Dans une taverne..

[HRP : Irwing et donc tous ceux à qui il parle évoluent dans le PASSÉ par rapport au RP en cours ailleurs sur le forum.]

Le capitaine Arcis et son équipage foulèrent le sol de Portlabor tôt dans la matinée. Une patrouille de soldats attendait déjà le petit groupe sur le quai.

« Halte ! tout navire entrant dans la cité doit présenter son laisser-passer ou acquérir un droit de séjour auprès du comte de d’Antaria. »

« Et comment ça ? Voilà des années que nous venons faire commerce ici, jamais ne nous a-t-on demandé une telle chose. Qui est donc ce comte ? »

« C’est le souverain et maitre de cette ville. »

« Il me semblait pourtant que Portlabor faisait partie du Royaume du Coeur. »

« Bienvenue dans la réalité. Obtenez l’accord du comte avant ce soir ou nous exécuterons la procédure. »

Sur ces menaces, le soldat et sa petite escorte s’en alla patrouiller dans les ruelles. Un peu abasourdi par ces propos, notre capitaine et sa troupe de gros bras marchèrent vers le château, en haut de la colline.

Germaine était restée au chevet d’Irwing qui allait bien mieux. Elle l’aida à se lever et l’habilla de vêtements recousus. Il hésita un moment avant de sortir de la cabine. Et si on le reconnaissait ? Sa pupille de chat avait fait peur à la grosse femme, il le savait. Aussi se cacha-t-il l’œil gauche d’un bout de tissu. Avec ses joues mal-rasées, son oeil bandé et ses cheveux bien plus longs, il pouvait se risquer au grand air. Il prit appui sur la vieille et monta sur le pont. La lumière du jour offrait un contraste non négligeable avec l’ambiance tamisée de la cabine. L’air était frais et donna quelques frissons au corps encore chétif du prince. Germaine lui fit faire le tour du navire, le présentant à l’équipage resté à bord. C’étaient tous de braves gens qui faisaient bien leur travail et respectaient les valeurs morales comme l’honneur. Irwing se sentait bien avec eux. Il les aiderai dans leur travail quand son corps le lui permettrait. Il avait à présent une dette envers ces gens qui lui avaient sauvé la vie.

Acis revint dans l’après-midi apparemment mécontent de cet accueil si froid de la part des autorités. Lui et son équipage avait un droit de séjour d’un mois pour faire commerce. En effet, la Maria était un navire marchand qui rapportait aux terres de Francophonie la touche d’exotisme qu’elle appréciait tant. Irwing fut troublé par la nouvelle. Ce comte avait prit la cité sous son autorité, mais que faisait Kuru ? Et les autres du conseils, étaient-ils au courant de ceci ?

La première semaine passa et Irwing marchait à présent chaque jour. Germaine le maternait et cela l’amusait beaucoup. Quand il eut repris les forces nécessaires, il aida les marchands à vider la cargaison. Il évitait pourtant de dévoiler son identité et gardait son visage précieusement caché sous les cheveux et le tissu. Arcis ne posait pas de questions mais ne pouvait s’empêcher de remarquer que le prince se sentait frustré à chaque fois que les soldats venaient inspecter les choses. Il était convenu qu’a la fin du délai imposé par le souverain, Arcis repartirait au large et Irwing resterait à Portlabor pour retrouver son identité et rentrer chez lui.

Quand ce jour arriva, les matelots, fiers gaillards firent leurs adieux à l’homme devenu leur frère. Germaine pleurait comme une madeleine, c’était touchant.

Irwing et Arcis descendirent du bateau ensemble. Le prince portait une longue toge à capuche par dessus ses habits. Elle couvrait également le petit baluchon que Germaine lui avait préparé. Il contenait à manger, un peu d’argent et un couteau à usages multiples.
Le grand homme serra le prince dans ses bras.

« Et bien nos chemins se séparent. »

« Je vous remercie encore pour tout, je vous dois la vie.. »

« Ce fut un honneur pour nous.. de vous servir majesté.. »

Irwing fit un pas en arrière.

« Vous saviez ? »

« Hehehe.. ce n’est pas difficile à comprendre. Aller va, file ! Et retablis moi un peu d’ordre dans ce royaume. »

« C’est bien mon intention. »

Irwing regarda la Maria s’éloigner du port. Après un moment, il se retourna. Il cherchait des renseignements ; une taverne ferait l’affaire. Il déambula un moment dans les rues avant de trouver un petit endroit qui répondait à ses exigences. Il entra dans la salle pleine. Il y avait toutes sorte de gens, des grands des petits, des hommes, des nains, des orks mêmes dans un coin. Ehh bien, ce brassage culturel tombe à pic. Il s’assit à une table libre et commanda une bière tout en faisant le tour de la pièce sombre sans enlever sa capuche.

[HRP: à toi de jouer mon ami]

Dans la taverne, parmi les voleurs et les mercenaires ainsi que tout ces autres personnages à la mentalité douteuse, était assis, en un recoin de la salle, un homme vêtu de noir.

Etrangement, la capuche de sa cape était elle aussi rabattue sur son visage, dans ce voile ténébreux, seul la bouche du sombre personnage était visible.
Les quelques mouvements perceptibles de l’homme étaient ceux de la choppe qu’il tenait de sa main droite, dont le contenu était à peine entamé… Il semblait perdu dans ses pensées, en proie avec sa conscience.

Il ne remarquait pas l’agitation habituelle des peaux-vertes et des autres noirauds, ni même les embruns de l’alcool et du fruit des entrailles de tout les soulards qui pullulaient en ces lieux...
Ainsi n’aperçut-t-il pas l'orc s’approcher de lui, les mains posées sur la garde de son épée, dont une partie de la lame commençait déjà à projeter ses reflets lumineux au sein des ténèbres de l’auberge pervertie par la vermine qui la fréquentait.
Le retour à la réalité fut des plus brutaux, provoqué par la poigne d'un mercenaire, n’étant en rien affective. Un guerrier amusé d’avoir une si simple mission à exécuter, qui plus est avec l’envie d’en profiter. Molgar tentait de se débattre mais rien ni faisait, la pression de l'orc était bien assurée.

Sans ménagement l’homme fut soulevé, et immédiatement frappé. Evidemment le regard de l’assemblé fut captivé, et les bandits amusés. Cependant, ils n’auraient jamais essayé de l’aider, ni même l’idée de se lever…

Seulement après l’avoir malmené, le vert l’apostropha, de sa voix sordide et grave, en expirant une haleine à en donner la nausée. « Alors, le jeune poussin ne rentre plus au nit ? Hahaha !
C’est très mal ça ! Tu sais cela ne fait pas du tout plaisir au patron, je dirais même que tu l’a un peu énervé, et tu sais, il n’est pas très aimable dans cet état. !
Pour toi comme pour mo itu ferais bien de rentrer, je vais t’accompagner !
Et je ne te garanti quelques bobos en route ou à l’arrivée ! Hahaha

L'orc commença alors à le soulever et se diriger vers la sortie. ! Empêchant Molgar d’esquisser le moindre mouvement.

[PNJ Acting : ON - J'ai la flemme de changer de compte ]

Assis dans un recoin de la taverne, deux Orks assistent, hilares à la scène.

Arrivé un peu plus tôt dans cette taverne pour prendre un peu de repos imérité, les deux peau-vertes se prélassent devant leurs bières. L'un des deux a poussé son collègue du coude en voyant l'intervention brutale de leur cousin primitif vis-à-vis d'un petit homme encapuchonné qu'ils n'ont même pas remarqué jusqu'alors.

Riant aux éclats, ils regardent la brute entrainer Molgar, sans chercher à aider l'un ou l'autre des partis. Il leur est évident que HyiHyil ne les récompenserait pas pour avoir sauvé un inconnu...

D'ailleurs ?

Reposant bruyamment sa chope, GorBad s'inquiète soudain. L'Oeil ! Son voisin, RuzGob s'arrête aussitôt de rire mais ne s'inquiète que pour la bière renversée...

Pendant un instant, GorBad, le plus agé des deux Orks, a oublié l'omniprésence du Nécro par son réseau d'Yeux démoniaques. L'intuition était bonne, une de ces satanées créatures le fixe de son oeil sans paupière, accrochée à une poutre du plafond, dans un puit de noirceur. Sans l'habitude de côtoyer ces horreurs, le disque luminescent du regard attentif lui serait resté imperceptible, invisible.

Agacé, GorBad lui fait un petit signe de la main avant de s'envoyer une grande lampée de bière. Nul doute que l'autre Hyi Hyil en sera averti...

[PNJ Acting : OFF]
J'ai corrigé... un peu rapidement en reprenant la majeure partie du texte existant.

[HRP : posting...]

Décidément, il y a de l'agitation dans cette taverne aujourd'hui !

Alors que l'Orc entraine toujours Molgar, GorBad remarque l'arrivée peu discrète du nouveau venu. Il le regarde hurler dans une petite boite qu'il tient contre son oreille. Une chose que le vétéran ne pensait pas revoir par ici... Un... communicateur ?!

Aussitôt, il détaille l'homme des pieds à la tête. L'habit n'est pas conventionnel et ne lui rappelle rien, de toutes évidences, il n'est pas un Impérial échoué ici comme eux. Alors ?

A nouveau, il attire l'attention de RuzGob et lui décrit rapidement ce qu'il vient de voir et ce qu'il en conclue. L'autre, à peine plus qu'un Mioch', n'a pas autant vêcu que son compagnon et boit ses paroles avant de tourner son regard vers Taro.

Entretemps, celui-ci s'est trouvé une place et tripote ce que les Orks ont désigné comme étant un "communicateur".

En jetant un regard méprisant vers l'Oeil, GorBad gronde en langue Ork :

"Je crois qu'il envoie un message à ses alliés. Sous peu, des Impériaux, des Gôzess ou va savoir quoi, peut-être en grand nombre vont débarquer ici. Je n'aime pas ça, mais fait demander des renforts par le truc, là-haut. Notre Boss voudra peut-être parler à celui-là..."

Il reporte alors son attention sur le jeune homme étrangement vêtu, laissant le soin au jeune de faire les signes adéquats à l'adresse de l'Oeil. Aux chefs de décider ensuite ce qui se passera...

[HRP : Irwing et les autres évoluent dans le PASSÉ par rapport au RP en cours ailleurs sur le forum. Va falloir que je le mette à chaque fois? ]

Irwing était assis à sa table, le capuchon toujours rabattu ne laissant entrevoir que son oeil droit vert émeraude.

*Récapitulons.. Je dois rentrer au château.. mais je ne peux pas me pointer comme une fleur.. Kuru ferait une syncope.. et si elle n’était plus au palais.. et si des insurgés avaient pris le trône comme dans cette ville..

Ce complot dont j’ai réchappé... visait-il à éradiquer la famille royale ? Si c’est le cas, Kuru est en danger elle aussi. Il faut que je me renseigne et que je reste prudent avant de me faire prendre au piège et tuer pour de bon. *

Il porta à ses lèvres la chope fraichement servie se risqua à en boire le contenu. La boisson de malt n’était pas des plus raffinées mais elle avait la capacité, en somme suffisante, de rassasier la soif de l’homme. Il bu quelques gorgées dont la dernière faillit ressortir illico. On venait de bousculer sa chaise, dans le tumulte qui semblait en amuser plus d’un. Deux orcs s’étaient emparés d’un homme lui aussi encapuchonné. Ils le hissaient dans les airs faisant des jambes de leur prisonnier deux entités en mouvement au dessus du sol. Cela semblait amuser la galerie qui s’exitait petit à petit. Pauvre homme, bah après tout, ça ne le regardait pas.. pourquoi se faire remarquer. Il n’allait pas risquer de dévoiler son identité pour aider un homme qu’il ne connaissait pas et qui plus est qui devait avoir fait quelque chose pour ennuyer ces deux créatures. Irwing fit donc comme si de rien n’était et reprit sa chope d’une main. Il allait satisfaire sa soif a nouveau quand un malandrin donna un autre coup dans sa chaise manquant de le faire tomber. Un peu de liquide passa par dessus le rebord du récipient souillant la table (peu propre, faut avouer) d’une petite flaque.

Le prince bouillonnait à l’intérieur. Du calme.. il ne faut pas se laisser prendre. Il tourna la tête et fut surprit par le regard d’une chose hideuse qui le fixait. C’était une sort d’œil gluant qu’on aurait arraché de l’orbite d’un ogre. Raa, cette chose lui glaçait le sang. Esprit de mauvaise augure ! Il tourna la tête vers la porte qui venait de s’ouvrir et ou un homme assez bizarrement vêtu beuglait dans une petite boite de métal.

*Un fou, il ne manquait plus que ça.*

Contrarié, Irwing prit sa bière des deux mains et la porta cérémonieusement vers sa cavité buccale. Il réussit à boire ! Quel miracle !
Le « fou » s’assit à une table voisine et Irwing le dévisagea.. attendant le moment où l’autre, derrière, lui filerai un autre coup dans sa chaise. Cela ne tarda plus et le prince bondit hors de son siège. C’en était trop ! Bien que cela ne l’enchante pas des masses, il alla s’asseoir près du présumé mage adorateur de la folie qui bidouillait sa boite magique.

« Faites moins de bruit où vous allez finir comme lui. » lui dit-il tout bas en désignant Molgar d’un coup de tête. Celui –ci faisait toujours les cent pas dans les airs alors que les orcs se tenaient immobiles. Ils s’étaient arrêtés quelques secondes plus tôt voyant cet hurluberlu (Tora) entrer en fanfare. Les deux simples d’esprit semblaient désemparés devant la petite boite que Taro tenait dans ses mains.

« Rangez ça magicien, vous voyez bien que ça va vous attirer des ennuis. »

Irwing parlait le nez dans sa chope de bière pour ne pas être vu par les nigauds. Taro continuait à faire comme si de rien n’était, quel homme stupide vraiment. Le prince posa sa bière avec une certaine force sur la table qui attira l’attention de l’orc qui venait vers eux, ayant laissé son double seul en charge de Molgar. Irwing se leva, d’un air de défi et s’interposa entre le géant vert et le faux mage blanc. [oui.. il est un peu pale en c’moment..] Sa toge le recouvrait entièrement et ne laissait pas voir qu’il tenait fermement le petit couteau de sa poche.

« Veuillez quitter les lieux, vous avez ce pour quoi vous étiez venus, alors partez sans causer plus de problème. »

L’orc ne semblait pas comprendre les mots qui sortaient de la bouche du prince.. ce qui l’irrita quelque peu. Il s’avança et répéta froidement :

« Je vous ai dit de partir. »

Il fallut encore quelques secondes à Molgar pour reprendre ses esprits, n’étant pas habitué à la haute voltige, sa position actuelle l’incommodait fortement, dans ses pensées comme dans ses mouvements.

Il ne pouvait observer que les planches dont le plafond avait été conçut, il n’était vraiment pas agencé d’une manière propice à un quelconque mouvement.
D’une part, l’étreinte actuelle qui reposait sur ses bras l’empêchait de se saisir de l’une de ses armes.
De l’autre, il ne pouvait que deviner la position des orcs qui le soulevaient, or sa frappe se devait d’être précise.
Il fut dontc agréablement surpris lorsque l’un des orcs quitta son poste, laissant à son collègue seul les soins de leur « captif ».
A présent debout, Molgar notifia rapidement la position de ses deux opposants et de son environnement, et décida de ne se préoccuper que de son "garde du corps".

Le mercenaire vert fut encore une fois distrait par la source de curiosité qui était entrée dans la taverne, mais ce fut la dernière.
Molgar, qui n’avait de cesse de jeter des regards derrière lui, sauta sur l’occasion, il ne lui fallait pas plus de quelques secondes pour se délivrer.

Il pivota très rapidement sur lui-même, et bondit à la gorge du mercenaire.
D’un coup sec et rapide il fit descendre une lame cachée le long de son bras. Elle glissa promptement jusqu’à sa main et de sa pointe, frappa.
Du sang se mit à couler du torse de l’orc. Molgar avait raté sa cible, mais elle était suffisamment choquée, sur l’instant, pour lui permettre de frapper une nouvelle fois.

Sentant l’ébauche de la réaction de l’orc, il démarra le deuxième assaut.
Il se précipita dans le dos du mercenaire, et y enfonça sa dague de toutes ses forces, en connaissance de la résistance qu’offrait la chair de ces créatures.

Il savait précisément entre quelles vertèbres frapper, et le mercenaire eut droit à une fin rapide.

Entre le début et la fin de ces évènements, il ne s’était écoulé que quelques secondes...
Du corps de la créature et de la main de Molgar, commençait à s’écouler le sang du guerrier.
La capuche de l’assassin était tombée pendant le court combat, laissant apparaitre, parmi les gouttes de sueurs qui perlaient sur son visage, quelques résidus des flux sanguins du bestial ennemi...

Evidemment, les actions de l’assassin n’étaient pas passées inaperçues, ainsi Molgar espéra que ses actes soit considérés comme normalaux en ces lieux de désolation.

L'Ork dénommé GorBad ne lache pas le jeune homme étrange du regard.

Un communicateur en état de marche ! Nul doute que BadStuff en ferait quelque chose si...

Un homme s'approche. Si l'Ork avait été pourvu de pilosité, il en aurait levé un sourcil de surprise... Mais la suite lui aurait fait lever les deux !

Il détaille le nouveau venu.

Il se tient de travers, semble tout faible, et pourtant, pourtant, le voilà à défier un Orc ! Il est évident que le cousin ne se laissera pas faire...

* Enfin du spectacle... * se dit-il.

Il se tourne vers RuzGob et lui montre Irwing d'un doigt griffu :

"Regarde donc ce gringalet ! Il va se faire démolir par l'autre, c'est évident !"

Bien qu'il n'aie pas quitté la scène des yeux bien longtemps, il sent que quelque chose vient de se passer. Il le sent et l'air ahuri de son congénère renforce l'impression.

Fermant la bouche en faisant claquer ses dents monstrueuses, quoique plus petites que celles de GorBad, RuzGob reprend son air abruti habituel et jure doucement.

"Par Gork ! L'autre gringalet vient de buter l'Orc !" La chute du corps massif sur le sol vient appuyer les dires du Mioch' qui enchaîne, rapidement. "Gor', j'voulais t'dire qu'j'ai transmis l'messag'à l'Oeil mais t'sais bien qu'le Boss a dit qu'on d'vait pas s'faire r'marquer. C'est c'que l'Big Boss a dit à tous les Boss... Et moi, j'ai pas envie de..."

GorbBad l'interrompt du geste. Il le sait déjà : RuzGob préfère suivre les ordres, comme le font tous les Orks encore jeunes... Puis vient la première bataille, la première boucherie, et avec ça, la fin des ordres suivis à la lettre et du pas cadencé en chaussures impeccablement cirées.

Il connaît, il est passé par là, lui aussi.

Alors qu'il s'apprête à lui lancer une remarque sanglante cinglante à ce sujet, une mélodie se fait entendre...

A son tour, il ferme la bouche brutalement en claquant des dents et se tourne vers l'origine du son : Taro, le jeune homme étrange !

Perplexe, l'Ork se passe la langue sur les lèvres... Que cherche donc ce jeune écervelé ?

Irwing était prit dans le filet de la fatalité. Il se retrouvait à tenir tête à un Orc. Non pas qu’il ne lui faisait pas peur, il l’intimidait, mais il fallait mieux ne rien laissait paraitre, cela aurait été trop dangereux.

Lui qui tenait à rester discret, il s'était engouffré la tête la première dans cette histoire qui ne le regardait pas après tout, mais il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la pitié pour le "fou". Ce gars allait se faire croquer sans comprendre le comment du pourquoi. La nature du prince ne le prédisposait pas aux sentiments humains mais son périple et la nostalgie de sa douce, surement, venaient attendrir son cœur de pierre. Il se devait de faire quelque chose, mais quoi? Irwing réfléchissait à un stratagème pour se débarrasser du poids lourd qui encombrait sa vue, se renseigner et vite quitter cette ville.

Son regard le contourna un moment et prit conscience que l’agitation au devant de l'entrée s’était accentuée, un homme semblait s’être fait tuer. Le gros tomba violemment sur le sol, dépourvu de toute vie. Comment? l'orc? Le petit homme en capuche avait tué le gros qui le maintenait en place jusque là. Il devait être très agile, d'une extrême dextérité. Irwing était vraiment impressionné. Il y eut quelques secondes de silence avant que tous ne comprennent vraiment ce qui venait d'arriver.

"tibilibili" Une petite mélodie fluette sortit de la boite enchantée que Taro tenait dans sa main. Irwing sursauta légèrement et regarda l'homme apparemment fier de lui brandir sa babiole à bout de bras, comme s'il voulait à tout prix se faire remarquer.

*Rah mais c'est quoi ça!? Il écoute rien ce type!*

La musique du magicien se faisait toujours entendre, Irwing lui adressa un regard noir que le mage sembla ignorer..

*Je n'ai jamais vu de sortilège faire de la musique. Ce n'est surement qu'une boite à musique.*

Le prince voyait bien que l'attention générale se portait de plus en plus sur cette partie de la taverne, il vit même un orc le désigner de son ongle crochu. Que faire, que diable était-il allé faire dans cette galère!?

La petite musique n'avait pas l'air d'endormir ni d'engourdir l'ennemi... à quoi ça sert alors??!! Encore une idiotie? Le prince reprit sa position offensive devant le grand poilu.

"Maintenant ça suffit!"

Le prince s'accroupit donnant suite à une acrobatie à la Bruce Lee. Son pied tournoyant crocheta les deux pattes de l'orc pour le faire tomber. L'agitation se répandait dans toute la pièce, des coups partaient, des pintes, des bouteilles, de la nourriture. Cette cohue générale apportait un certain soulagement à notre prince. Dans ce tumulte, il avait moins de chances de se faire reconnaitre. Dans le même élan il se releva et prit Taro par le col l'obligeant à se lever de sa chaise.

"Range moi ça le mage! Dépêche toi de sortir d'ici!"

Il n'avait pas d'épée, quelle poisse! Il fallait atteindre la sortie. Atteindre la sortie. La sortie.

La porte s'ouvrit en fracas ce qui ne marqua pas d'effet de surprise sur le moment tellement c'était la folie dans cette taverne. Ce n'est que quand le moins sale de tous ceux qui se présentaient dans l'entrée cria que tous se calmèrent.

"HALTE! VOUS ÊTES TOUS EN ÉTAT D'ARRESTATION!!!"

GorBad n'en revient pas que le petit homme encapuchonné soit venu à bout de l'Orc aussi vite.

Certes, ce n'est qu'un primitif qui est loin d'avoir la même expérience du combat que lui, mais tout de même, ce n'est pas une tafiole rosâtre des bois, mais un Orc !

Pour le moment, il voit le communicateur chanter sa musique sans qu'il ne se passe rien de remarquable. Puis RuzGob le fait presque sursauter en posant sa main calleuse sur son bras épais.

"Gor', ça pue ici... On devrait s'arracher avant que... Enfin, t'sais bien qu'on d'vrait même pas être ici. L'Boss nous a bien dit qu..."

A nouveau, l'aîné coupe le cadet dans son élan de lyrisme. Il connait le couplet... Mais cette mission de surveillance était tellement fastidieuse... Montrant son accord, il se lève donc, prêt à partir.

C'est à ce moment-là que la bagarre générale commence, démarrée par le balayage de l'Orc par Irwing. Malgré leur taille et leur allure de porte-bonheur, aucun des deux Orks n'est épargné et se font bousculer, frapper et pris pour cible sans qu'ils ne puissent riposter.

C'est donc avec une certaine difficulté qu'ils parviennent à sortir de l'établissement par l'arrière, en profitant de la cohue ambiante. Indemnes mais blessés dans leur fierté, les deux peau-vertes sont couverts de débris divers de nourriture et d'une quantité non négligeable de bière renversée... pour la plus grande peine de RuzGob.

Ainsi sortis, ils ne virent pas la porte violemment ouverte et la place investie par ce cri signifiant l'état d'arrestation général. Ils n'en furent pas témoin mais aussitot averti par l'Oeil qui les retrouve rapidement, glissant son horrible corps élastique dans l'interstice minuscule de deux planches mal jointes.

"Par Mork, RuzGob mon petit, tu nous as sauvé d'une bien pénible fin... Si le Nécro nous avait su pris, je ne pense pas que le Big Boss en aurait été ravi. Quoi qu'il en soit, nous allons préparer notre version des faits que nous raconterons au Boss..."

Ainsi, leur présence officielle n'était pas encore connue... Mais ce Taro et son "communicateur" allait sûrement intéresser le Big Boss HHPN...

Chapitre II : La vieille femme

Sous des traits déguisés, une gitane fumée dans les ruelles étroites de la cité portuaire se déplace en silence.
Ses cheveux cachés derrière des rideaux de voiles, un oiseau blanc sur son épaule, la vieille femme guette une cible potentielle pour l’attirer dans les filets divinatoire et à coup de : - « La bonne aventure messieurs ? » , l’archange déambulait ainsi entre les groupes de badauds pour arriver devant une taverne particulière.
Apparemment la source de son attention céleste avait cessé d’émettre, la porte ouverte sur la milice de la ville ne lui laissant guère le loisir de s’éterniser en ces lieux communs.
Caché derrière les uniformes, l’extravagant musicien lui demeurait invisible, et comme les femmes de sa race romane n’étaient jamais bien vues des autorités locales, la vielle femme s’apprêtait de rejoindre son paradis perdu.
Cependant, ne voulant sans doute pas avoir fait ce court voyage vertical pour rien, elle glissa dans son cou voilé ses doigts noueux pour attraper un bijou inapparent.

*Dragon sacré, chuchote-moi à l’oreille où se cache la source de mon attention…*

Contrastant avec les bruits de la sortie bien gardée, Gabrielle écoutait avec étonnement le plus cruels des silences, les yeux de la vielle femme s’ouvrirent alors en grand, comme deux petites billes usées dans leurs orbites desséchés.

*RIEN !!!*

La colombe sur son épaule battait des ailes maintenant, Gabrielle fulminait intérieurement contre le dragon mit en défaut, si elle ne savait pas où elle se trouvait à ce moment même, elle aurait sans doute éclaté dans une de ses colères légendaires.
Une mèche bouclée s’échappa de sa prison de tissus, elle ondulait comme une mère agitée annonçant le roulis des vagues avant la tempête.

*Ce que tu dis n’a aucun sens ! Tu ne pourrais pas satisfaire à cette simple demande par ce que l’objet de mes attentions n’existe pas ? Dans ce monde !? Tu me prends pour une folle peut être ? Je sais que j’ai entendu l’onde qui s’exprimait pour moi en musique…*

Son cœur battait bien trop vite pour la vielle femme qu’elle était devenue, sa tension lui jouait des tours, et sa main tachée quitta le cou qu’elle aurait étranglé de rage pour se poser sur son cœur.
Se voyant faire un malaise, la vielle femme demanda à qui pouvait l’entendre.

-« S’il vous plait, je ne me sent pas bien… Jeune homme…Il me faut de l’eau… »

Qui ferait attention à une pauvre vieille gitane, mais déjà un milicien se retourne.

*Vite jeune sot, ne restes pas ainsi planté ! Je pourrais mourir devant toi que tu continuerais à me regarder bêtement.*

Mais elle dit simplement.

-« S’il vous plait… De l’eau…»

Mmmh … la musique n’avait pas eu l’effet escompté … cette bande de beauf ne connaissait pas ce jeu, franchement à quoi ça pouvait bien servir qu’il reste ici si c’était pour décharger la batterie de son portable est paraître pour un fou devant les ploucs moyenâgeux. Consterné, il attendit tout de même que l’affreux homme en toge, puant mais moins que les autres, revienne à sa place. Il allait lui demander et partir sans demander son reste. Ras la couenne, il fallait qu’il trouve une ville, avec l’hygiène nécessaire à la survie de la race humaine, et un bar où pouvoir boire un Bloody Mary ou un verre de chardonnay.
Tout ce qu’il faisait en attendant c’était écouter la petite musique de son portable. Il se rappelait du vieux jeu …

*Tss … même mon portable à de meilleurs graphismes …*

Pourtant, ses souvenirs n’étaient pas mauvais, mais c’était le passé, à l’époque il … il quoi d’ailleurs ? Il n’en avait aucune idée. Taro voyait des bribes certes, il se voyait jeune, devant sa télévision jouant sur son antique console, mais … il se voyait de dos, il ne remémorait pas son visage. Cela était tout de même bien étrange … pourquoi ne se rappelait-il même pas de la tête qu’il avait enfant ? Tout en cherchant dans sa mémoire à moitié effacée, la toge humaine l’empoigna par le cou. Taro, éberlué devant tant d’indécence, lâcha son portable, ses réflexes lui permirent tout de même de le rattraper au vol [HRP] (déçus ?) [/HRP] Un détail pourtant lui arriva à la tête … la toge venait de l’appeler « mage » ?! Il était vraiment fou, donc, comment pouvait-il croire que l’idée de faire parti de cette communauté grotesque avait ne serait-ce que l’espace d’un instant effleuré l’esprit de Taro, c’était quand même du JCVD en force ça …

Taro enleva la main de ce taré de son col, et dans la précipitation, ramassa sa mallette, sa canne, et suivit l’homme. De toutes façons, il n’avait aucunement envie de rester dans cette pièce immonde. Il se dirigeait donc en direction de la sortie, il vit dans un coin un homme, apparemment mort, et cela le confortait vraiment dans son idée de partir de cette … bourgade, si l’on pouvait l’appeler comme cela. Maintenant, tout le monde s’agitait, on les aurait tous cru en rut, c’était donc la période des amours ? Franchement, il y avait mieux à faire que de rester là, il allait demander à la toge pas gâtée par la nature comment trouver une trace de technologie quelque part dans les parages, et il allait partir loin. Parce que les nazes, ça va deux secondes, mais le monde moderne était tout de même plus rassurant.

Tout d’un coup, alors qu’ils étaient à deux pas de la sortie, des hommes entrèrent dans la taverne, ils gueullèrent une imbécillité plus grosse qu’eux. Taro les toisa froidement, et les repoussa vaguement avec sa canne et sortit enfin de l’endroit. Derrière lui, tout le monde criait, et il entendait les militaires, car ça devait en être, à moins que ce soit des abrutis de policiers … dans ce cas là, vraiment, c’était pire que la toge. Il entendit courir derrière lui, et se retourna, pensant voir l’homme et sa cape justement, mais non, c’était un militaire, ou, non, vu son air ahuri un simple policier. Taro le regarda s’approcher et poussa légèrement le bout de sa canne pour faire sortir sa lame, mais se résigna, cet homme n’en valait pas la peine. Il le frappa avec la canne sur la tête, et en une seconde, l’homme s’effondra.

*Ah … bah, elle est belle la police, et c’est ce genre de chose qui est censé nous défendre …*

Une vieille était en train de quémander dans un coin, mais c’était vraiment le cadet de ses soucis … sans savoir pourquoi, il retourna dans l’endroit miteux et sale, et crade, et moche … et chercha du regard la toge, mais il ne la vit pas … c’était bien sa chance. Il sortit donc mais soudain sentit ses poignets prit par une force brute. Il regarda, c’était un genre de musclor mélangé à Godzilla avec la tronche d’une carpe, et sans doute le même niveau d’intellect.

*Je suis vraiment chanceux … je me fais arrêter, et en plus par le plus grand débile que mère nature n’ai jamais porté*

Il lui jeta son regard le plus glacial, l’homme paru effrayé, une brute peureuse … non seulement il avait l’air bête comme ses pieds mais il fallait qu’il soit impressionnable. Taro maintenu le regard. L’homme baissa sa garde, et en deux coups de cuillère à pot, se retrouva par terre. Taro ne savait pas comment, mais il avait réussi à mettre l’homme K.O., il partit donc vers les bruits ou devait se trouver la toge. Quand il senti un choc sur la tête. Le gros tas de muscle s’était relevé, et dans un éclair de lucidité, avait frappé notre homme. Taro ne s’était pas évanoui, mais était complètement groggy, il devait avoir l’air défoncé, ce n’était vraiment pas habituel. L’homme le prit et couru vers les autres et ceux-ci le vanèrent d’avoir trouvé une petite copine habillée très bizarrement. Taro cru apercevoir la toge pas loin de lui, mais était tellement à la ramasse qu’il ne réussit pas à articuler un mot.

*Me voilà dans la miouse… encore … hourra*

Chapitre III : Résurrection

Gabrielle sous les traits de la vieille dame regarda avec effarement un dandy assommer son sauveur potentiel d’un coup sec de sa cane ; elle faillit s’étrangler sur place en voyant cela, mais avalant ainsi un peu de sa salive, elle reprit timidement le peu de consistance qu’elle avait encore sur elle-même.
Malgré l’incongruité d’une telle scène de son point de vue obstrué par sa quête du précieux liquide, elle dévisagea alors le godelureau d’un œil perplexe ; celui-ci avait une curieuse façon de se mouvoir dans ses habits inopportuns, et les grands airs qu’il se donnait pesaient sur sa raison pleine de son anachronisme.

*Cet homme étrange… L’objet de mes attentions… N’existe pas dans ce monde !*

Les mots du dragon sacré, tout semblait se recouper dans la tête de la gitane, alors que le mirliflore se faisait embarquer avec deux autres péquenots par le reste de la milice encore debout…

Ils étaient déjà loin lorsqu’un gamin lui tendit un verre sale d’eau, sans doute le fils du tavernier qui avait assisté caché à la rixe.
L’enfant la regardait avec des yeux émerveillé lorsqu’en buvant l’irremplaçable fluide, les rides de la vieille femme commencèrent lentement à disparaitre…
Gabrielle lui sourit gentiment en lui tendant le verre terne ; son teint n’avait pas encore atteint sa superbe angélique, mais on lui donnait bien dix mortelles années de moins grâce à l’eau ingurgitée dont elle était l’élémentaire.
Elle lui glissa une pièce d’or dans son autre main, et pour le remercier posa sur sa joue un baisé mouillé.
Puis elle s’éloigna de la taverne…

*Ces enfants sont les seuls anges humains sur cette terre… Les autres adultes ne méritent plus la vie…*

La colombe sur son épaule battait dans son dos rapidement ses ailes nacrées…

[HRP : suite dans [Flash back] : La tour des anges ]

Fô et Varesh venait enfin d'arriver à Portlabor. Sous les demande incessantes de Varesh ils se dirigèrent vers la taverne la plus proches. Fô était toujours plongé dans le petit cahier, les premières pages étaient un résumé des évènements précédents, venait ensuite une description physique et mental des protagonistes. Enfin venait le présent, ou plutôt ce qu'il se passait actuellement. Scribs s'était aussi amusé à faire des croquis représentant des personnes, celle qu'il avait rencontré jusqu'alors. Ils arrivèrent bientôt en vue de la taverne ou une certaine agitation était visible. Un homme habillé d'une façon étrange, se battait. Tout allait bien pour lui, il avait réussi à en repousser deux. Fô passa devant un homme en toge. Il croisa rapidement son regard.

« Varesh, promets moi que tu ne vas pas te battre dans la taverne...

-Je te le promets... Laisse-moi ceux qui sont à l'extérieur, c'est plus drôle. »

Fô allait répliquer quelque chose, mais Varesh était déjà partit. Comprenant qu'il était trop tard il reprit le petit cahier relisant la description physique des protagonistes de l'histoire se déroulant en ce monde. Il s'arrêta sur une description, il n'y avait qu'un élément, comme si Scribs ne s'y était pas vraiment intéressé. Une annotation était aussi inscrite entre parenthèse.

*Prince Irwing : élément distinctifs, oeil gauche : couleur et or et pupille verticale... (porté disparu... Mort...)*

Fô releva la tête et rangea le cahier dans une poche de son manteau. Malheureusement pour lui Varesh arrivait à hauteur des agitateurs. Il leva la main droite, défaisant au massage le bandage cachant la rune. Celle-ci brilla et le bras de Varesh s'enflamma.

« Tiens... Marrante cette rune... »

Varesh frappa le plus gros des types et les flammes s'éteignirent. Il regarda son bras, sa main n'avait pas été brûlée la manche de sa chemise elle...

« Mais elle est nase cette rune, elle n' enflamme même pas la peau ! »

Pendant qu'il regardait son bras un poing puissant s'abattit sur le haut de son crâne. Varesh tomba à terre à moitié inconscient. Il resta ainsi allongé par terre jusqu'à ce qu'il entende le rire de Fô.

*Il se moque encore !*

Varesh se releva d'un pas chancelant. Il défit le bandage de la deuxième main. Leva son bras et activa la rune. La brute épaisse chancela légèrement, poussée par une force invisible.

« Désolé, mais j'ai triché... Je connaissais l'effet de cette rune lorsque je l'ai inscrite ce matin... »

La rune scintilla à nouveau et cette fois-ci la brute tomba à terre. Elle lâcha le type habillé bizarrement et se releva, pour se mettre à reculer. Varesh fit un pas en avant, puis un autre et il frappa violemment le sol avec son pied.

« BOUH ! »

La brute épaisse ne réfléchit pas plus que ça et prit ses jambes à son cou. Varesh refit ses bandages et retourna vers Fô, l'air déçu.

« Ouais... Il ne valait pas le coup en fait... Je suis sûr que même le type en toge aurait été plus fort... »

L'image de l'homme en toge percuta l'esprit de Fô. Il avait un bandage à l'oeil sûrement pour cacher quelque chose...

*Et si Scribs avait tort... S'il n'était pas mort. Non, impossible, il y a au moins une centaine de raisons pour que son oeil soit caché par un bandage. Mais... tout de même... de toute façon on a rien à faire...*

Fô se dirigea d'un pas rapide vers l'homme en toge. Varesh ne comprit pas pourquoi, mais il le suivit, tel un chien bien docile. Fô sortit le cahier et l'ouvrit à la page de description du prince Irwing.

« Monsieur ! Est-ce que ce cahier vous appartiens ? »

Fô lui tendit le cahier, la question qu'il lui avait posé en caché une autre. Est-ce vous ?