Nom : Magus Hans Fergussen
Age : 35 ans
Race : Homme
Sexe : Mal Mâle...
Religion : Warlop et Mygsth
Taille : 1m80
Poids : 75 kilos
Caractère : Froid, calculateur, dangereux, fourbe, chameur, vindicatif et intolérant.. Et surtout, nécromant... C'est là, les traits les plus courants de notre cher prêtre du dieu de l'étoile sombre... Le dieu Warlop. Le prêtre Magus Hans Fergussen n'a pas d'autre plaisir que d'annoncer la bonne parole, là, où il va. Et il voyage beaucoup pour dire les bonnes parolmes de ses deux Seigneurs et Pères.
Principal trait de caractère de votre personnage
_Les qualités de votre personnage:
Il peut être très gentil, poli et il a un très grand sens de l'humour et de la dérision.
_Les défauts de votre personnage:
Il est froid, calculateur, cynique et machiavélique.
_Ce que votre personnage aime:
Le pouvoir et des légions de cadavres ambulants marchands derrière lui !!!
_Ce que votre personnage déteste:
Les paladins, les anges et tous les protecteurs de l'ordre et de la lumière.
Physique : Voir le BG.
_La corpulence, la carrure, la taille: Un bon mètre 80 pour 75 kilos de chaire.
_La couleur de votre peau: Elle est cachée par les vêtements. mais on peut deviner qu'elle est blanche comme l'écume de la mer.
_Le visage dans son ensemble : Son visage est caché par un masque de porcelaine.
_Les yeux: Idem
_Les cheveux: Hélas, là aussi...
Peurs : De mourir sans douleur...
Particularité(s) : Il porte un masque.
Statut, métier, pouvoirs, compétences: C'est un prêtre en quête de voyage et de païen à convertir que diable !!!
Votre histoire :Magus Hans Fergussen
Acte 1 : La rencontre
Magus Hans Fergussen vient des plaines du royaume du Landsraad. Lointain pays aux terres sombres et glaciales ; quand vient le temps de l’hivers et où l’étoile du soir illumine le monde de ses rayons piquants. Depuis son enfance, le jeune Magus a ouï dire que les guerres nécrotiques furent les plus terribles que les terres d’Istria ont connu. Mais par rapport aux autres enfants, le jeune Magus n’eut pas pris peur et voulu en savoir davantage sur ces histoires. Alors, la nécromancie et les dégâts que cette magie pouvait faire, le fascinèrent.
Il décida d’étudier les livres de magie qui pouvaient contenir des textes arcaniques sur la nécromancie, mais en vain. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il entreprit d’aller assister à un culte de Warlop, dans un cimetière assez éloigné de la petite cité où il vivait. Le culte lui donna la chaire de poule, étant donné que les fidèles étaient tous des mendiants, des vieilles et des grabataires mal formés.
Tandis que le culte commençait par l’arrivée du prêtre, tout de noir vêtu, avec un poignard à la main et un cœur de bœuf de l’autre ; le jeune Magus voulu résister à la peur et continua à observer la scène. C’est alors que le prêtre posa le cœur froid de l’animal et d’un geste rapide, poignarda l’organe rougeâtre en usant de l’arme blanche. Des cris dans la salle retentirent, les vieilles hurlèrent comme des chacals tandis que les demeurés et les fous plièrent leurs genoux pour mieux embrasser le sol lugubre de la cave. Une fois que le cœur fut coupé en plusieurs petits morceaux, le prêtre déposa la chaire dans une coupe en vermeille qu’un disciple qui porte aussi un masque puisse le prendre et le faire circuler entre les disciplines. La crainte de notre jeune Magus ne fit que commencer, car, les lambeaux de chaires crues ne servirent qu’à nourrir les croyants de cette salle, et quand vint son tour, l’homme, qui portait un masque, s’avança vers lui. A la fois par dégoût et par peur, Magus s’écarta de cette personne, sentant que celle-ci ne semblait pas humaine. Ainsi, alors que les spectateurs de la scène s’écartèrent pour contempler les deux hommes, le porteur des offrandes de chaire regarda longuement le jeune Magus, cette chose humanoïde portait un masque. Les yeux dans les yeux, il décida de le retirer, pour montrer son vrai visage à Magus et de lui dire :
_ « Voilà ma véritable nature, humain, mais toi, quelle est la tienne ? Que vaux-tu vraiment ? »
Magus, étouffé par la peur, n’eut pas d’autre choix que de fuir. Le visage décharné et putréfié d’un mort-vivant lui parlant juste à côté de lui, les effluves de la mort frappa le jeune homme. A peine eut-il fait quelques mètres qu’il tomba dans les pommes.
Le lendemain matin, il se réveilla difficilement, enchaîné sur un autel en marbre noir glacé. Paniquant, il essaya de hurler tout autour de lui pour savoir ce qu’il lui était arrivé. Puis une ombre apparue, elle se déplaçant avec grâce vers l’individu et de plus en plus qu’elle se rapprochait de Magus, plus les traits se firent plus nets.
Un corps de femme, vêtu simplement d’une longue robe noire, tenant un kriss délicatement ondulé à la lame d’obsidienne, le sourire aux lèvres se déplaça en murmurant une langue incompréhensible. Magus enchaîné ne put retenir ses larmes, pensant que la mort venait à lui.
_ « Assez !!! »
Hurla l’hétaïre de Warlop, ce surnom qu’elle présenta au jeune homme était le sien.
La femme posa la lame du kriss sur la poitrine habillée du jeune homme et tout en tournoyant le fil de la lame sur le tissu des vêtements. Elle prit enfin la parole :
_ « Qui est le petit garçon à sa mémère qui va se faire dépuceler ? Hummm… »
Dit la jeune femme avec une grande sensualité.
_ « Ne te mets pas dans des situations comme ça, jeune homme, ou tu risquerais, la prochaine fois, d’être réellement dévoré par mes sbires. Tu sais que tu viens d’assister à un culte très privé de notre Seigneur. Et notre Seigneur… »
Dit la femme en haussant de plus en plus le ton de sa voix suave.
_ « Notre Seigneur n’aime pas les petits salauds de ton espèce qui viennent fourrer leur nez puant dans nos affaires !!! Comme ces connards de paladins qui ne comprennent rien à la mort !!! »
La lame de son kriss se faufila vers l’œil droit de Magus, puis elle écarta sa lame et d’un grand sourire, elle exécuta un geste avec ses jambes longues et fines que sa robe fendue laissait entrevoir. Posant ainsi son bassin sur celui de Magus, à présent elle était au-dessus du jeune homme toujours allongé sur l’autel.
_ « Cela va être marrant… »
Dit alors la jeune femme dégrafant le pantalon du jeune homme pétrifié de peur et se livra à l’acte charnel. Gémissant des paroles incompréhensibles durant le rapport soit disant amoureux, mais qui ressembla plus à un cauchemar pour Magus. Une fois cela terminée, la femme se mit à rire et regarda le pauvre mâle dont elle venait juste d’ôter ce qui lui restait d’innocence. »
Puis elle approcha son visage de l’oreille du pauvre en lui sifflant à l’oreille :
_ « Ceci est ton baptême d’entrée dans ta nouvelle religion, j’espère que tu auras apprécié, car cela n’arrive qu’une seule fois dans ta vie de mortelle. »
Déboussolé parce qu’il venait de vivre pendant ces quelques minutes, le jeune homme enchaîné fut détaché par deux individus qui portèrent, eux aussi, un masque blanc avec un visage souriant. La jeune femme, d’apparence du moins, parti dans une autre pièce, sans doute pour se laver des impuretés. Libéré de ses liens, Magus s’aperçut qu’il fut observé durant tout son calvaire par le même prêtre qui fit son office hier.
L’homme s’avança en levant sa main droite tout doucement vers le plafond, ses lèvres bougèrent à peine et c’est à ce moment-là que le jeune homme se sentit faible, très faible. L’homme portait un long chasuble gris argenté qui contrasta avec sa longue robe d’ébène. Une longue ceinture de cuir à la boucle de métal blanc serra sa robe, une longue canne de pèlerin dont l’extrémité se terminait en un crâne monstrueux d’un démon déformé.
Le pauvre Magus tomba au sol, pris par un mal inconnu, tandis que le prêtre continua à s’avancer vers lui.
_ « Tu es bien imprudent d’assister à l’un de nos cultes, mais je crois que Walreÿ t’a bien fait comprendre que tu es le bienvenu à condition que tu épouses notre religion. Tu nous as espionné, pour, je ne sais qu’elle raison, mais tu as bien compris que cela était un véritable viol pour nous. En échange, nous faisons la même chose pour toi, tu as bien compris ce que je t’ai dit. Tu as l’air intéressé cependant, par notre dieu, non ? »
Dit d’un trait le prêtre, dont la voix lui donnait un certain charisme, de plus qu’elle était celle d’un homme mûr. Le jeune homme se sentit de nouveau normal, mais qu’est-ce que peut être la norme dans un endroit pareil.
_ « Qui êtes-vous bon sang ?! »
S’exclama le jeune homme fraîchement consommé qui fut encore à terre, en trainant son corps avec ses pieds. Les deux sbires s’approchèrent de Magus, craignant qu’il puisse s’en prendre au prêtre, qui celui-ci d’ailleurs, restait de marbre face à ce spectacle pitoyable.
_ « Tu sais qui je suis exactement ? »
Demanda alors le prêtre au jeune terrorisé.
_ « Non, tu l’ignores bien sûr, et bien, je vais t’éclairer un peu. On me nomme le grand fossoyeur de Warlop. Et tu ne sais même pas qui est Warlop ? »
_ « Non… »
Murmura le pauvre. Et un silence de plomb alourdit la salle, presque aucun bruit ne passa au travers de cette pièce à peine éclairée par les lueurs des bougies. Alors, le prêtre, dont le souffle presque muet décida d’expliquer au jeune homme qui était Warlop.
_ « Bien… Sache que Warlop est mon dieu et il n’aime pas les faibles. Alors, lève toi ! Tu veux connaître les paroles de Warlop mon fils ?
_ « Oui !!!»
Dit fébrilement Magus en se relevant.
_ « Alors, écoute… Warlop est l’étoile de la nuit, celle qui observe les rites mortuaires, que ce soit la mise en terre des morts ou bien de leur crémation. Il est l’opposé de la lumière du soleil et du dieu Néhul !!! Warlop est un mystère pour nous, mais qui répond quelquefois à nos appels. Chaque humain qui désire suivre la foi de Warlop doit s’attendre à suivre la voie des morts, de la putréfaction, des ténèbres et de la froidure de la décrépitude. Ceux qui veulent suivre la voie de la nécromancie véritable peuvent vénérer Warlop en levant les morts et en les rendant immortels. Comme tu vois, jeune homme, notre dieu nous demande seulement de répandre la mort pour nous donner la vie éternelle. Nous sommes les bénis de notre Sombre Seigneur à la faux. »
Acte 2 : La renaissance
Au fur et à mesure que les paroles de son futur maître glissaient dans les oreilles du jeune homme, celui-ci tremblait de moins en moins. Cette image resta à toujours gravée dans la mémoire de Magus…
Magus qui marcha avec nonchalance en s’appuyant sur une faux à la lame d’argent et dont l’autre extrémité se terminant par une pique en forme de crâne tirant une langue de serpent. Le bruit de la pique sur le sol terreux était rythmé par les pas fermes du prêtre. Des bottes noires remontant jusqu’à mi-cuisse, une longue toge sombre comme la nuit faisant contraste avec un chasuble violet, le tout étant serré par une ceinture blanche argentée dont la boucle était décorée d’une tête de bouffon se coupant la langue. Des mitaines de la même couleur que le chasuble cachaient les mains en laissant les doigts aux ongles crochus tenir avec décision l’arme du prêtre. Des épaulettes en cuir cloutées trahissaient la présence d’une armure de la même composition sous la toge d’ébène. Le par-dessus de notre père fossoyeur recouvrait tout le haut du crâne et formait un cercle parfait dont un tissu en lin noir descendait jusqu’en haut du dos pour cachait la nuque. Un masque en porcelaine tenait grâce à un système de visière placé en dessous du par-dessus, permettant de le retirer sans enlever le reste. Ce masque blanc représentait un visage sans vraiment aucune expression. Les yeux rouges où des larmes de la même couleur coulèrent jusqu’à mi-chemin vers des joues où furent dessinées des rides. Une bouche sans aucun sourire dont les lèvres à peine rosées ne manifestent aucune émotion.
Magus ne sait pas trop comment il est arrivé dans ce territoire étrange, dont le nom le lui dit rien de précis. Après une incantation ratée de la part d’un homme liche et ancien prêtre de Mygths venant du Karral en décidant de punir ses invocateurs, dont Magus en faisait partie.
Ainsi se lança vers des terres inconnues notre fossoyeur en quête de justice et de paix… Pour les morts…
Mer 25 Fév 2009 - 1:41
