rendez au boulanger, vous vous achetez votre bon pain pour lequel vous avez durement bossé, et vous apercevez que le boulanger vous à refiler un vieux crouton rassis : évidemment vous êtes énervés, il est donc tout à fait logique de retrouver cette personne de mauvais poils, avec toujours son couteau à pain en main….

Enfin, si celui-ci semblait disposer à donner quelques informations, autant lui permettre de profiter de la fête pleinement de la fête avec quelques pièces d’or,pour passer son énervement.

C’est ainsi que, oubliant la présence du bout de métal affutée, le chaton royal parla d’une voix tout à fait détendue
:

-« En effet oui ! Parmi ces ruelles je suis … désorienté ! »

Il abaissa soudainement la voix, s’assurant qu’aucune oreilles indiscrètes ne puissent l’entendre ( du moins trop facilement ?)

-« Je recherche une ... sorcière… je vous paierais bien sûr »

Il sortit alors sa bourse, sans aucune précaution (pourquoi faire ?), ouvrit le cordon, et plongea sa main… qui ne rencontra que le vide, tandis qu’une autre s’éloignait déjà, enserrant les quelques résidus que contenaient les poches du chaton.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMer 11 Fév 2009 - 22:21

Poupée n°11 : La sorcière.

-« Entrez mes seigneurs ! »

La voie éraillée de la sorcière derrière la porte en bois écaillé, presque pourrie, s’était échappée de la fenêtre entrouverte à coté, aux verres dépolis, et ceci juste avant que la papatte royale du roi de cœur ne viole l’ébène usée.
A ces côtés, le gitan giratoire comptait déjà son trésor, aveuglé par l’éclat des pièces d’or, Sébastien jouait avec la pelote de laine qu’Oléaron avait sacrifiée de sa bourse fictive que lui avait donnée plus tôt Cascendre.
Lorsque la porte s’ouvrit sur le souverain au masque de fleurs, une femme où des torrents avaient inscrits leurs marques indélébiles sur la peau parcheminées à l’extrême, se tenait devant un faitout punit dans sa grande cheminée allumée
Les flammes malades et impudiques, fleuretaient avec le cuivre du récipient où une énorme cuillère aux mêmes couleurs que la porte d’entrée, s’actionnait par la domiciliaire.
Elle termina de remuer.


-« Que me voulez vous de moi, mon roi ! »

Avait t’elle lu dans ces pensées, où vu derrière son masque, après tout n’était elle pas une sorcière ; on leurs prêtaient souvent à raison peut être, le don de double vue.

-« J’avais sut votre visite, bien avant. »

S’obligeât t’elle à ajouter, afin d’éluder les questions inutiles de sa majesté ; sur une table en parallèle, il y avait une petite boule de cristal qui aurait put contenir à elle seul, une fée entière : il espérait qu’elle éviterait avec lui ce genre de charlatanisme.
Cependant, malgré son âge qui inspirait le respect, et derrière ces rides on pouvait deviner qu’elle avait été en son temps, une belle femme ; pas de troisième œil donc pour outrage son front, duquel des mèches blanchies et fanées tels les blés, ou encore de polydactylie, ni de nez crochues.


-« Je pense savoir également ce qui vous amène. »

La porte se referma aussi sec, en se retournant, et si on pouvait voir à travers les objets, le roi aurait vu Sébastien s’en aller content de son forfait « honnête », puis disparaitre.
Le décor de la hutte était comme sa propriétaire, très chargé en livres, bocaux effrayant et autres ustensiles sur des étagères précaires.
Autant de détails qui portaient crédit à son « professionnalisme », sa voie était grinçante.
Le roi avait enfin retrouvé l’espace d’une seconde, un espoir à la stérilité de son aimée.


-« Votre femme, madame la reine, ne peux pas avoir d’enfant.»

Il n’y avait vraiment pas besoin d’être devin pour dire cela, c’était de fâcheuses notoriétés publiques.
Ainsi sans preuves tangibles de vrais pouvoirs, un moment le roi doutât des bons avis de son conseiller qui lui avait dégoté cette vieille qui ne paraissait pas trop folle pourtant ; le prêtre représentant Ilo au palais, frère Evanescent…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeLun 23 Fév 2009 - 21:56

-« Entrez mes seigneurs ! »

« Ah, il est noble aussi ? Ca c’est …
Waaaah, la vielle ! »

Furent les premières choses que le souverain pensa – malgré lui – en rentrant dans la vielle bâtisse.
3 mots qui auraient pu être offensant en d’autre esprits, mais dans celui de l’adolescent, ce ne furent qu’un certains étonnement, voir une confirmation, mais certainement pas du dégout. ( celui-ci étant réservé à la version glacée du lait, appelé aussi caillé)

La maison ne semblait pas bien riche, pas plus que le réchauffe papattes qui s’amusait à picoter le bout de métal rouillé.
Était-ce la saison sèche pour les voyantes ? Était-elle trop bien caché pour attirer le client ? Ou encore ne serait-ce qu’un hobby pour alimenter ces vieux jours ?
Tout cela semblait pouvoir expliquer la relative pauvreté du lieu, mais il y avait tout de même une possibilité de trop…

-« Que me voulez vous de moi, mon roi ! »

" Pas de soupe au légume en tout cas, pouah !
… J’espère qu’elle n’a pas entendu ça"


-"Eh bien ..."

-« J’avais sut votre visite, bien avant. »

« Ah ? On l’avait donc prévenu ? Alors pourquoi m'a donc pas indiquer directement le lieu? » Pensa-le roi, tout en observant les traits de la vielle sage.

Elle semblait avoir travaillé avec des artistes vagabondant, sa boule lui indiquait, et son visage lui inspirait la beauté de ces femmes qu’il avait pu un jour croiser.
La seule chose qui lui inspira « méfiance » fut les souvenirs des conversations des autres gens, et des rumeurs étranges qu'il avait pu entendre.


-« Je pense savoir également ce qui vous amène. »

« Ouf, alors elle sait que je ne viens pas pour de la soupe »

Alors qu’il observait le réchaud d’un œil mauvais, il entendit le claquement de la porte dans ses gongs.

« Oh je me disais aussi :si cette homme est noble, le fait qu’il nous laisse discuter en paix en est la confirmation !»

Maintenant qu'ils étaient seul, il prit quelques instant pour regarder l'endroit plus attentivement.
Celui-ci semblait quand même bien aménagé, et même si un bon instrument ne faisait pas un bon musicien, il se dit que posséder des livres et des bocaux étrange était quand même un gage de "qualité" chez une sorcière.
Peut-être pourrait-elle réellement trouver un remède à cette maladie qui empêchait sa douche de lui offrir un chaton à chérir!


-« Votre femme, madame la reine, ne peux pas avoir d’enfant.»

Phrase qui, la première fois que le souverain l’entendit, sonna comme une sentence, mais qui en cette heure ne lui arracha qu’un soupir.

Il espérait que son conseiller, éternel enrhumé, ne se soit pas trompé... Cependant, le croiser chaque jours pâlot et le nez rouge ne le renforçait absolument pas dans cette idée : dans cet état, on ne peut reprocher à quiconque de n'être pas fiable.

Ainsi, cédant sous le poids des doutes, le roi se décida à chercher une meilleure preuve :


-" C’est hélas la triste vérité... Je me surprends parfois à redouter que cela soit une fatalité.

Je suis désolé, mais, pour éviter à mon aimée de souffrir d’un autre traitement inutile, j’aimerais pouvoir être sûr de vos capacité, pouvez-vous m’en fournir une preuve ? "
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMar 24 Fév 2009 - 19:00

Poupée n°12 : Mandragore.

La vieille femme plissa avec flemme son front ridé, le monarque attendait une preuve de son don véritable, Cascendre fronçait les sourcils avant de soudainement se relacher.
Puis elle fit un geste étrange de la main, rien ne se produisit en apparence, mais le monarque y vit couler un mince filet d'eau, comme s'il était possible qu'elle cache une pompe à eau dans sa manche, le courant délicat lentement se sculta pour devenir une forme de dragon aquatique, dansant aux éclats de surprises de son public.


« Bien, que je vous explique... »

Le dragon disparut, ainsi que l'enchantement, l'eau également, sans une flaque sur le sol.
Elle tira hors du feu son petit chaudron invisible, et le posa sur la table devant elle, puis dans sa main droite ridée, une racine à la forme inabituelle.


« Ceci est une racine de mandragore, si je la plonge dans cette décoction que j'ai faite mijoter en vous attendant, depuis un an, et que vous la placez sous votre lit de couche, madame vous donnera un héritier pur souche ! »

Un an !
La vieille femme en vint très vite après aux compensations.


« Je ne demande pas d'argent pour le moment, et je n'accepterais aucune réconpense si mon sort ne vous donne un descendant, cependant lorsque votre femme sera grosse, je viendrais au château pour réclamer mon payement ! »

Puis plus sybilline.

« Sachez que pour toute action, il y a de multiples possibles, l'avenir de votre enfant est promis à de grands boulversements ! »

Elle eut son accord tacite, plongeant l'herbe folle dans la marmite, elle ajoutat.

« Maintenant, il me faut un peu de votre... sang ! »

La sorcière lui montra la pointe d'un couteau posé tout prêt de là, tandis que Cascendre avait sortit de ces cheveux une épingle comme illusion aux souvenirs du fantôme du monarque.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 26 Fév 2009 - 0:26

J'ai sentit son souffle envahir la campagne environnante. D'un bond j'était sur pied, en un instant nous étions face a face. Ne me demandez pas comment ni pourquoi je n'ai pas sombré comme les trois gamin dans le sommeil je l'ignore, je suis rester là, les bras ballant, la mâchoire défaite. Lui, me regardait avec un amusement au quelle se mêlait une indulgence toute paternelle. Ses contours vaporeux laissait distingué une barbe fleurie et malgré le fait que je sache pertinemment qu'il n'était pas l'inventeur de l'école, je du me pincer pour croire a ce que je voyait. D'un geste il m'invita a regardé autour de moi, a admiré son œuvre. Les gosses se relevaient un a un et mimait une scène dont le sens m'échappait encore.
L'apparition me regardât, je le sentit s'insinuer dans mon esprit. J'arquait ma volonté et la lui opposait, il parut surprit il se retira et me sourit comme on sourit a un enfant que la sort a rendu difforme. Je reculait. Je connaissait les traces, je savait se que cela impliquait et je ne voulait pas me joindre a celle de ce pépé décati, roi ou pas roi!

Je fit volte face prés a décampé et sans la moindre douceur il souilla mon esprit du sien et m'emporta au loin. Mon corps du s'écrouler au sol, le nez dans la terre.

Quand je reprit conscience de mon corps je dut faire la part des choses, rassembler les petit bouts de moi-même pour reste a peu prés lucide. Je me relevait et chassait la poussière de mes vêtements d'un revers de main plein d'une grâce orgueilleuse qui n'était pas la mienne. Avec une coquetterie toute féminine je rajustait un faut plis de la robe de prêtre et a la manière d'un mannequin vendant des produit capillaire je rejetait en arrière ma chevelure. Je ne ressentit aucune honte a me contempler dans un miroir factice, n'était-je pas tout bonnement magnifique? Je rajustait une mèche de cheveux et sorti. L'être a qui appartenait mon corps était au comble de l'indignation, soit disant que j'était ridicule, soit disant que je n'était d'un emplumé, une …
Je m'arrêtai dans le couloir et vérifiait pas moi-même. Non cela je ne l'était pas. Je laissait le sentiment de honte qui n'était pas le mien de coter et poursuivait mon chemin. Je n'avait que faire des sarcasmes d'une voie inconnue.

Je grimpait des marche, les pierre du mur en ruine roulait sous mes pas, je faillit tomber en me prennent les pieds dans une racine au allure de tapis, pestait, tandis qu'une partie de mon être se gaussait de moi et de m'a maladresse. Je rétablissait mon équilibre de justesse et d'un geste plein de grâce rajustait une mèche qui avait profité de ma chute pour se rebellée tout en ne manquant pas de faire remarquée que normalement se genre d'incident ne m'arrivait jamais. Je reprenait donc ma route l'aire de viens, faisant dansé dans mon sillage ma robe de prêtre.
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMer 4 Mar 2009 - 21:13

La sorcière sembla fatiguer par les quelques phrases du lion éphémère.
Il commençait déjà à regretter ses paroles elle lui fit signe de la main ?

Un soupir ? Non ! Voici que s’élevait et dansait une des créatures écailleuses de la mythologie, rien que pour lui, pauvre chaton mécréant.
Et voici que le monstre s’effondra, pourfendu par la magie de la sorcière, sans même souiller l’endroit de son sang ! La preuve des capacités de la sorcière était faites, sans aucun doutes possible.

La fuite du chaudron face aux flammes fit peur au chat-oyant souverain, pensant que l’offensée y avait trouvé moyen de trouver réparation :
La soupe, si celle-ci lui proposait, il ne pourrait pas la refuser, et s’en serait fini de lui !


-« Ceci est une racine de mandragore, si je la plonge dans cette décoction que j'ai faite mijoter en vous attendant, depuis un an, et que vous la placez sous votre lit de couche, madame vous donnera un héritier pur souche ! »

Aidé par une racine à la soupe d’1 an d’âge… qui l’aurait cru…
Mais finalement, la chose lui plaisait : sa bien aimée n’aurait pas à souffrir encore une fois d’une autre potion abominable, non elle n’aurait plus à souffrir.


« Un hériter» Olearon offrit son plus beau sourire à cette pensée, dévoilant ses crocs, au publique invisible qui gravitait autour de son œuvre..
Emporté par cet espoir, il accepta sans hésitation les conditions de la commerçante occulte, oubliant les vielles histoires qu’il aimait tant, comme celle où l’héritier lui-même était réclamé comme présent…

Ainsi, le Roi fit son devoir ;
Empoignant son courage, il avança son doigt et rependit son sang, rêvant de sa bien aimée…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 5 Mar 2009 - 22:33

Poupée n°13 : Machinations.

Cascendre récupéra le sang de monarque à poil devant elle, qui sait ce qu’elle en ferrait vraiment plus tard, mais pour l’instant elle le plongeât dans sa marmite frétillante à son contact appétissant.
Puis la racine de mandragore connut le même sort, psalmodiant paroles et funeste, l’ambiance de la décoction changeât de palette, devenant la plus criardes des oranges.
La sorcière la sortie sans qu’elle ne se transforme en pomme empoisonnée pour autant, blanche-ridée lui confia ce présent.
Oléaron avait maintenant dans sa patte se qui ressemblait à une racine humaine, que Cascendre avait dut cracher dessus pour singer l’imprégnation de la potion.
Avec un sourire édenté elle conclut prophétique :


-« J’ai votre parole, j’attendrais la si proche paternité de sa majesté et dans moins d’un an, nous nous reverrons pour parler de l'avenir de votre enfant… »

Elle se courba à peine, son dos était si voûté qu’on ne pouvait demander raisonnablement plus à la vieille femme.
Le roi promit, et s’en retourna à son château de carte, où un ange des plus narcissiques l’attendait, la peau plus sombre que l’original des souvenirs du roi fantôme.




Plusieurs minutes après son départ, on tapa à la porte invisible de la sorcière, et quelqu’un entra.

-« Vous avez réussit maitresse, mais comment avez-vous fait pour lui dire… »
-« Que c’est lui qui est stérile dans son couple, et que si sa reine n’était pas si fidèle, il y a longtemps qu’il serait père d’un jolie bâtard ! »
-« Vous ne lui avez donc pas dit. »
-« Ce monde masochiste n’est pas prêt à entendre cela, mais crois moi, bientôt ils regretteront d’avoir négligé le beau-sexe ! »
-« Encore l’une de vos prophéties ? »
-« Nullement, je ne compte pas attendre l’an 2000 pour cela ! »


Sébastien discutait avec une vielle femme, celle-ci se mit à boire un verre d’eau, et progressivement sa peau se dérida.
La sorcière se transforma devant le grand gitan qui avait conduit le roi jusqu’à elle, ces pores se resserrèrent et elle perdit en âge, devenant une femme d’une incroyable beauté, ces taches de vieillesse devinrent bijoux étincelants.
L’homme des voyages retira sa veste, Sébastien torse nue libéra dans son dos deux ailes magnifiques qui appartenait à un autre.


-« Je suis très contente de toi, Gel-Noir vient me réclamer ta récompense ! »

L’ange puissant enserra la jeune femme au rire mutin alors qu’ils tombèrent sur le sol indécent, sa main perdue entre ces jambes fines.

-« Que ne m’aimes-tu, Draal… »

Le souvenir du roi les quitta tout deux enlacé dans l’herbe inconscient, le sourire aux lèvres humides, la belle au bois dormant se réveillerait dans un an déjà…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeDim 8 Mar 2009 - 18:25

Je ne sais plus trop bien depuis combien de temps j'étais ainsi agenouiller face a l'hôtel de mon dieu. La voie dans ma tête grognait qu'elle avait des fourmi dans les jambes, je me moquait d'elle, elle n'avait qu'a être plus dévote! Je n'avait jamais eu ce problème! L'habitude aidant on n'avait plus cette sensation et la position du fidèle recueilli devenait aussi naturelle que les autres… Se fut a son tour de se moquer de moi, un instant sa vision du monde se superposa a la mienne, je perçu que mon hôtel était un mur en ruine et que j'avais effectivement des fourmis non pas dans, mais sur les jambes. D'un geste vif je me relevais chassant les éclats de rire et les fourmi d'un geste gracieux de la main. Heureusement, les fille d'Ilo ne c'était pas faufiler sous mes vêtements. Cet incident clos je décidais que les prièrent avaient assez duré et sortait de mes appartement d'un pas leste.

Il était temps pour moi de retrouver mon roi. Je divaguait un instant dans les couloirs, je les connaissait bien, chaque croisements, chaque tapisserie. Je descendait les escaliers de l'entrée principale et éternuait violement, mon roi était de retour.


"Seigneur!"

Je me précipitait au bas de l'escalier avec autant de grâce que mon corps d'emprunt me le permettait, la voie dans ma tête me suppliant de ne pas l'abîmer, ce n'était pas mon corps, je n'en avait pas grand-chose a faire, mais dans un soucis d'élégance je tachait de ne pas trébucher sur des racine impromptue.

"Seigneur!"

J'arrivais devant mon roi. M'inclinant respectueusement sa miaw-jesté. Et réprimant un nouvelle éternuement je lui demandait les yeux plein de malice.

"Alors?"
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeMer 11 Mar 2009 - 21:32

« The End » qu’il disait.
Il avait sa potion, son bout de bout de racine dégoulinant :
Il pouvait rentrer chez-lui le cœur léger.

Le chaton hésita à rester flâner un peu pour profiter de la fête, mais le roi se faisait sévère !
Ainsi d’une seule pensée, forçant la patte Olearon, la fête avança vers son terme… au grand damne du Karistia !

Maintenant il se trouvait dans son château, le masque tombé et le visage toujours attristé d’avoir raté pareil occasion de s’amuser.
Il fallut les interpellations répétées de l’allergique ailé pour le sortir de sa torpeur, et l’expression féline du prêtre pour lui redonner le sourire.

-« Relevez-vous mon ami ! »

La curiosité du céleste et la position dans laquelle Olearon se trouvait le forcèrent à agir, d’autant plus que l’on ne pouvait pas être homme de cœur et refuser tout les malheureux d’un désir d’un de ses fidèles.

Olearon parla, essayant sans succès de dissimuler son sourire.

«- Non… je suis désolé…
Je n’ai rien trouvé pour vos allergies, mon cher ! »

Le roi laissa un temps à son fidèle conseiller pour pouvoir apprécier sa réaction, puis, après un temps plus ou moins long, il soulagea le pauvre Evanescent de son excitation.

-« J’ai la solution ! »

Il raconta l’histoire et suivis les conseils de la sorcière.
Il oublia un temps l’oracle et son étrange prophétie, partageant avec son aimée le bonheur d’avoir un enfant…

Mais l’appréhension du souverain ne tarda pas à revenir, le jour fatidique se rapprochant, si le roi était insouciant, le chaton savait très bien que les vilaines sorcières des histoires étaient toujours ponctuelles
C’est alors qu’à l’anniversaire de la promesse du Roi, pendant que la fête reprenait de plus belle au port, l’on vit s’approcher un étrange personnage…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 12 Mar 2009 - 22:14

Poupée n°14 : La prophétie d’orage.

La sorcière quitta sa petite maison, elle prit le temps pour faire le long voyage pour elle jusqu’au château du roi de cœur.
Son dos vouté sur les cailloux méchants, la nouvelle que la reine était déjà grosse s’étaient rependues comme trainé de poudre et de poussière.
Approchée à sa canne-poupée, elle sortit enfin de la lisère de la forêt enchantée, les grilles superbes de l’endroit s’élevèrent devant elle, elle soupira.


-« Que les hommes désespèrent, je leurs apporterais l'enfer… »

La vieille se fit annoncer, un garde imaginaire, un majordome trop pressé de la chasser, un laquais abscons, une femme de chambre dans les couloirs fantasmatiques qui la séparait de sa majesté prévenue.
Elle entra dans une grande pièce magnifiquement décorée, debout à la place d’un trône, le grand roi tremblait pour sa femme qui goutait aux joies de la délivrance, depuis un temps si long que le magicien-accoucheur craignait pour la survie du chaton, avait demandé qu’on pratique une saignée.
Dans une pièce juste à côté, la scène interdite avait lieu, alors que le monarque et son fidèle conseiller jaugeait avec circonspection la bonne femme responsable indirectement de cela.


-« Ne vous avais-je pas prévenue, les astres concernant cette naissance sont contraires ! »

Elle avait reconnut son neveu Evanescent du premier coup d’œil, mais feintait de l’observait, la parcimonie était de rigueur si elle voulait que le roi respecte sa part du contrat.

-« Mais tu va sortir, délivrez moi de mon ire ! »

Cascendre n’était pas la seule à s’être réveiller dans la mémoire du souverain, Sébastien possédait possédé un nouveau souvenir, qui lui tordait le ventre de douleur, son réveil brutal avait été comme une déchirure, qu’il s’était cogné l’avant bras contre un rocher et saignait en déconfiture, il était femme.
Le bébé en elle ne voulait pas sortir, la sueur perla de son front abondement, et la crainte de la mort se fit sentir, elle sentait à peine l’enfant en elle.


-« Quoiqu’il en soit, avant que vous décidiez de qui l’enfant ou sa mère vivra, voici la prophétie des rois ! »

La vieille femme déglutit dans son cou de corbeau, et récitât, ces yeux devinrent lactescents, elle se crispa, et de sa bouche un serpent ocre en sortit à mesure qu’elle psalmodiait.

Lorsque les trois rois d’Eden sous le ciel s’affronteront
De leurs duels pour Tylen, naitra la mort et le poison
Orange, rose et vert, les couleurs de leurs blasons
Feront que jaillisse l’enfer, au dessus de Sion

---

L’un est orange, il est le maitre manipulateur
Dans un recoin de sa tête, il fera son monde
S’il n’existe un ange, pour contrer cette peur
La fille du roi de cœur, révèlera la pire des ondes
Contre l’univers vagissant, ses pouvoirs bridés
Feront de l’agonissant, un cimetière de fermier
Et Tylen en fête, brûlera dans ce charnier


Puis la fumée rentra en elle, l’effet produit était au comble du drame.

-« Mes entrailles se déchirent, las ! »

Sébastien exsangue se vidait de son sang, sous le regard apeuré du mage-accoucheur.
La pièce semblait tourner, il lui sembla voir dans son délire hystérique le fantôme sur lui l’englober.
Dans la pièce voisine, un choix était demandé.


-« En sachant cela, à vous de choisir ! »

Le monarque se tortura les veines, et lorsqu’il prit sa décision, un orage orange frappa dans son ciel serein : la reine était morte, et une fille vint au monde, ce fut le sorcier-accoucheur qui apporta l’enfant au roi, directement oiseau de mauvais augures, il lui faudrait un nom…
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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeJeu 19 Mar 2009 - 22:05

Depuis combien de temps durait cette tourmente ? Pourquoi devait-elle souffrir ?
Quand le sorcier allait-t-il se décider à faire quelques choses d’utile ? Il ne l’avait pas engagé pour être le barbier de sa majesté !


-« Ne vous avais-je pas prévenue, les astres concernant cette naissance sont contraires ! »

Mais quels astres ? Et quelles prévisions ? Il n’était quand même pas marqué sur la racine que cela avait des effets secondaires à long termes… saleté de végétal.

-« Mais tu va sortir, délivrez moi de mon ire ! »

Sa miawjestée fut assommé par la voix mâle et souffrante de sa reine : il ne savait pas trop ce que le mage lui avait fait mais une chose était certaine : Quelqu'un allait se faire souffler dessus.

-« Quoiqu’il en soit, avant que vous décidiez de qui l’enfant ou sa mère vivra, voici la prophétie des rois ! »

Une devinette ? Ce n’était vraiment pas le moment… Qu’avaient-ils tous à délirer comme cela ?
Était-ce un rêve ? Oui cela ne pouvait être qu’un cauchemar pour se passer de cette façon, son conseiller aurait dit quelque chose si cela n’avait pas été le cas...

Le roi fut forcé d’écouter la sorcière lorsqu’elle plongea dans son délire prophétique :
D’une part, même si c’était un rêve, il avait promis. D’autre part le serpent l’intriguait au plus haut point et cela l’obligeait à s’intéresser à sa bouche.

Un ange ? Une fille, le miracle qui sauverait peut-être Tylen ?
Où était le choix dans cette prophétie ? Comment pouvait-il sacrifier tout ces gens et son propre enfant pour sauver sa reine ? Pourquoi les rois avaient-ils toujours à prendre ces décisions-là ?

D’une voix cassée, loin des accents joyeux d’ Olearon, le souverain parla :

-« Sauvez-ma fille. »

L’éclair ramena le roi à la réalité : ce n’était pas un rêve, il avait sacrifié sa femme pour son enfant, quel genre d’homme était-il pour choisir la mort de ses proches ?
Il aurait pu être violent, rejeté cet enfant, sa sanglante naissance et le sombre destin qui l’attendait… mais les choses en furent différemment.

Il savait qu’au fond de cet enfant vivrait son aimée, que tel aurait été son souhait : Il la chérirait et lui donnerait les moyens d’affronter son futur si sombre.


-"Elle s’appellera… Kuru."
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Edaen
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Edaen


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MessageSujet: Re: Ghost memories : les limbes dépassés.   Ghost memories : les limbes dépassés. Icon_minitimeSam 21 Mar 2009 - 23:09

Je ne savait pas trop si mon inquiétude était la mienne ou celle de se corps qui commençait a se prendre au jeu. Toujours est il que ma gorge c'était nouer et que j'attend le verdict dans une sorte d'impatience fébrile, priant mon dieux avec la ferveur de deux âme. Mais se qui c'était passé par le passé se renouvela dans le présent. Le roi fit sont chois et une partie de moi se rebella, n'y avait il pas d'autre moyen pour sauvée la femme et l'enfant a naître ? Pourquoi devoir condamner l'un au profit de l'autre ? Comment pouvait imposé un tel chois a un seul homme ? Comment pouvait-on laissé a un homme, même a un roi, un tell fardeau ! Je sentit la colère monter en moi, cette histoire de prophétie sembla pathétique a l'autre partie de moi-même pourtant je lui intimait l'ordre de la considéré avec le plus grand des sérieux. Je savait que la vielle femme de déblatérait pas en vain, sa réputation n'était pas usurpée. Aussitôt je sentit la colère sourde se tourner vers cette vielle femme, elle avait bien de la chance d'être morte, elle et ses prophéties, car je savait que ce corps lui aurai fait payer son infamie, mais au fond…était elle vraiment coupable ? Ne faisait elle pas qu'énoncer ces prophéties... Et puis l'enfant sauverais peut être le monde !

L'âme a la peau sombre se calma peu a peu, le sacrifice da la reine n'était peu être pas vain, si effectivement la gamine sauvait le monde. Mais si elle ne le sauvait pas, elle s'engageai a aller chercher l'âme de la sorcière ou qu'elle soit, dans l'autre mon ou ailleurs et de lui faire payer le malheur dont elle avait accabler le royaume ! Je frissonnait, je savait qu'elle ne jetait pas ses paroles a tord et a travers. Mais j'avais d'autre préoccupation, comme consoler sa miaw-jesté.

Et d'un ton des plus solennel, j'annonçais à mon souverain que je protégerais la petite princesse envers et contre tout. Je portais une main sur mon cœur. Et m'inclinait devant lui et l'enfant qu'il avait dans les bras.
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