L'atelier du jeune forgeron Feyzin ne peut pas être appelé "forge", pour l'unique et bonne raison qu'il se trouve... dans son appartement. Le demi-elfe n'est pas un professionnel à part entière, il s'est vu attribuer le titre de forgeron par passion (en réalité, il est mineur, mais manque de plus en plus souvent à ses engagements). Puisqu'il s'agit d'une vocation et qu'il a affiné sa technique en autodidacte, il ne considère pas pouvoir s'attribuer le niveau des maîtres.
En conséquent, ses prix sont à ce qu'il considère être une juste mesure, et leur bassesse attire de plus en plus de clients... Pour la même raison, sa modeste boutique (ou ce qui en fait office) est seulement signalée par un insigne discret au coin d'une rue. (Seuls les plus motivés la trouvent...)
L'appartement de Feyzin est situé dans un quartier plutôt pauvre de Tylen, quelque part dans le dédale des ruelles... A part le sigle au dessus de sa porte, rien ne distingue l'entrée de celle des autres immeubles. Lorsque l'on pousse la première porte, il est notoire qu'elle est plus lourde que ce qu'elle devrait être. Un examen plus approfondi révèlerait qu'elle est plus épaisse que la normale, et qu'une armature en métal la consolide par derrière. Cette porte n'est jamais close lorsque le forgeron est chez lui.
On accède par ce biais à un escalier en pierre brute, qui serait devenu glissant depuis des lustres s'il n'avait pas été entretenu. Ce dernier donne sur un couloir assez large, dont le sol est lui aussi composé de pierres et de ciment. On peut distinguer un escalier au fond, mais il est évident que plus personne n'y monte. Sur la gauche s'ouvrent deux portes. La première permet d'accéder à l'atelier du forgeron, la seconde sur sa chambre.
L'atelier est de taille modeste, mais suffisant pour abriter un certain nombre de meubles et le four du forgeron. Le sol et le plafond sont en pierre, aucune trace de plancher. Tout y est rudimentaire, sans décoration superflue, prévu pour le côté pratique et non l'esthétique. La poussière de métal y est omniprésente, et filtre la lumière du jour.
Immédiatement en entrant, sur la gauche, se trouve une petite table, servant vraisemblablement à poser des choses et d'autres, de façon provisoire. Le reste du mur est occupé par une bibliothèque, où le jeune homme a rangé beaucoup de livres, mais également de la vaisselle, de menus outils, des armes de petite taille... Le mur adjacent est en partie caché derrière une armoire imposante. Cette dernière est fermée à clé, mais si on l'ouvrait, on y verrait toutes les armes fabriquées par Feyzin, par plaisir ou invendues, certaines prenant parfois des formes inattendues. Y reposent également, sur la planche en hauteur, tous les croquis préparatoires, dont certains reflètent le travail d'un véritable artiste.
Dans l'ombre de l'armoire, une épée est accrochée. Petite, elle semble être le jouet d'un enfant. Le fil n'est pas véritablement dessiné, elle semble ne pas avoir été forgée pour être utile. Un œil connaisseur pourrait conclure aux reflets du métal que la lame n'a même pas été trempée... Le mur en face de la porte est en toute simplicité percé d'une fenêtre qui ne possède pas de rideau. La vitre est sale, mais pas faute de le nettoyer, la poussière s'y accroche durement. A droite de la porte s'en trouve une autre, donnant sur la pièce accolée. A côté de cette dernière, au centre du mur, faisant exactement face à l'épée, est placé le four aux parois épaisses, surélevé sur un épais piédestal de pierre, ce qui place la cavité à la hauteur du travailleur. Au gauche de ce four se tient un établi, servant de rangement à la plupart des outils du forgeron. Au centre de l'atelier se dresse une table de bois massif. Deux chaises y sont accoudées, sur les flancs parallèles au four.
La deuxième partie est en cours d'écriture. ^^
Mar 11 Sep 2007 - 16:47