Un magicien vers Tylen. (Voir le BG avant de rp avec moi)

Djebeddo venait de passer plusieurs années à traverser les plaines de la contrée de Belonha, les régions du Royaume d’Esphiz et les campagnes agricoles du saint royaume Octavien. Il vivait comme un paria, fichu d’un sac à dos comportant ses grimoires et de quoi se changer de temps en temps. Il avait parcouru tant de kilomètres et avait enfin trouvé un lieu qui lui semblait fort adéquat par rapport à ce qu’il eu subi auparavant.

Il se baladait dans les lisières de la forêt, riant pour un rien avec la tête de ce fameux pauvre orque. Il jetait la tête de son « ami » en l’air pour la rattraper aussitôt. Il ne fit aucun attention au reste du monde qui l’entourait. Continuant ainsi son chemin, le ciel bleu se montrait aux yeux du gnome au fur et à mesure que celui-ci se rapprochait du chemin de terre qui amène tout droit vers la ville.

A l’est, les montagnes noires figés et impassibles contemplent la campagne et la forêt verdoyante. Le petit bonhomme emprunta alors le chemin de terre pour se rendre vers la cité, un planètin immense planait vers l’horizon bleuté. Le gnome lança la tête de sa pauvre victime aussi haut qu’il le pu tout en hurlant de rire. Les petits papillons volèrent insouciants du danger qui rôde près d’eux. Le magicien qui trimbalait sur lui une petite flute à bec s’empressa de saisir rapidement l’un de ses insectes pour le goder. Crachant subitement les ailes décolorées qui s’échouèrent lentement sur le sol poussiéreux.

Le gnome venait de très loin pour trouver un coin tranquille où les populations locales ne pourront pas le reconnaître, c’est en fait une véritable aubaine pour lui. En outre, il commençait déjà à redorer son image auprès des autres, enfin selon ses impressions, en se promenant avec une tête d’orque. Il faut dire que c’était tout une horde sauvage qui furent attaquées par ce gnome fou.

Le jeune Djebeddo est un spécialiste dans les sorts de l’éther, comme les sorts de force et de feu, il brûle toujours à l’envie de mettre le feu partout. Il ne cesse d’espérer qu’un manant se jette sur lui avec sa fourche en pensant que c’est ce petit diable qui lui a égorgé ses volailles, et il aura bien raison. Mais le gnome aura déjà fini de le carboniser sur place alors que ce pauvre homme n’aura même pas le temps de hurler à mort.

Et oui... Le Gnome s'en fiche de la vie, mais il ne s'en ficha pas des bibliothèques et des populations des villes, surtout de celle qui se présente à lui dans encore quelques kilomètres.

Une petite pancarte annonce qu'elle se nomme Tylen, joli nom pour une chouette petite ville...

A l'entrée de la ville de Tylen, le coeur de notre cher Djebeddo expulsa tout un flot d'émotions variées vers son cerveau dérangé. Les yeux globuleux, les oreilles chauffées par les heures de marche forcée, le tint rougi, le front recouvert de perle de sueur luisaient les rayons d'un soleil invincible. Son chapeau haut de forme cachait difficilement ses cheveux en bataille. Ses pas hasardeux évitaient les flaques d'eaux et les pierres dressées avec audace sur le parcours du fou furieux. Le petit homme se déplace aisément vers la porte est de cette cité légendaire. Il ne fut pas seul à emprunter cette route pour la ville, une charrette solitaire trainée par quatre boeufs se déplaçaient doucement, mais sûrement l'homme qui dirigeait les quatre bovins ne se soucie pas du petit être qui voletait entre les cailloux. Vu sa taille, une charrette de taille humaine lui paraissait être immense, en passant à côté de lui, le magicien se suspendit en haut de la rambarde en bois du véhicule. La charrette trembla à chaque pas des bovidés. Il se rendit invisible après avoir récité une formule arcanique dont les énergies magiques entourèrent le corps du gnome avant de devenir totalement indétectable aux yeux de l'homme. L'entrée dans la cité se fit sans problème, le petit homme invisible sauta au sol sans vraiment se faire mal, mais le bruit de ses bottes, sur le sol pavé, surprit les deux gardes qui fouillèrent les cargaisons du marchand. Les trois hommes s'observèrent sans aucune parole, les activités humaines, alors, que les activités humaines de la cité emplir les oreilles des individus à côté de la charrette. Laissant, aussi, au jeune Djebeddo, la liberté de sa balader sans aucun problème dans les ruelles minuscules et les avenues immenses pendant encore quelques heures.

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