Promenons nous dans les bois, tant que les ocs n'y sont pas!

Cela faisait à peine quelques heures qu'Ewins avez quitté le château de la princesse et pourtant il était de nouveau perdu dans cette forêt stupide, et seul le fait de craindre de mourir cramé le retenait d'incendier ces arbres oppressants qui le surplombaient de toute leur hauteur.
En même temps il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même, et un peu au hasard aussi. Sur le chemin qui menait à la ville il avait croisé une patrouille de l'ordre du coeur, et n'avait pas su resister à l'envie d'en estropier un ou deux. Tout se serais passé pour le mieux si une seconde patrouille n'était pas venue en renfort à la première obligeant le nain à se réfugier dans la forêt, fait rare si il en est.
Maintenant il regrettait franchement son geste, il s'enfonçait dans les orties jusqu'à la taille, il se cassait régulièrement la figure et naturellement il était paumé, et comme si cela ne suffisait pas il avait horriblement faim.

*Qu'ai-je bien pu faire à Meoris pour mériter ça. Mourrir affamé au milieu de ces saloperies plantes même pas maudites et en plein milieu des terres de l'ordres du coeur, Quelle fin stupide*

Alors qu'il ruminait ces sombres pensées et bien d'autres encore moins interessantes, son pied se prit dans une racines et il s'écrasa au sol à deux doigts d'une grosse chose velue et griffue qui ressemblait fort à une patte, une patte à peu près aussi large qu'un arbre. Se redressant d'un bon, il saisi sa faux... et la rengaina de suite quand il remaqrua qu'en face de lui se trouvait un ours colossale, grand comme une maison (en tout cas du point de vu d'un nain), et apparemment furieux d'avoir était dérangé dans son festin par un nain grognon.

*Ah, bin on dirait bien que je mourrai pas de faim, et l'ours non plus*

Prenant son courage à deux mains Ewins évalua que la meilleur choses à faire était le repli stratégique et pris ses jambes à son coup sans même un juron, préférant garder son souffle pour courir. Suivi de près par la bête il se rendit rapidement comte qu'un nain portant sur le dos un sac de 20 kilos n'avait pas beaucoup de chance de vaincre un ours géant à la course. Espérant gagner un peu de temps pour réfléchir à un moyen de se tirer de ce mauvais pas, il décrocha une de ses haches de lancé et la balança en arrière, l'arme toucha l'ours et se planta avec un bruit sec dans la chair de la bête. Profitant du court arrêt de l'ours Ewins remarqua non loin à gauche un tas de branches qui camouflait fort mal une fosse, sans doutes piégée.
Il frenna pour tourner et sentit la patte de l'ours passer à quelques centimètres de son crane, usant de ses dernière ressource il accelera et propulsé par sa peur bondit au dessus du fossé d'un saut d'une longueur phénoménale pour un nain et s'écrasa lourdement de l'autre côté. Derrière lui la bête se précipita pour le devorer et s'enfonçât dans la fosse qui était remplie de pieux acérés. Elle rendit rapidement l'âme dans un hurlement d'agonie.
Ewins resta un long moment couché par terre en attendant de reprendre son souffle, le visage enfonçé dans l'herbe et les muscles endoloris. Au bout d'un long moment il se releva, regarda l'ours qui gisait derrière lui et remercia Meoris de l'avoir protégé. Finalement il récupéra sa hache plantée dans le bras de l'ours, la rattacha à sa ceinture et se retourna pour regarder autour de lui.
Il se trouvait dans une grande clairière assez sombre pour une clairière de l'ordre du coeur, il se serait plutôt attendu à un truc bien kitsch, avec des fleures, des biches, des petits oiseaux, un cour d'eau claire rempli de jolis poissons et une petite cabane par exemple. Alors qu'en vérité de tout ce qu'il avait imaginé il n'y avait dans cette clairière que le cour d'eau et une cabane. Alors qu'il s'étonnait l'estomac d'Ewins le rappella à l'ordre par quelques gargouillis et lui intima de rentrer dans cette cabane pour trouver de quoi se sustenter, et c'est ce qu'il fit. Il ne prit naturellement pas le soin frapper à la porte et rentra sans même avoir besoin de défoncer la porte qui était ouverte, apparement la maisonette était vide, ildénicha rapidement une miche de pain, du vin et de la soupe qu'il s'empressa d'ingurgiter, une fois fini il exprima son contentement par un rot retentissant, se leva et sortit. Alors qu'il allait partir il remarqua sur la porte un panneau avec marqué:

"Maison du garde chasse de l'ordre du coeur"

*Encore eux !? Mais c'est une malédiction b*** !!*"

Devant tant de malchance Ewins ne sut se retenir et quelques minutes plus tard la maisonnette se consumait bruyamment dans le dos du nain qui s'éloignait content de son méfait .

[Désolé j'étais pas inspiré pour le nom du sujet

edit: wha le nombre de fautes que j'ai pu faire hier]

[HRP : ceci est le RP du PNJ garde chasse Alia’ane joué par Evanescent ]

Partant à travers bois, la garde chasse conduisit le groupe à sa suite et à sa hauteur, en balisant les sentiers d’un bois aux abords plutôt hospitaliers.
L’ordre apparent du décor naturel, n’empêcha pas la professionnelle d’être d’une attention constante à mesure que la forêt se resserrait autour d'eux.
Le soleil jouait encore de ses rayons entre les hautes cimes, et la belle silencieuse écoutait de son oreille pointue, les conversations derrière elle.

*On apprend plus des autres en écoutant, que juste en se taisant*

Une bonne connaissance des forces disponibles lui donnait une tranquille assurance, et le nombre imposait aussi par sa discrétion.
Le chemin emprunté les conduisait vers son refuge ; il y avait bien de bonnes heures de marches avant d’atteindre la dite clairière.

Etrangement, Alia’ane était inquiète à mesure que le groupe approchait de cet objectif, des signes perçaient ses sens aiguisés comme autant d’indices qui sortent de l’habituel : un vol d’oiseau contraire, le cri d’une branche brisée, un caillou inopportun contre son pied.

*Avoir autant d’hommes prés de moi aussi n’est pas si normal*

Les pulsions hormonales d’une chasseuse solitaire n’intéressant personne dans ce groupe qui devait sans doute déjà la détester de le faire marcher à ce rythme, Alia’ane accéléra encore le pas ; comme une petite renarde elle les entraina sans autre forme de procès vers l’apothéose de ses craintes.

D’un coup d’un seul elle se figea, le museau relevé au vent, puis en retournant son buste, elle demanda aux plus rapides.

-« Vous ne sentez rien d’anormal ? »

Un mouvement de tête rapide comme pour demander la confirmation de ses soupçons, une horrible odeur de brûler leurs parvint.

*Mon dieu pourvu que l’un d’entre eux soit un pompier émérite*

On pouvait lire le feu dans ses propres yeux.

[HRP : désolé pour le double post... faites comme si celui du nain était intercalé entre les deux ]

Arrivé à la clairière, le feu avait déjà fait son alléchant office sur la maison du garde chasse ; comme il n’y avait aucune substance inflammable dans sa maison de bois, notre petite cochonne fit part de ses soupçon sur un incendie d’origine criminelle.
Même face à sa peur des flammes, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de chercher un exutoire à ses pensées macabres.
Elle regarda un moment le mage avec un œil faussement suspicieux.

*Le coupable revient toujours sur les lieux de son crime*

Cependant ses soupçons pyroclastes s'envolèrent si vite en fumée, lorsque ce dernier fut le premier à vouloir éteindre la maison de cette étreinte mortelle.
Face à son courage devant les flammes, Alia’ane chassa vite cette mauvaise pensée, tout en admirant les risques qu’il prenait pour éteindre la cabane grâce à une école de magie liée a l’eau…

*Que c’est magnifique toute cette eau bleutée qui lui sort des mains, on peut même y voir plusieurs applications utiles pour la vie domestique…*

Les autres compagnons n’étaient pas en reste de bonnes volontés, mais l’incendie était trop avancé pour sauver quoique ce soit.
Ils durent vite renoncer à ce projet, ainsi que celui de coincer le loup responsable de cet enfer.


La nuit vint à tomber, et avec elle les cheveux de Kyo changèrent de couleurs.
Toute la troupe installa un camp improvisé autour d’un feu miniature réalisé à partir de planche de bois mal brûlées du bucher initial.
Tout n’était plus que cendre dans le cœur de la jeune femme, mais elle se garda bien de montrer l’affection qu’elle ressentait.

-« Il faudra bien que je reconstruise, mais cette fois je n’oublierais pas de demander à un mage compétant de poser un sortilège d’ininflammabilité*

Nouvelle œillade vers Magic, mais le mage semblait un peu épuiser par le trop plein de mana qu’il avait déchargé tout à l’heure.

Il n’était pas tard, et Alia’ane n’avait pas l’intension de se coucher avec les poules, alors elle lançât au lampadaire charismatique.

-« Alors, d’où vous veniez avant d’être revenant ? »

C’était sur le ton de la conversation, mais la forestière ne voulant pas paraitre une fois de plus maladroite lui décocha un petit sourire convenue.

Cet incendie était vraiment facheux... Pendant un moment, l'ancien magicien avait pensé utiliser un sort de métamorphose, et se changer en oliphant pour eteindre les flammes, mais l'absence de point d'eau l'en avait convaincu de l'inutilité... d'autant que Magic produisait plus d'eau qu'il n'en aurait pu porter. Il traversa bien les flammes pour voir si quelqu'un était resté à l'interieur, mais il semblait qu'en plus de l'absence manifeste de quoi que ce soit pouvant être ou avoir été une forme de vie, il n'y avait plus rien à sauver dans cette cabane qui menaçait de tomber sur le chien, ou plutot sur lui. Le seul effet, c'était l'effet ras-le-bol. Un bon point, un coffre semblait sauvable, et en voulant le ramener à l'exterieur, il eut la surprise de le voir s'ouvrir pour révéler son contenu, qui était celui d'un garde-manger.

- Putain, y en a pour un régiment là-dedans! Elle mange vraiment tout ça?

Sortant de ce brasier rougeoyant, il se joignit aux autres dans leurs efforts pour combattre l'incendie.

La soirée venant, assis avec ses compagnons de quète autour de ce feu de camp, il n'était hanté par aucune pensée. Il était simplement attentif aux bruits exterieurs, guettant un eventuel danger. En fait, il pensait un peu à D'eath, et se demandait où il en était avecsa licorne... L'étalon était un solitaire et lui aussi... excepté que la bète avait changé avant le maitre. Des bribes de mémoire lui revenaient, sa mère, sa femme... tant de choses perdues sans la moindre raison... Un instant, une tête cornue se dessina en filigrane, puis ce n'étaient plus que carnage, destruction... et le sourire d'une jeune femme.

- D'ou vous veniez avant d'être revenant?
Il sortit de sa torpeur apparente.

- Bonne question. Tout dépend de ce que vous entendez par revenant. Mon allure fantomatiqe donne peut-etre cette impression, mais je ne suis pas un mort-vivant, du moins pas à proprement parler. Je suis un aasimar de premiere génération, fils d'un ghaele et d'une paysanne. Je n'avais pas quelques années quand ma mère a été tuée par des villageois qui me considéraient comme un monstre. Pourtant, je n'avais pas encore cet aspect, à l'époque. Juste ces yeux. Et avec le temps, je suis devenu un beau jeune homme, grâce à l'archimage qui m'a sauvé. Ce qui explique mon aspect, c'est que j'ai un jour enfreint toutes les lois de la magie et lancé un sort qui dépassait mon niveau de très loin. J'aurais dù en mourir, mais au lieu de ça, mon corps a changé pour devenir ceci.

Il marqua une pause. Puis il reprit d'un ton moins grave.

- Le reste de mon histoire est censuré et ne sera pas raconté avant que les enfants ne soient partis se coucher. Admettons juste que je n'ai plus ni famille, ni amis, ni foyer, et que je suis devenu une lame errante, aidant à l'occasion, ou me vendant à ceux dont les idéaux ne me gènent pas. J'ai décidé de me mettre au service de la princesse Kuru parceque si elle combat le nécromancien, alors nous avons un objectif commun. Et dans votre cas, qu'est-ce qui pousse un beau travail comme ça à faire une jeune femme elfe pareille?

HS / ON Ro comme c'est gentil de me faire m'épuiser tout mon mana . HS/ OFF

Magic était véritablement épuisé. Lors de leur balade dans les bois, ils étaient arrivés devant une maison en flammes. Magic ne savait à ce moment-là que faire. C'est alors qu'il entendit dans son crâne une voix très étrange qui lui indiquait la marche à suivre. C'était exactement comme s'il lui suffisait de suivre aveuglément les ordre de cette voix pour pouvoir utiliser une magie étrange...Une magie aquatique.
Lui qui jusqu'alors n'avait manifesté que des compétences de lumière, lui qui se croyait destiné à vaincre les ténèbres, cette magie était anormale. C'est alors qu'il pensa à quelque chose de très étrange.

Et si certains de ses pouvoirs avaient disparu en même temps que ses souvenirs ?

C'était une hypothèse, quoique saugrenue, assez probable si l'on prenait en compte le fait qu'avant l'incendie, Cambio avait manifesté des signes d'anxiété inhabituels.
Mais quelle étrange sensation il avait éprouvée.

A l'instant même où il avait vu l'incendie, c'est comme si son corps ne lui avait plus répondu. Il avait simplement couru avec une rapidité et une dextérité époustouflantes pour un mage aussi peu entraîné que lui. Ensuite, le cercle a l'extrémité de son bâton s'était mis à luire d'une lueur différente : au lieu d'être claire et dorée, celle-ci avait étincelé de la noirceur nocturne. L'eau s'était alors mise à jaillir sans retenue depuis ses mains, il avait lâché l'arme magique au sol. Le feu eut tôt fait de s'éteindre. De plus, il n'avait prononcé aucune parole, aucune incantation, cet enchantement s'était déroulé naturellement, comme s'il l'avait toujours connu.

Mais à ce moment-là, il était passé de l'état d'acteur à celui de spectateur. Après cette sorte de transe, il était incapable de se souvenir des mots exacts et de la voix qui les avait prononcés.

Mais il savait qu'il pouvait refaire ce sortilège. Quelques instants après avoir éteint l'incendie à l'aide de ses amis, il s'était assis à l'écart, avait réitéré les mêmes mouvements, et peu après, le bâton avait chu et ses mains avaient expédié quelques litres d'eau. Il avait cependant rapidement arrête : son mana se faisait de plus en plus faible en lui et il avait besoin de repos pour recouvrer la plupart de son pouvoir.

Assis avec ses amis autour du feu de camp, il repensait à tous les évènements de la journée tandis que tous ses compagnons bavardaient entre eux. Il parla même avec plusieurs d'entre eux apparemment étonné qu'un mage de la lumière puisse user d'autant de magie aquatique.

Il se coucha rapidement sur le côté, tandis que les autres continuaient leurs discussions. Il s'endormit vite d'un sommeil lourd et profond...

magic se réveillait doucement. Il faisait encore nuit noire. Il savait que son sommeil avait été court mais étrangement, il se sentait en pleine forme, comme s'il avait dormi tout son soûl . Deux de ses compagnons d'aventure continuaient une discussion près du feu.
magic ne savait pas vraiment quoi faire puisqu'il n'avait plus sommeil et qu'il sentait la magie couler à travers lui telle une cascade infinie : cette sensation nouvelle depuis l'incident survenu un peu plus tôt déroutait un peu le mage. En effet, c'était comme si ses pouvoir s'étaient décuplés depuis cet évènement. Il pouvait user de son art comme jamais et il lui semblait que les ennemis ne pourraient que trembler face à lui. Il imaginait déjà pouvoir dissoudre ces misérables dans le néant tels des cancrelats...

magic chassa cette pensée : elle ne pouvait pas provenir de lui ! Lui qui peinait à tuer et qui évitait les batailles comme la peste...

Espérant qu'il n'y aurait plus aucun évènement de ce genre : le sorcier se leva et se dirigea près du feu.

- Je prend la relève, vous pouvez aller vous coucher ou rester ici. Faites comme bon vous semble.

Il s'assit et repensa à cette pensée de tout à l'heure : il ne pouvait s'agir que d'une pensée maléfique... Une quelconque force désirait le dévorer de l'intérieur en lui offrant des pouvoirs illimités. magic devait empêcher cela.

Il se saisit de son livre de magie en murmurant : "La vérité est une porte vers la victoire". Le livre se métamorphosa en un instant et on pouvait lire sur la couverture : "Journal de bord".
magic écrivit sa journée et ses impressions sur les étranges incidents. Puis il écrivit en haut d'une des pages :
"Mon livre de magie et mon journal de bord se sépareront à ma mort, ou lorsque les ténèbres prendront possession de moi. Si vous lisez ces quelques lignes, soit je suis mort, soit le mal m'a corrompu. Dans tous les cas, brûlez mon grimoire si vous n'en avez aucune utilité ou conservez le si vous êtes un sorcier, cela pourra être utile. Quant à ce journal, vous pouvez prendre le relais en le faisant vôtre. Sachez seulement que pour me libérer de l'emprise des ténèbres, vous devrez combattre l'esprit qui est en possession de mon corps. Si vous réussissez à placer quelque chose entre mes deux yeux, je serai immobile quelques instants. Profitez-en pour faire ce qui reste le mieux : me libérer par tous les moyens ou sinon me tuer..."
Il métamorphosa à nouveau le livre et commença à scruter la nuit noire pour veiller à la sécurité des membres de son groupe.

Magic vint prendre la relève d'Alia'ane...
Le samouraï sourit à l'approche de on ami...

- Magic ! déjà réveillé, ou pas encore endormis ?!

- Je prend la relève, vous pouvez aller vous coucher ou rester ici. Faites comme bon vous semble.

Kyo garda les yeux perdus dans le vague...
Sans le vouloir ceux-ci se posèrent sur Magic...

* Qu'est-ce qu'il bricole avec son bouquin, notre petit magicien ? *

Le jeune guerrier se tourna vers la garde chasse. Elle ne lu iavait toujours pas répondu...

- Allez vous reposer...

Il alla s'asseoir ensuite aux côtés de Magic.

- Je peux te tenir compagnie, petit magicien ?...

Kyo a écrit:

- Je peux te tenir compagnie, petit magicien ?...

Le samouraï était venu s'asseoir près de magic. Celui-ci pensa qu'il serait bien de lui raconter ce qu'il avait ressenti pendant la journée.
magic lui raconta donc, étape par étape, les étranges évènements, les pouvoirs nouveaux qu'il avait acquis et surtout les sombres pensées qui le hantaient depuis cet incident. Cela pris beaucoup de temps, mais magic n'omis aucun détail important, surtout pas son livre polymorphe qui recelait son "testament" et ses pouvoirs magiques.
Cette confession était inhabituelle du mage d'un naturel plutôt réservé. Le sorcier préférait régler ses problèmes seul mais en l'état actuel, il était mieux qu'un tiers soit au courant de l'histoire pour qu'il puisse agir si c'était nécessaire.

- Avez-vous donc compris ce que vous devrez faire au moment venu ?

Leur conversation dériva ensuite sur des sujets plus ou moins différents. magic se souvint alors d'un sortilège assez intéressant qu'il avait appris dans un manuel ancien. C'était un sortilège assez complexe mais très utile qui consistait à créer un dôme de protection autour de soi qui nous dissimulait du reste du monde, pour peu que l'on ne sorte pas d'une zone limite. magic eut une idée...

Il fit le tour du campement en brandissant son bâton. Une fine traînée de poudre blanche se répandait derrière lui pour faire un cercle autour du campement et lorsque le cercle fut entier, et après quelques incantations mystérieuses, la poudre se mit à briller fortement.


- Ce sortilège nous protège du reste du monde. Quiconque passe ici ne verra qu'un pré tout à fait banal. Tant que nous ne passons pas outre la ligne blanche, nous serons invisibles
Puis après cela, il revint près de son ami et s'assit sur le rocher

Keredrin marchait à travers les bois denses, enveloppé comme par un châle de froid et d'obscurité. Ses yeux s'étaient peu à peu accoutumés à la nuit, mais il frissonnait et claquait des dents, se sentant assailli par ce monde hostile qui ne semblait avoir pour but que de le repousser... Ses pieds étaient moulus, et chaque pas était devenu une souffrance intense. Comme s'il n'avait pas marché depuis quelques millénaires. A moins que ce ne soit réellement le cas... L'homme était confus et son esprit, désordonné.

Il savait qu'il y a un certain temps, qu'il n'arrivait pas à estimer, il s'était retrouvé en plein milieu de cette étrange forêt. Pour quelle raison, le guerrier n'en avait aucune idée. Toutefois, tout lui avait paru... étranger. La terre gelée sur sa peau. Une racine noueuse sous son cou. La froideur d'un feu magique glacial qui traversait le tissu qui couvrait sa peau dans son dos. Les trilles lancés par quelques oiseaux diurnes qui se réfugiaient dans leur nuit. Les hululements d'une chouette émergeant de sa cachette. Le bruit du vent s'infiltrant entre les branches. La lueur prodiguée par les derniers maigres rayons de soleil filtrant au-dessus de l'horizon. Toutes ces informations avaient été perturbantes, mais aussi, pour une raison très étrange, familières.

Keredrin avait alors tenté de se lever. Il avait bien réussi , malgré un certain engourdissement. Puis il avait essayé de faire son premier pas, avec un peu plus de difficultés ; en effet, il était lourdement tombé, écorchant la main sur laquelle il s'était rattrapé. Une petite pique de douleur avait irradié dans sa paume, et une goutte de sang perla sur son poignet. L'homme avait frissonné. Cette stimulation nerveuse était vraiment très étrange... Curieux, il avait effleuré de sa langue la petite perle rouge. Son goût était plutôt amer. Puis, rassemblant toutes ses forces, le guerrier réussit finalement à se lever, puis à faire quelques enjambées hésitantes. Puis il avait inspiré à plein poumons l'air ambiant qui lui parut étonnement frais.

Mais maintenant, il se sentait surtout perdu. Il savait bien que quelque chose lui échappait nettement. Mais quoi ? C'était très important. C'était même primordial. Et par une vile ironie, ce fait capital lui échappait entre les doigts comme un humain indépendant... Ce terme fit tilt dans la tête de notre héros. Il avait le corps d'un humain, c'était un fait. Mais pourtant, il se mettait à part instinctivement. Il devait y avoir autre chose, dans ce cas. Et tout à coup, un mur de briques situé dans l'esprit de Keredrin céda. Ce flot d'informations choquantes et incohérentes le firent littéralement tomber de haut. Mais il ne sentit même pas le choc physique tant le choc mental était puissant. Il se mit lui-même à bredouiller quelques mots incohérents dans le vide et suffoquait à moitié. Après une minute où il faillit s'étouffer, il tenta d'ordonner ses pensées. Mais ce ne fut pas vraiment facile. En fait, on pourrait même dire que ce fut un échec. Car une seule certitude martelait son esprit avec la force d'un marteau : "J'étais un dieu, et je suis humain maintenant !". Pour quelle raison, pour quelle raison ? Dans le flot incontrôlable des souvenirs, celui-ci s'était perdu. Mais le dieu déchu le retrouva finalement : c'était un châtiment, une punition... Mais la fin de celle-ci lui échappa totalement et il se remit à marcher, résigné, abattu.

Quand il aperçut un petit étang qui ressemblait à une goutte de vif-argent déposée sur la terre sous l'éclairage lunaire, il alla aussitôt y jeter un coup d'oeil, pour constater à quoi ressemblait son nouveau visage. Et bizarrement, ce ne fut pas du tout une surprise. Sa peau était nettement hâlée, même si ceci n'apparaissait pas comme telle dans la faible luminosité. Ses cheveux noirs se confondaient dans l'immensité de la nuit, ainsi que sa légère barbe. Des images diffuses lui venaient en tête, des flashs confus... ici, une lame tranchait un cou, libérant un flot écarlate qui lui aspergeait les mains, là, il souriait à une femme superbe... Rien de précis, juste des lambeaux de passé transparaissant à travers la Léthé... Mais rien de cohérant, comme aurait-il pu avoir des souvenirs de dieu et de mortel à la fois ? Sans doute un rêve. Les mains légèrement tremblantes, Kererdrin se leva et recommença à marcher.

Peu de temps, cette fois. Il se sentait épuisé et décida de faire halte. Il repéra alors une clairière qui semblait très accueillante. Son herbe était assez épaisse pour y dormir confortablement et elle paraissait d'un calme presque surnaturel, malgré une maisonnette qui était partie en cendres. Quand le dieu déchu entra dans le petit pré, il ressentit une sorte de légère décharge électrique, mais ne s'en rendit qu'à peine compte. Sans se méfier, il s'avança un peu, jusqu'à se heurter à un obstacle invisible... Il trébucha, se heurtant violemment contre le sol. Dans une roulade rapide, il tira ses deux lames qui éclairèrent de leur feu vert la nuit environnante. Il était quasiment sûr d'avoir marché sur un humain... Aussi cria-t-il :

-Teslarak, ney naetas un kerzgirr ! Kua naetes du ?
(Soit : Paix, je ne suis pas un ennemi ! Qui êtes-vous ?, même si vous avez peu de chance de le savoir )

*BOOM!!!*
Où chuis encore tombé moi???

Surpris d'avoir été envoyé dans un autre monde si brutalement, Draal se releva, secoua ses vêtements puis regarda aux alentours... mais ne vit rien (echec en jet de perception).
Ayant analysé les lieux sans résultats particuliers à part sa splendide déduction que comme quoi il était dans une forêt... il avança.
Après une heure de marche dans la forêt (les arbres l'empêchent de voler), il aperçut enfin quelque chose... ou quelqu'un... malheureusement. Draal s'avança (à contre coeur) pour se présenter à l'inconnu.
-"Bonjour, je me nomme Draal et suis séraphin. On m'a envoyé ici parceque j'avais geler une région, enfin je crois. Comme je ne connais pas l'endroit, pourriez-vous me dire où je suis, et que faire pour survivre? S'ilvouplait .

Kyo venait d'exprimer son refus de détruire définitivement le mage s'il venait à être dévoré par le mal. magic précisa sa pensée :

- Il ne s'agit pas forcément de me détruire, mais étant donné qu'il est possible que les ténêbres me dévorent, surtout dans un lieu sombre comme le château du nécromant, je pense que quelques sorts de lumières envoyés sur moi pourraient suffire à éradiquer l'esprit maléfique en moi en à me purger du mal. Si cela ne marche toujours pas, essayer de détruire mon sceptre, cela me fera sans doute perdre quelques facilités à lancer les sorts. Mais ce ne sont que des hypothèses bien sûr, il est probable que je puisse garder le contrôle de moi-même ou que j'essaie de reprendre le dessus. Si cela arrive, j'imagine que le mal n'aura plus de prise sur moi.
Par contre, si rien de tout cela ne fonctionne, il faudra vous résigner à me tuer. Si vous vous sentez incapable de le faire, demandez à un autre membre de vous y aider. Je compte leur révéler tout cela dès demain de toute façon.
Mais surtout, si je vous fais du mal, défendez-vous, cette puissance serait assez forte pour vous réduire en miettes et je n'aimerais pas que cela arrive.



Puis tout à coup, le sceptre de magique se mit à luire avec force luminosité. Le mage murmura alors :

- Danger

Quelqu'un ou quelque chose avait réussi à pénétrer le cercle protecteur qui avait immédiatement fait réagir le bâton du sorcier. L'intrus, un homme tout à fait banal, semblait s'être pris les pieds par terre et il était rentré en contact avec la zone sécurisée. magic se rassura un peu, mais brandit son bâton à nouveau car l'intrus semblait avoir dégainé deux épées. Cet homme avait prononcé une phrase que le mage avait eu très peu de mal à comprendre : ce n'était pas un ennemi. Dans le doute, le mage ne baissa pas son sceptre, et préféra jeter un sortilège, pour plus de sûreté :


- Liaison photonique !

Ce fut comme si toute la lumière s'était réunie autour de l'homme. L'inconnu eut les jambes et les bras liés, tous deux par des cercles de lumière. magic lui demanda.

- J'aimerais beaucoup savoir ce que vous faites en pleine nuit, seul, avec deux épées devant notre camp... Répondez ou il vous en coûtera !

Les ténèbres avaient indéniablement changé le comportement du mage. Celui-ci était moins pacifique qu'à l'accoutumée...

[hrp pour magic : je ne me suis pas pris les pieds par terre, mais dans l'un de vous, rendu invisible par ton sortilège Et, heu, aussi, comment peux-tu comprendre ce que j'ai dit ?]

Keredrin n'eut pas le temps de faire quoique ce soit d'autre après avoir crié quelques paroles en ancien langage. Immédiatement, une forte lumière jaillit du néant, avant de révéler deux jeunes hommes, l'un ayant une main sur son katana, l'autre incantant, bâton de pouvoir à la main. L'homme, qui était un peu rouillé par la fatigue et les chocs émotionnels vécus dans la soirée, ne se défendit pas avec autant de dextérité que d'habitude. D'autant que l'injonction était prononcée en un langage barbare qui l'intriguait vaguement. Deux cercles de lumière apparurent instantanément autour de lui, le déstabilisant. Avec dextérité, il réussit à ne pas s'écrouler au sol, se maintenant à grand peine sur ses appuis.

Il examina rapidement le sortilège qui l'avait enveloppé. Il était assez intéressant, brillant en une couronne solaire, formé de rayons purs et de particules. En théorie, intercaler une des Flammes (nom qu'il donne à ses épées) pourrait affaiblir le sortilège au point de le faire disparaître au bout d'un certain temps. Mais bien sûr, il valait mieux ne rien faire : car ceci pourrait être considéré comme un acte d'agressivité, et malgré le renfort de ses lames et du style Phénix, il ne pourrait lutter contre un mage et un guerrier tout en se détachant de liens de pouvoirs. Quand le petit mage lui ordonna de s'expliquer, le guerrier leva le sourcil gauche en forme d'accent circonflexe en voyant la langue qu'il employait... avant de comprendre qu'il s'agissait de celle qui était employée dans ce monde. Keredrin, bien heureusement, la connaissait parfaitement. Il lui répondit alors :

"Eebh... heu... Eh bien, jusqu'à preuve du contraire, se balader en pleine nuit n'est pas fermement interdit... Mais j'avoue ne pas bien connaître les usages de votre époque, même si j'ai pu vous observer pendant quelques millénaires. Quant à mes deux épées, chacun ses armes, n'est-ce pas ? Votre ami utilise une longue lame à un tranchant, la votre est votre magie... Sans compter, que même si vos paroles disent implicitement que je vous ai attaqué, je regrette, mais c'est faux. J'ai trébuché sur une forme humaine -ce qui me fait penser qu'il y a au moins d'une tierce personne ici- rendue invisible par votre sort, sur un sol apparemment plat. Sans attendre, malgré mon appel à la paix -que vous n'avez certes probablement pas compris, humains- vous m'avez ligoté à l'aide d'un sortilège. Bref, tout compte fait, j'espère que vous en conviendrez : tirer mes lames n'a été qu'une précaution... donc je pense que celle que vous avez prise, de m'entourer de cercles qui m'emprisonnent est superflue."


Keredrin, sans attendre de réponse, fit pivoter ses poignets, emprisonnés juste sous le deuxième cercle, pour que ses épées entrent en contact avec le sortilège. Les flammes vertes entrèrent en contact avec la luminosité et immédiatement, le contact fut rompu. Aux endroits où s'affrontaient l'acier et la magie, les étincelles jaillissaient, rendant l'endroit étincelant, alors que le reste de l'anneau faiblissait et devenait moins brillant. Le dieu déchu, toutefois, sachant qu'il faudrait un certain temps pour que la magie se brise, se mit à parler à nouveau à ses "agresseurs", qui devaient savoir qu'il n'était de toute façon pas dangereux tant qu'il n'avait pas enlevé un cercle

"Et, qui sans vouloir être indiscret... Qui êtes-vous ? Vous êtes des mortels, n'est-ce pas ?

Draal entendit la flèche passer au dessus de ça tête. Une telle brutalité venant de ces inconnus le choqua. Il vouait déjà une grande haine à l'égard des terriens qui se vue renforcée après cette action.

-"Je veux bien rester là mais entre temps qu'est-ce que je fais? Et puis quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe, là je suis perdu!!!"

Personne ne lui repondit. Draal baissa la tête et s'assit, il ne voulait pas avoir à faire à un groupe entier, et puis se faire des ennemis dès son arrivée n'était pas conseillé. Il ne fallait pas non plus dévoiler ses pouvoirs si tôt il devait garder une certaine réputation. Celle qu'il aime particulièrement est celle du petit "saint faible" qui est parfaite pour se faire des alliés.
Il observa le "combat" et ramassa la flèche qu'il mit dans son sac pour l'analyser, au cas où.

Hrp : N'oublie pas que je suis un mage (donc qui a pas mal bossé) et que je suis la proie des ténèbres, du coup, mes pouvoirs et mes compétences s'en trouvent accrues. Fin du HRP


Décidement, tout s'accélérait et se bousculait, un peu trop vite pour le mage qui aurait mis bien plus de temps à réagir, s'il n'avait été la proie d'une bien sombre force. La jeune femme qui chaperonnait le groupe avait enfin daigné se manifester, et cette fois ci pour lui remonter les bretelles ... L'ingrate !

*J'aurais dû la laisser cramer ta baraque... Maudit esprit frappeur ! Il aurait pas pu attendre pour me posséder...*pensa-t-il à cet instant


Voyant que l'inconnu le plus proche déblatérait avec rapidité une farandole de paroles destinées à le rassurer lui et ses compagnons tout en tentant vainement de se défaire de ses liens lumineux, magic se mit à penser que cette créature commençait beaucoup à l'énerver et qu'il était temps de la faire taire. Il se mit à la hauteur de son visage, et tout en lui jetant un regard glacé, aussi froid que l'enfer était chaud, il posa son doigt sur ses lèvres. Une onde noire sembla passer entre le visage des deux protagonistes, et bientôt, l'intru sembla réduit au silence le plus total. magic en profita pour lancer à nouveau son sortilège lumineux qui créa d'autres liens autour de l'adversaire en resserrant ceux déjà créés.

- Je me fiche complètement ce ce que vous dites, le son de ta vois m'énerve étranger... Maintenant, tu vas arrêter de faire le malin ou je te réduis en miettes. Et inutile d'espérer t'enfuir, nous sommes en supériorité numérique, tu serais mort avant. Maintenant, je vais prendre ça.

Le mage son sceptre et grâce à un sortilège lumineux faible, il réussit à faire disparaître le duo d'épées des mains de l'homme et à les faire réapparaître au pied de Kyo, dans un nuage de lumière.

- Ce petit sortilège m'a permis de te confisques tes lames mon petit. Je ne compte pas prendre des risques et je préfère te désarmer. Sache cependant que je ne vais pas te tuer.

Puis il lança à ses compagnons :

- Que voulez-vous faire de lui mes amis ?

Il préféra ne pas s'occuper du gros lourdaud resté en dehors de leur cercle, ils n'avaient pas besoin d'autres handicaps dans cette équipe. Il se rassit et dit aux deux aventuriers près de lui

- Je pense que nous devrions aller le perdre dans un coin de la forêt, au moins, il ne présenterait plus une menace. A moins que vous désiriez le faire parler jeune demoiselle ? Je me demande s'il est au courant de notre mission, ce peut être un envoyé de nos ennemis, ne l'oublions pas ... Et ne possédant encore point de sortilège de vérité... Si seulement Kuru était avec nous...

Il s'arrêta, puis rajouta, à l'adresse de la garde-chasse :

- Je dois vous révéler quelque chose d'important. Occupons nous de l'intrus d'abord mais ce que je dois vous dire est de la plus haute importance, ne traînons donc pas...

Harzaeldrel s'était installé dans un oins, à l'écart des autres, et revassait légérement. Les réactions d'Alaine étaient bizarres, mais il pensait savoir d'où cela venait...ou en tout cas, en avoir une vague idée. Qui pouvait-elle avoir perdu? mari, frere, amant, fils? Il faudrait qu'il lui pose la question...
Il réfléchissait à des choses et d'autres, quand un fracas le reveilla: un homme venait de culbuter et d'aterrir lames au clair au milieu du campement. La réaction de Magic avait été admirable, et il avait donc préféré rester en retrait. Le seraphin au-dehors du cercle aurait été une proie facile, pour lui qui pouvait se rendre invisible, mais il semblait disposé à obeir à lma garde-chasse. tant mieux. Par contre, Magic semblait changer, sa voix n'était plus la même, et même, imperceptiblement... son aura?

- Magic, regarde-moi dansles yeux..

Il profita de l'instant de réaction du magicien pour lancer "lumiere" en plein sur lui, ce qui devait dissiper ses tenebres internes. Les autres n'en verraient surement rien. Vraiment, dans quoi s'était-il embarqué...

- A mon humble avis, nous ferions bien d'en savoir plus sur cet homme... Vous n'êtes pas un mage, donc...

Il changea de langage, et n'ayant que reconnu le langage ancien qu'il ne pouvait parler réellement, il choisit d'employer le céleste.

- Qui êtes-vous, vous qui n'êtes pas de ce plan? Il est inutile de faire de l'esbrouffe ici, votre corps est tout aussi mortel que les notres. Voire peut-etre plus. Utiliser un parler commun et faire des phrases simples est un meilleur moyen de convaincre que se perdre en phrases inutiles.

Ses yeux s'allumérent fortement, comme deux lampes dans la nuit, alors qu'il disait à ses compagnons:
- Je doute qu'il appartienne à un camp pour l'instant... Son langage et son art de parler sont ceux d'un archimage ou d'un planaire... et ce n'est pas un archimage. Qui plus est, il a les caractéristiques d'un humain, et n'est pas bien adapté à son corps. J'attends qu'il me dise ce qu'il est, mais ce doit être un nouvel arrivant...